Le Maroc explore toutes les hypothèses sur les incidents survenus, dimanche à Dakhla, et continue à mener l'enquête "avec diligence et sérénité", a affirmé, mercredi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri. "Pour le moment, nous pensons que c'est du hooliganisme. Pourtant, nous n'excluons pas qu'il y ait d'autres pistes à explorer", a souligné M. Naciri, lors d'un point de presse à l'issue d'une réunion à Rabat du Conseil de gouvernement. Le ministère de l'Intérieur avait assuré, auparavant, que la situation dans la ville de Dakhla est calme et que la population y vit dans la paix et la sérénité, après les incidents survenus dans la ville, dimanche à la suite d'un match de football comptant pour le championnat amateur, ayant opposé les équipes du Mouloudia de Dakhla au Chabab Al-Mohammadia. "Il est clair que ce qui s'est produit n'est pas spontané. Il est évident qu'il y a des parties occultes qui s'activent dans les coulisses", a expliqué, M. Naciri, précisant que le gouvernement "n'accusera aucune partie avant d'avoir réuni les éléments nécessaires" ayant présidé à ces incidents. Le ministre a, en outre, souligné que ces incidents font l'objet d'investigations menées sous la supervision du Parquet général près la cour d'appel de Laâyoune, assurant que le Royaume "en tant qu'Etat de droit a le courage de dénoncer quiconque dont l'implication est établie dans ces incidents douloureux". Ces incidents ont causé des pertes en vies humaines, avec un bilan de sept morts, dont deux membres des forces de l'ordre, et des dégâts matériels, dont les pertes consistent en l'incendie de huit voitures, de certains établissements bancaires et de locaux de commerce de particuliers. Les services de sécurité ont procédé à l'arrestation de huit individus pour leur implication présumée dans ces incidents. Les recherches se poursuivent activement de la part de la police judiciaire pour l'arrestation d'autres individus impliqués dans ces incidents en vue de les présenter à la justice.