Après la lettre adressée le mardi 17 décembre 2013 par la FIBA au président du comité provisoire, M. Kamal Hajjouj, indubitablement, disons-le tout haut, ce n'est pas demain que le basket-ball national va retrouver son équilibre culturiste. Oui, une fois encore, la balle au panier est dans l'œil du cyclone, à titre liminaire, de souligner que la suspension immédiate de la FRMBB par la FIBA est une décision qui été jugée comme nécessaire par le bureau central de la FIBA suite à l'interférence directe du ministère de tutelle dans les affaires de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball en violation des dispositions statutaires de la FIBA. Mais il semble que la nouvelle décision de la FIBA n'est pas tributaire seulement à cause de l'interférence du ministère de la Jeunesse et des Sports, mais aussi par la plainte déposée devant les tribunaux administratifs par la FRMBB à l'encontre du ministère de tutelle, et qu'une première audience était fixée pour le mercredi 18 décembre 2013. Aussi, une taupe aurait informée la FIBA de l'existence d'une prétendue d'alliances politiques entre certains membres du ministère de tutelle avec des anciens membres de la FRMBB, qui, depuis des années, cherchent à déstabiliser et affaiblir la Fédé et ses membres élus. Pour précision, lors de l'assemblée générale 2010-2011, seul le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mohamed Dinia, a été élu, par contre le restant du bureau a été copté par le même président. Donc, la FIBA va continuer ses investigations pour élucider la situation du basket-ball national, mais en attendant de voir plus clair, elle ne peut, malheureusement, pas reconnaître la légitimé du comité provisoire. Aussi, malgré la suspension de la FRMBB, cette dernière reconnaît toujours le Dr Mohamed Fouad Amar comme président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Mais la FIBA, est-elle au courant, tout d'abord, que le Dr Mohamed Fouad Amar, n'est pas le président la FRMBB, mais membre du bureau fédéral à qui le président M. Mohamed Dinia a délégué ses pouvoirs ? Une délégation dont le Dr Mohamed Fouad Amar s'est désistée il y a quelques mois. Aussi, pour l'opinion publique, et jusqu'à la tenue de l'assemblée générale élective, le Président de la Fédération Royale Marocaine de basket-ball n'a toujours pas rendu public sa démission. Mais que disent les statuts qui gouvernent le basket-ball national, chose qu'ignore peut-être la FIBA : En cas de vacance, il est pourvu à une nouvelle élection du poste vacant, lors de l'Assemblée générale suivante. En cas de vacance empêchant le comité directeur de prendre des décisions, il est procédé à la convocation d'une assemblée générale ordinaire pour élection aux postes vacants. Le mandat des membres ainsi élus prend fin à la date à laquelle devait expirer normalement celui du membre remplace. En cas de vacance du poste de président de la FRMBB, il est remplacé provisoirement par le président délégué, ou à défaut par le 1er vice-président ou le deuxième vice-président jusqu'à la plus proche assemblée qui procède à l'élection du président pour la période restant à courir du mandat de l'ancien président. Toutefois, la représentation de la FRMBB en justice ne peut-être assurée, à défaut du président, que par un mandataire agissant en vertu d'un pouvoir spécial. La décision prise par la FIBA soulève aujourd'hui plus de questions qu'elle ne résout les problèmes que connaît le basket-ball national. La question qui se pose cependant et de manière tenace : Comment va réagir aujourd'hui le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Ouzzine, devant cette nouvelle décision de la FIBA, lui, qui, devant la chambre du parlement, avait déclaré qu'il va gérer le sport national selon la loi nationale. Depuis deux ans, le basket-ball national a été ponctué de tristes feuilletons, qui ne sont ni mexicain, ni hindou, ni turc, mais made in morroco, et c'est la jeunesse nationale qui absolve la note des errements jusqu'à présent injustifiés de ceux qui dirigent le basket-ball national, ou ceux ou celles qui refusent d'enterrer la hache de guerre. Ce n'est pas avec les beaux discours qu'on va faire sortir le sport en général et le basket-ball en particulier de sa torpeur. Les règlements eux-mêmes sont mal faits. Soyons justes, pour une fois, les circonstances atténuantes ne manquaient pas au sein du basket-ball national. Une discipline qui avec les temps qui courent perd de son identité et bien évidement en ressources, la fédération par elle-même de son organisation, ses structures, ses besoins ... Bref, le basket-ball national est entrain de perdre du terrain. Loin de toutes les considérations qu'on peut imaginer, les composantes du basket-ball national doivent mettre en avant l'intérêt du basketball national au détriment de leur intérêt personnel. Aussi, il temps pour que M. Mohamed Dinia sort de son silence pour mettre fin à une situation des plus confuse, un homme que le 22 novembre 2010 a été élu, à l'humanité, nouveau président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Lui qui ce jour là a assuré qu'il sera à la disposition de la famille du basketball national pour consolider les acquis réalisés par l'ancienne équipe dirigeante du bureau fédéral. Messieurs qu'on se le dise tous, le basket-ball national est dans une phase critique.