*Vendredi prochain, et en parallèle avec la sixième édition du tournoi « Assadaka », un match de gala va être organisé entre les anciens de la Ligue de la Chaouia et ceux de la Ligue du Centre. Et là, on verra avec le plus grand plaisir les Siwane, Hachad, Fahmi, Founane, Hasnaoui, Babania, Harras, Hassouni, Yahya, Saïdi, Houari, El Oufir et bien d'autres noms qui ont fait la gloire du basket-ball national, se donner à nouveau devant le cercle sur l'aire de la salle Mamoum. Par la suite, tout ce beau monde aura à partager la rupture du jeûne avec les sociétaires de la Maison d'Enfants d'Akkari. Une rencontre conviviale, mais donatrice envers des enfants privés de la chaleur familiale. « Allah ne fait pas perdre la récompense des bienfaisants ». *D'après les coulisses de la fédé, le point de discorde au sein du Comité Directeur, n'est autre que certaines décisions que prend son président à l'insu de bon nombre de son bureau. Aussi bien pour le choix de l'entraineur, comme pour celui de son adjoint, ou encore le retour à dix équipes pour le championnat « Elite » avec trois joueurs sur la feuille de match, et on en passe. *Le spectacle avant la formation. Et c'est le moins que l'on puisse dire, après que le président de la Fédé autorise l'utilisation de trois joueurs étrangers par les équipes. Si le bureau actuel de la fédé prône pour le spectacle, et dire que le président de la fédé dans le projet qu'il a présenté avant son élection, après analyse il trouve, s'est posé la question suivante : Comment faire pour assurer la relève des 2175 joueurs séniors ? Et quel impact aura-t-il sur le niveau des équipes nationales ? Sans commentaire. *Et si on instaure du côté de la fédé, l'arrêt « Africano » similaire à l'arrêt « Bosman », autorisant les équipes d'inscrire non pas trois joueurs sur la feuille du match, mais cinq joueurs étrangers et pourquoi pas dix, l'essentiel qu'ils soient africains. Et croyez-moi, sur le plan financier ça va couter moins aux équipes. Les joueurs subsahariens sont moins payés que les joueurs nationaux. *Mardi à la salle Mrissa (Salé), après la finale des cadets, le rideau est tombé sur le championnat de la Ligue du Centre 2014-2015, avec comme lauréats, le club du MSR chez les benjamins et les minimes, l'ASS chez les cadets et les espoirs. Voilà une ligue qui, par la volonté de ses composantes, a honoré le timing de son programme, et ce, malgré l'absence de la subvention que loue d'habitude la FRMBB aux ligues. *Déjà la saison dernière, en championnat, les équipes avaient le droit d'aligner sur l'aire de jeu deux joueurs étrangers, et le spectacle était dans le rouge, avec des lacunes techniques et tactiques. Quels que puissent être les efforts de ceux ou celles qui vendent ou le revendent pour persuader les amateurs de la balle au panier, qu'avec l'apport de trois joueurs étrangers, le championnat sera d'un meilleur niveau spectaculaire. Nous manquons de technique, surtout dans la distribution du jeu, et de bonnes cachettes hors de la zone, et ce n'est pas l'apport du joueur étranger qui va résoudre le problème, M. le président de la fédé, mais grâce à la formation, le basket-ball national depuis toujours bénéficie de ressources extraordinaires. Le mal du basket, pour ne pas dire du sport national, avec l'inexpérience des uns et des autres, on veut quelquefois aller plus vite que la musique. *A beau mentir qui vient de loin. C'est le moins que l'on puisse dire pour ceux ou celles qui affirment que le basket-ball national est dans une période faste, quant au team national, tout baigne dans l'huile pour lui, et le groupe « Maroc » connait une symbiose comme jamais, avec, et pour la première fois, un médecin à son chevet, et un chargé de matériel, Bonjour Abdelghafour, et Hafid. A l'entendre, comme si l'eau n'a jamais coulé dans les robinets du basket-ball national. Et dire que la grosse balle orange a connu depuis l'indépendance bien des heures de gloire à commencer par le titre de champion d'Afrique en 1965 et les Jeux Olympiques de Mexico en 1968. Lorsqu'on ne connait pas l'Histoire, on s'abstient. *Ça se corse au sein du comité directeur, et ce, après la lettre adressée