Accuser, verbe du 1er groupe. Le verbe accuser est transitif en direct. Depuis trois mois, dans le milieu de la balle au panier, le verbe accuser se conjugue au passé, au présent et au futur, pour voir le torchon brûler entre le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mostafa Aourach, et sept membres de son bureau, avec une mention spéciale pour son trésorier général, M. Mostafa Jdaini, et son adjoint, M .Nourredine Beloubad. Sur une radio privée, le président tout en se lavant les mains sur le volet financier de la Fédé, en dénonçant sa mauvaise gestion financière, et si aujourd'hui, quelqu'un doit donner des comptes, c'est bel et bien le trésorier général et son adjoint. Aussi, le président sort de son écurie un nouveau cheval de bataille, l'entraineur Camerounais Lazar Adingono. Le faux bond dudit entraineur, est dû aux manœuvres perpétrées par des personnes, afin de perturber la préparation du team national, touchant au passage les joueurs avant et durant l'Afro-Basket 2015. De l'autre côté, on clame haut et fort, que le président de la fédé refuse de leur fournir les pièces justifiant les dépenses faites par le président de la FRMBB. De quoi ajouter du plomb dans l'aile du basket-ball national. A l'en croire, M. Mostafa Aourach, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, est miné par la machination de personnes mal intentionnées, et que la participation du team national à l'Afro-Basket 2015, s'est faite à l'usure, après que le trésorier général adjoint a refusé de signer certaines dépenses, et le fait de demander la tenue d'une assemblée générale extraordinaire, a pour but de déstabiliser le processus de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. C'est triste d'entendre cela de la part du président de la Fédé, lui qui est homme responsable, majeur et vacciné, mais dans une Fédération qui applique ses règlements généraux, seule une décision sortant de son bureau donne droit à son exécution. Est-ce le cas ? Le président de la fédé a le droit de demander des comptes, mais pourquoi a-t-il gardé longtemps le silence à l'écart du trésorier et son adjoint ! Aussi pourquoi n'a-t-il informé l'opinion publique, après la volte-face de l'entraineur Camerounais, il y a trois mois. L'argent de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, qui n'est autre que l'argent des contribuables. Cet argent où est-il allé ? Un argent que tout le monde se dit qu'il n'a pas vu la couleur. Par ailleurs, dans les coulisses de la fédé, on parle des retraits en argent destinés pour l'achat des cadeaux, des dépenses faites à Guelmim et à Nador lors de la phase finale de la Coupe du Trône et du Championnat (2013-2014), jusque là non justifiées. Aujourd'hui, nul ne sait comment vit financièrement la FRMBB, ni qui fait quoi. L'opinion publique a le droit de savoir, et plus que jamais, qui se trouve dernière la non venue du Camerounais Lazar Adingono pour s'occuper du team national, ou encore qui gaspille sans sommation l'argent du basket-ball national. Le temps urge, il n'est plus aux accusations à distance, mais pour lever le voile sur les gens qui par leurs agissements mal sains, poussent la balle au panier vers la dérive, des gens qui adressent un courrier rempli de fautes. Aujourd'hui, tout le monde reconnait que le basket-ball national est plein de fautes, il s'écrit de plus en plus mal. Le ministère de tutelle va-t-il enfin prendre un peu de son temps pour corriger la feuille de route du basket-ball national ?