En somme, tous les ingrédients nécessaires sont réunis aujourd'hui, pour provoquer une assemblée générale extraordinaire.Le manque d'objectivité répétée associée à une désorganisation connue au sein de l'instance fédérale. La question est posée avec acuité, charge à aux responsables des clubs et ligues d'en prendre l'entière responsabilité, sans oublier le ministère de tutelle ou encore le CNOM, car la vérité a commencé à submerger le mensonge, et ce, depuis l'affaire du MCO, ou celle de la licence délivrée illégalement à un joueur comme étant de nationalité marocaine, alors qu'il n'avait pas les documents qui le prouvent, un règlement du championnat qu'on change inopinément, ou encore la non approbation des statuts et règlements non seulement par les clubs et ligues, mais la FIBA, sans oublier les membres fédéraux, puisqu'ils n'ont reçu le projet des statuts que lors de la réunion du samedi 27 juin 2015. Lors de la dernière réunion du bureau fédéral, le Président corrige une faute par une faute, en annulant le système du championnat avec huit clubs, alors que les équipes ont la possibilité d'inscrire sur la feuille de la rencontre trois joueurs étrangers au lieu de deux, pour plus de spectacle, SVP, laissez-moi rire. Voilà une fédé avec un bureau fédéral quasiment décimé, puisque plus 3/4 des postes sont à couvrir ne dispose pas la capacité de fonctionner, de diriger fautes de compétences (bonjour la loi 30-09). Aujourd'hui, du côté de la fédé, il faut avoir le courage de dire, que le basket-ball est en crise suite à des décisions irréfléchies et irresponsables, sous d'autres cieux cette situation n'aurait pas perduré.Aujourd'hui, le président de la fédé, contre vent et marée, persiste et signe par des décisions sortant de sa propre imagination, et non du projet qu'il a présenté lors de son élection.Ajouter à cela, le choix aventureux et tardif du sélectionneur national, et ce, à deux mois du début de la phase finale de l'Afro-Basket, espérons pour le team national que le choix du président, ne se transforme pas à son tour en cauchemar pour le basket-ball national, à Tunis il n'y a que du lourds. Les composantes du basket-ball national semblent exaspérer de la situation du basket-ball national. Un basket qui perd de jour en jour du terrain. Alors, jusqu'à quand le ministère de tutelle va continuer de fermer les yeux, ou de faire le dos rond sur la situation actuelle du basket-ball national, lui le bailleur financier de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball ? Pour une discipline qui n'a rien gagné depuis son titre africain, en 1965, et sa participation aux JO de Mexico 68, ça donne vraiment à réfléchir. Au sein des composantes du basket-ball, y a-t-il une volonté sincère pour éviter à la grosse balle orange nationale de sombrer une nouvelle fois dans l'impasse, éviter un malaise qui risque d'anéantir le peu d'espoir qui lui reste pour rebondir à nouveau.