Dimanche 4 octobre 2015 à Salé, au cinéma Hollywood, à 10 heures, au menu non pas une première cinématographique où encore le Titanic, mais l'assemblée générale extraordinaire. Une assemblée provoquée par les présidents des clubs et ligues, et ce, en vertu de l'article 18 alinéa 2 des statuts de la FRMBB, et en conformité avec la loi 30-09. Le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mostafa Aourach, risque de ne pas diriger les travaux de l'assemblée générale extraordinaire. Une première! Puisqu'il s'y oppose énergiquement à sa tenue, puisqu'elle est provoquée par les opposants à son système de gestion (financière & juridique), ceux qui veulent déstabiliser la fédé. On peut vraiment y croire, si aujourd'hui le basket-ball baigne dans l'euphorie, ou encre si le président de la FRMBB a tenu l'assemblée des exercices 2013-2014 et 2014 -2015, si l'équipe nationale avait atteint le podium africain, si la gestion financière de la fédé n'était pas laborieuse, si au sein du Comité Directeur on ne déshabille pas Jean pour habiller Paul, et si, et si... mais avec les si, on peut inventer des scénarios alternatifs pour le futur à partir d'hypothèses conceptuels. Maintenant, nous en sommes où nous sommes aujourd'hui ...Aujourd'hui, ici et maintenant que nous allons tous dire: STOP ! Car la situation est mauvaise et sent le roussi. Le basket-ball ne doit pas continuer à vivre couché ou de ramper comme une chenille. Le basket-ball doit se mettre debout pour aller de l'avant. Alors pourquoi cherche-t-on à déjouer la tenue de l'assemblée générale extraordinaire, dans la mesure où : primo, elle répond aux statuts et à la loi 30-09, secundo, sa tenue est plus que jamais dans l'intérêt du basket-ball national. Un basket-ball qui plonge d'un jour à l'autre dans la confusion la plus totale. M. Mostafa Aourach, le 18 janvier 2014, quand il a affairé les destinées de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, ce n'est pas par le trou de la serrure, ni par la petite porte, ni par la fenêtre qu'il a les a eues, mais par la grande porte, à l'issue d'un scrutin démocratique par 97 voix pour la liste qu'il conduisit sur les 185 bulletins de vote contre 83 voix contre la liste conduite par M. Ahmed Mernissi, alors que cinq bulletins sont nuls. Alors Pourquoi, aujourd'hui, on veut jeter la bouteille à la mer, ou vouloir passer entre les gouttes de la pluie ? Au moment où le basket-ball, et qu'on se le dise tout haut, est paralysé par des réprimandes internes au sein d'un Comité Directeur issue d'une liste qui l'a conduit à la présidence de la FRMBB. Le basket-ball national, par la voie de l'assemblée générale extraordinaire, va, et sans aucun doute, franchir une étape importante de son Histoire, les demandeurs de la révision des textes de la Fédération Royale Marocaine de basket-ball agissent dans l'intérêt commun de cette discipline. Ces nouveaux statuts désormais vont éclairer le chemin obscur d'une discipline en proie de doute, d'une Fédération minée depuis plusieurs mois par son manque de transparence dans le dénouement de certains dossiers, un projet de mise à niveau du basket-ball national peineux, une fédération qui gouverne avec des statuts non approuvés ni par les clubs, ni par les ligues, ni par le ministère, ni par la FIBA, une fédération qui, depuis deux saisons, n'a pas tenu son assemblée générale ordinaire. Cautionner une telle situation, c'est cautionner l'anarchie juridique qui sévit au basket-ball national et de l'anarchie née la tyrannie, et de la guider la balle au panier vers un chaos total, et là, on ne suppose pas que le ministère de tutelle, ni le CNOM, souhaitent que la situation chaotique que connait le basket-ball national depuis plusieurs mois perdure, ni encore le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mostafa Aourach. Un homme qui, depuis son arrivée à la tête de l'instance fédérale, ne cesse de calmer haut et fort qu'il est là pour appliquer les règles du jeu, une loi qui régit le basket-ball national, combattre la corruption sportive et morale. Pour le bien du basket-ball national, la révision des statuts s'imposait, et plus que jamais, mais en plus, pour répondre aux recommandations faite, par la FIBA, et ce, depuis belle lurette au président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mostafa Aourach, sans oublier ceux du joueur en suspend depuis août 2014, pour que les statuts qui administrent le basket-ball national soient revus. Tourner le dos à l'assemblée générale extraordinaire, c'est tourner le dos aux textes qui régissent la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, chose que personnellement je n'y crois pas, surtout ceux qui aiment la grosse balle orange, les défenseurs de la bonne cause, pour que la grosse balle orange sort de sa léthargie, pour une identité nouvelle. Dimanche, la famille du basket-ball national, et sans pour autant regarder les couleurs des yeux des uns et des autres, primordialement doit mettre fin à tout ce qui bloque actuellement la bonne marche du basket-ball national. Bref, trouver un label qui permet au basket-ball national d'affirmer un nouveau bond en avant. « Vous voulez vous aimer ? Aimez-vous donc dans les autres, car votre vie est dans les autres, et sans les autres votre vie n'est rien ». (Pierre Leroux).