Près d'une trentaine d'acteurs associatifs, élus et techniciens de collectivités locales prennent part, ce week-end à Errachidia, à une session de formation sur la "Gouvernance et communication". Initiée par le Réseau des Associations des Oasis du Sud Est (RADOSE), cette session de formation s'inscrit dans le cadre du programme de réparation communautaire, lancé par le Conseil consultatif des droits de l'homme (CCDH). Ce programme cible six communes qui avaient été de manière directe ou indirecte le théâtre de graves violations des droits humains, en l'occurrence Guarss, Tiâllaline, Amellagou, Imilchil, Bouzmou, Gourrama et Goulmima. "Il s'agit de notre première activité depuis le lancement officiel du programme et nous visons tout d'abord à renforcer les capacités des acteurs locaux, afin qu'ils puissent accomplir leur devoir d'agents de développement", a indiqué Abdellah Souhir, président du réseau. Lors de cette session, les participants prendront connaissance des principes et critères de bonne gouvernance, notamment la transparence et la participation des citoyens dans tous les projets locaux et l'évaluation de tous les risques. La session abordera également les mécanismes à même de perfectionner les compétences communicationnelles des acteurs locaux, afin d'optimiser leurs interventions et leur contribution au développement de leur terroir.