La réputation du festival du cinéma africain de Khouribga a dépassé les frontières nationales, une conséquence directe du développement considérable que connait la scène cinématographique marocaine, a affirmé le réalisateur ivoirien, Owell Brown en marge de sa participation à la 14ème édition du FCAK. .-ES : Ilias KHALAFI-.
Brown, qui prend part à cet évènement cinématographique avec son film "Le mec idéal", a exprimé, dans une déclaration à la MAP, sa fierté de participer à une telle manifestation continentale, dont l'organisation aussi bien logistique, technique ou thématique sont irréprochables. "Déjà le fait d'être sélectionné dans la liste de la compétition officielle est un succès pour moi", a-t-il estimé, rappelant que son long métrage est une coproduction entre le Maroc et le Sénégal. Interrogé sur les difficultés qui entravent l'épanouissement du 7ème art dans le continent noir, Brown a relevé que le cinéma africain manque de visibilité et requiert davantage d'intervention des pouvoirs publics notamment en termes de subvention. Les films africains doivent s'imprégner de plus d'universalité et de s'exporter à l'international, ce qui leur permettra de transmettre l'image la plus fidèle de la réalité africaine et de barrer la route aux préjugés et aux idées reçues, a conclut le réalisateur ivoirien. Malaxé dans un cadre humoristique et jovial le filme "Le mec idéal" raconte l'histoire d'Estelle, une jeune femme très entreprenante qui a choisi, contre l'avis de ses parents, d'opter pour son propre business : un salon de coiffure, dans lequel elle s'investit entièrement. Belle, intelligente et pure, Estelle ne connait pas en amour le succès auquel elle s'attendait, elle se trouve dans le dilemme de choisir entre un homme riche qu'elle affectionne peu, ou un autre qui se bat dans la vie et auquel elle tend le plus. Le long métrage, (durée de 1h50 mn, format 35 mm) traite de plusieurs sujets d'actualité notamment les critères des jeunes dans le choix de leur partenaire, les relations parents/enfants, les changements de mŒurs, entre autres. A rappeler que le jury du FCAK 2011 est composé du marocain Mustapha Al Mansaoui (président), l'égyptienne Marianne Khoury, le congolais Balufu Bakupa-Kanyinda, le français Didier Boujard, le sénégalais Mansour Sora Wade et les marocains Mohamed Mouftakir et Najat Elouafi. Treize films représentant 9 pays sont en lice dans cette édition, dont deux longs métrages marocains: "Majid" de Nassim Abbassi et "La cinquième corde" de Selma Bergach.