Ces derniers jours, plusieurs personnes, notamment des femmes et des jeunes, se sont plaintes d'agressions corporelles avec vol à main armée, plus exactement de couteaux aux lames acérées. Les malfaiteurs agissent généralement le matin dans les quartiers loin du centre ville, quand des femmes fonctionnaires ou autres se dirigent à leur travail, ou le soir, quand ils surprennent des personnes esseulées, que se soit en voiture, à moto ou à pied. Le cas de ce professeur universitaire, qui se trouvait dans sa voiture, à proximité du site d'Ain Asserdoune, quand il fut surpris par deux individus cagoulés et armés de grands coutelas, représente un cas typique de la situation sécuritaire qui prévaut à Béni-Mellal. Au Moment où il a voulu démarrer pour échapper à ces agresseurs, ceux-ci ont brisé les vitres des portières droite et gauche et, menaçant le pauvre homme de leurs armes blanches, ils se sont emparé de son téléphone portable et de son portefeuille. Dans le quartier Taqaddom, ces malfrats s'attaquent généralement aux femmes et aux jeunes filles pour les délester de leurs sacs à main et/ou de leurs téléphones portables. Les éléments de la Sûreté Nationale et ceux de la Gendarmerie Royale fournissent des efforts louables pour mettre hors d'état de nuire ces ennemis de la société, mais ces hors la loi changent constamment de tactique et sont mobiles, se déplaçant partout, hantant tous les recoins de la ville, ainsi qu'en dehors du périmètre urbain. C'est pourquoi une mobilisation est nécessaire, que soit de la part des citoyens, qui ne doivent pas manquer de déclarer ces agressions et signaler les présumés suspects aux autorités sécuritaires, que par les éléments de la Sûreté Nationale et ceux de la Gendarmerie Royale, afin d'assurer sécurité et paix pour nos concitoyens dans la ville d'Ain Asserdoune et dans ses alentours.