par le Trésorier général, M. Mostafa Jdaini et son adjoint M.Nouredine Belouabad, au président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M.Mostafa Aourach, lui demandant de mettre à leur disposition tous les documents comptables accompagnés de chéquiers et relevés de compte bancaire, et ce, depuis le 18 janvier 2014. Le présent courrier tient de lettre de mise en demeure pour eux. *On ne le cessera pas de le dire chaque fois que l'occasion se présente. Oui, les pensées et les prières des composantes du basket-ball national en particulier et du sport national en général, vont vers les deux icones du basket-ball national, le Dr Yousri Hammouda et Hassan Alami. Du courage mes amis, avec la maladie personne ne sait ce qui va se passer dans le futur, mais il faut être conscients d'une seule chose, garder foi en Dieu en ce mois sacré du Ramadan, le Dieu Tout Puissant va vous combler de sa protection divine. *La passion qui réunit les composantes du basket-ball national, que l'on soit membre fédéral, membre d'une ligue ou d'un club, est une chose qui n'est pas rémunérable, puisqu'on est dans un contexte sportif amateur. C'est le moins que l'on puisse dire pour deux membres fédéraux qui touchent de la part de la fédé un salaire de 5000,00 pour l'un et 7000,00 dhs pour l'autre. Alors pourquoi on paie les uns et pas les autres ? Aussi sur les statuts de la fédé, on ne trouve point article qui stipule qu'un membre fédéral doit toucher un salaire, et puis membre fédéral n'a jamais été une fonction salariale. *Le basket-ball national qui a été et reste la première discipline sportive à offrir au Maroc son premier titre africain en 1965. Désormais, cette discipline n'est plus synonyme de titre, ni de progrès mais d'un hangar ou chacun instaure ce qui lui semble, avec un manque de cohérence, d'objectifs et de directives. Pour voir ainsi, le basket-ball national d'une saison à l'autre patauger dans les interruptions. Et c'est dommage. *Samedi, le mythique club de la capitale administrative, le Moghreb Sportif de Rabat, a tenu sous la présidence du Dr Kamal Ben Omar, et en présence des sympathisants du club, son assemblée générale ordinaire. Outre l'abrogation des rapports (moral & financier), les points concernant l'avenir et la restructuration du club, pour un meilleur espace pour les jeunes qui ne cessent d'affluer, aussi le moyen pour renflouer les caisses du club, en clair trouver un partenaire économique pour accompagner le nouveau projet du club « Rouge et Vert ». A la fin, le Dr Kamal Ben Omar a été reconduit à l'unanimité. *Les préparatoires vont bon train du côté du comité qui chapeaute le premier camp d'été qu'organise, du 27 juillet au 1er août 2015, le Moghreb Sportif de Rabat. Un forum que veulent les responsables du club, la base pour fédérer les pratiquants actuels et futurs, développer la formation en l'adaptant aux nouveaux besoins, pour renforcer la qualité et faire face à la demande. A signaler que ce premier camp d'été est en partenariat avec l'Ambassade de France. *Les sélections de la Tunisie et de l'Egypte ont pris part du 27 juin au 5 juillet au championnat du monde U19 qui s'est déroulé au Canada, aux côtés des USA, l'Espagne, la Croatie, la Turquie, la Grèce, l'Italie, la Chine, la Corée, l'Australie, l'Argentine, la Serbie, la République Dominicaine, l'Iran et le Canada. Voilà ce qu'on appelle le blé qui lève chez nos voisins. A signaler que le titre est revenu aux USA vainqueurs de la Lituanie (79-71), la petite finale est pour la Turquie vainqueur de la Grèce (80-71). *Malgré que le bureau fédéral n'a pas donné son accord définitif pour que le team national des U16 prend part à l'Afro-Basket prévu du 12 au 16 juillet à Madagascar, le président de la Fédé contre toute attente s'engage pour faire participer les U16. On n'est pas contre à ce qu'on soit présent dans le concert africain, mais envoyer un groupe qu'on tire à la sauvette, un groupe qui s'est fait taper sur les bouts des doigts lors de la phase éliminatoire, et ne doit sa participation qu'à l'invitation de la FIBA-Africa. Eh oui, l'essentiel est de participer, pour se dire demain que le basket-ball national voyage.