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2ème session du Conseil national de la Fédération Autonome de l'Enseignement : Hamid Chabat : Les positions patriotiques de l'Istiqlal déplaisent aux tenants de l'autoritarisme
Le Conseil national de la Fédération Autonome de l'Enseignement (FAE) a tenu, samedi dernier à Rabat, sa 2ème session ordinaire sous le signe : « Edifice organisationnel solide pour une action syndicale pionnière » et dont la séance d'ouverture a été marquée par la présence massive des membres de cette instance, venus de toutes les régions du Royaume, et par l'allocution d'orientation de M. Hamid Chabat, Secrétaire Général du Parti de l'Istiqlal, qui a, en particulier, salué la volonté inflexible de poursuivre le combat afin de préserver les acquis et de concrétiser les attentes des travailleurs du secteur de l'enseignement, car, a-t-il indiqué, les problèmes de ce dernier sont nombreux et endémiques, mais le plus important pour la FAE est de faire face à ces problèmes et de chercher à leur trouver les solutions adéquates. Après avoir relevé que les plus graves problèmes qui entravent la marche du pays sont ceux des secteurs de l'Enseignement et de la Santé, le Secrétaire Général a souligné le lien organique entre les actions politique et syndicale du fait que les militants et cadres de la FAE sont également des acteurs clés de l'UGTM et du Parti de l'Istiqlal eu égard à l'engagement jamais démenti, depuis un certain 20 mars 1960, de cette centrale envers le parti, lequel a toujours placé la dimension sociale en tête de ses programmes conformément aux orientations de la première. Il a indiqué, d'autre part, que le Parti de l'Istiqlal ne se laissera pas influencer par les complots et autres basses manœuvres dont il a d'ailleurs constamment été la cible depuis sa création, il y a près de 90 ans, en raison de ses prises de position sincères, claires et constantes car non inféodées ni à l'Occident, ni à l'Orient du temps de la « guerre froide » et parce qu'il a tôt fait de bannir le tribalisme et la discrimination ethnique et clanique et qu'il tire sa force de son attachement à l'identité, aux valeurs et aux constantes nationales, ajoutant que le PI est le seul parti au monde, et pas seulement en Afrique, qui n'ait pas pris la direction des affaires au lendemain de l'indépendance car il a opté pour la monarchie constitutionnelle afin de préserver l'unité nationale et la diversité culturelle et renforcer la stabilité intérieure. M. Chabat a affirmé, par ailleurs, que le Parti de l'Istiqlal ne permettra jamais à l'Administration d'interférer dans ses affaires car ce n'est pas elle qui l'a créé mais, au contraire, c'est lui qui a contribué à sa création et lutté pour qu'elle soit au service du citoyen, ce qui, a-t-il dit, déplaît aux tenants de l'autoritarisme, aux lobbies des intérêts égoïstes et aux bénéficiaires de la rente politique et économique, rappelant au passage que le parti n'a pris la tête du gouvernement qu'en 2007, soit presque 8 décennies après sa création, avec M. Abbas El Fassi comme Premier ministre et que cela a permis nombre de réalisations dans les secteurs tant public que privé, ainsi que l'institutionnalisation du dialogue social, ce dont le parti et sa direction sont très fiers même si l'on n'a pas su les exploiter correctement en temps opportun. Il a révélé, en outre, que le parti a fait l‘objet, en 2015, d'une tentative extérieure de liquidation mais que la vigilance de ses militants et militantes et le sens des responsabilité de son Conseil national l'ont fait avorter et a rappelé, à ce sujet, que le parti a pris, en 2015 et 2016, des positions très courageuses, notamment lors de la session de son parlement du 16 mai 2016, en se rangeant aux côtés des partis nationaux démocratiques ajoutant, que le PI ne tiendra aucun compte des directives lui enjoignant de faire partie ou non du gouvernement, car seules ses instances décident de ce qu'il faut ou ne faut pas faire et que ce sont ces dernières qui ont décidé de participer au prochain cabinet afin de barrer la route au « parti que l'on connaît » et qui cherche à faire régner l'autoritarisme au pays, soulignant que l'autorité, à travers gouverneurs et walis, est intervenue massivement lors du scrutin du 4 septembre en vue de minimiser l'audience du Parti de l'Istiqlal au profit du « parti que l'on connaît », ce qui a été réédité encore le 7 octobre dernier mais plus violemment à seule fin de combattre les partis nationaux sérieux, à leur tête l'Istiqlal. Le S/G du parti a affirmé que la mission de ce dernier présentement est de préserver la stabilité du pays et de défendre l'intégrité territoriale, l'institutionnel monarchique et les institutions du Royaume, soulignant que le « parti que l'on connaît » fait planer des menaces sur l'intégrité territoriale et l'unité nationale du Maroc et que le peuple ne permettra à quiconque d'aller à contre courant et de se prononcer pour l'autodétermination du Sahara marocain ou que les vaillants habitants du grand Rif soient comparés aux Kurdes. Sur un autre plan, le S/G du parti a indiqué que le blocage au niveau des négociations en vue de former le gouvernement n'est le fait ni du chef de ce dernier, ni de Hamid Chabat ou de l'Istiqlal ou du PJD, et que tout le monde sait que c'est le « parti que l'on connaît », qui est derrière cette situation, appuyé en cela par des partis n'ayant aucune autonomie de décision, et que l'Istiqlal n'est point un parti qui court après les sièges et les portefeuilles, mais un parti nationaliste qui lutte pour une vie décente au profit de tous les citoyens et que ce « blocage » ne va pas tarder à trouver une issue, rappelant que SM le Roi a appliqué la méthodologie démocratique en désignant le prochain chef de l'Exécutif trois jours seulement après la proclamation des résultats des élections, mais que les lobbies semblent avoir un avis différent et opposé à l'option démocratique puisque s'accrochant à la défense d'intérêts égoïstes à travers la mobilisation de partis administratifs au point que le parti de l'administration semble devenu plus puissant que cette dernière qui l'a pourtant créé, avant de conclure que le Maroc traverse une étape très délicate du fait des manœuvres de ceux qui ne veulent aucun bien à ce pays et en mettant en garde contre le danger du blocage de la formation du gouvernement sur la situation sociale, économique et politique du pays, tout en insistant sur la nécessité de rester solidaires et unis face aux tentatives de diabolisation.