Ainsi, la valeur ajoutée agricole aurait progressé de 14,8% au 2è trimestre 2017, portant sa contribution à la croissance économique globale à 1,7 point, au lieu de 1,5 point un trimestre auparavant, indique le HCP dans sa note de conjoncture du mois d'avril. Cette amélioration serait attribuable au renforcement de la production animale, notamment celle de l'avicole et au relèvement de la production des céréales, des légumineuses et des maraîchères de saison, ajoute le HCP, notant que les prix agricoles devraient connaitre une sensible modération, après la flambée ayant marqué les prix des volailles, des œufs, des agrumes et de certains légumes frais au cours de la même période de 2016. Pour ce qui est de la valeur ajoutée hors agriculture, elle devrait s'améliorer de 3,2%, au 2è trimestre 2017, en variation annuelle, précise la note. Dans ce contexte, la valeur ajoutée industrielle réaliserait un accroissement de 3,6% au 2è trimestre 2017, avec une hausse de 8,1% des activités minières, grâce notamment à la poursuite de la dynamique de production des minerais non-métalliques, relève le HCP. Les exportations de phosphate brut progresseraient à un rythme modéré, mais ses ventes destinées aux industries locales de transformation se renforceraient, dans le sillage du redressement des cours internationaux des produits agricoles, souligne la même source, notant que la valeur ajoutée des services croîtrait de 2,8%, contribuant pour environ 1,3 point à la croissance globale du PIB. Amélioration de la demande intérieure La consommation des ménages aurait continué de soutenir la croissance économique au 1er trimestre 2017, affichant une hausse de 4% au lieu de 3,1% au 4è trimestre 2016, selon le Haut commissariat au plan. Ainsi, elle a contribué pour environ 2,4 points à la croissance globale du PIB,au lieu de 1,8 point un trimestre plus tôt, a précisé le HCP dans sa note de conjoncture du mois d'avril. Cette progression de la consommation domestique aurait été alimentée, entre autres, par un accroissement de 5,2% des crédits à la consommation et aurait profité, en grande partie, aux produits locaux, a précisé le HCP, notant que l'augmentation des importations de biens finis de consommation n'a pas dépassé 2% à fin février 2017. En revanche, l'investissement aurait légèrement décéléré par rapport au trimestre précédent, affichant un accroissement de 3%, en variation annuelle, au lieu de +3,3% un trimestre auparavant, contribuant, ainsi, pour près de 0,9 point à la croissance du PIB, au lieu d'un point un trimestre auparavant, selon la note. Ce ralentissement serait, particulièrement, attribuable au relâchement des investissements publics dû, entre autres, au retard observé dans l'exécution budgétaire du trésor et aux faibles performances qui caractérisent le secteur de la construction, relève le HCP, précisant que les dépenses d'investissement du trésor auraient fléchi de 10,7%, à fin février 2017. L'investissement en produits industriels aurait, en revanche, poursuivi son affermissement, dans le sillage d'une progression de 13,9% des importations de biens d'équipement et d'une amélioration de 6,6% du flux des crédits accordés à l'équipement, ajoute la même source Légère décélération des prix à la consommation L'indice des prix à la consommation aurait légèrement décéléré à +1,5% durant le premier trimestre 2017, au lieu de +1,8% au 4è trimestre 2016, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Ce ralentissement serait la conséquence du repli des prix des produits alimentaires à +1,4%, après +2,5% au quatrième trimestre 2016, sous l'effet du recul des prix des produits frais, a expliqué le HCP dans sa note de conjoncture du mois d'avril 2017. En revanche, les prix des produits non-alimentaires se seraient accrus de 1,7%, au lieu de 1,3% un trimestre auparavant, tirés notamment par l'augmentation des prix de l'énergie, ajoute le HCP. L'inflation sous-jacente, qui exclut les tarifs publics et les produits frais se serait, quant à elle, légèrement redressée, passant de +1,1% au quatrième trimestre 2016, à +1,3% au premier trimestre 2017, relève la note, ajoutant que la légère progression des prix des services, dans le sillage de ceux des transports et de l'habitat, aurait contribué pour une grande partie à cette évolution. L'économie nationale aurait progressé de 4,3% au premier trimestre 2017, en glissement annuel, au lieu de 1,7% un an auparavant, porté particulièrement par le redressement de la valeur ajoutée agricole, selon la même source.