Le Royaume du Maroc confirme, encore une fois, être une «référence» en Afrique en matière d'organisation d'événements sportifs, a estimé le secrétaire général de la Confédération africaine d'athlétisme (CAA), le Sénégalais Lamine Faty. Après la réussite à «100%» des 19èmes championnats d'Afrique disputés en août dernier à Marrakech, la cité ocre donne un nouveau rendez-vous aux athlètes et confirme, une nouvelle fois, la marque de confiance dont jouit le Maroc pour «lancer le défi de l'organisation d'événements d'envergure internationale, ainsi que d'une reconnaissance explicite à l'égard de l'histoire de l'athlétisme marocain qui est jalonnée de grands succès», a dit Lamine Faty. Cette compétition se déroulera sans doute dans de bonnes conditions et sera couronnée de succès, a-t-il indiqué rappelant que le Maroc est connu pour son accueil chaleureux et son hospitalité légendaire. Et d'ajouter que la ville de Marrakech en tant que destination touristique des plus prisées à l'échelle mondiale, dispose de tous les atouts en termes de logistique, d'accueil, d'hébergement et d'infrastructures pour réussir cet événement phare de l'athlétisme mondial, a-t-il fait savoir. «C'est un très grand honneur pour l'Afrique d'accueillir cette compétition pour la deuxième fois. Mais au-delà, il y a aussi les enjeux. L'Afrique doit reconquérir ses titres qu'elle a perdus au cours des deux, voire trois dernières éditions. C'est un enjeu de taille. Ensuite, il faut faire en sorte que des talents puissent se révéler», a-t-il relevé. Interrogé sur la place du sponsoring dans le domaine de l'organisation, le SG de la CAA a confié que l'instance africaine s'inspire des modèles des cahiers de charges des associations européennes et mondiales pour sécuriser les compétitions majeures et trouver des pays organisateurs qui peuvent s'engager sur le long terme. Et d'ajouter que ces adaptations ont permis d'obtenir l'engagement de certains pays d'organiser les prochaines éditions du championnat d'Afrique de 2016, 2018 et 2020. A propos de la question du dopage, Lamine Faty a déclaré que la CAA s'inscrit dans la dynamique annoncée par l'association des Fédérations internationales d'athlétisme (IAAF), et applique les mêmes règles qui sont en vigueur dans les compétitions nationales et internationales. S'agissant de l'inscription du Meeting international Mohammed VI, étape de l'IAAF World Challenge, dans le calendrier de la Ligue de diamant (Diamond League), qui se décidera en novembre prochain à l'occasion d'une réunion de l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), le secrétaire général de la CAA a émis l'espoir de voir le Meeting international Mohammed VI faire partie du prestigieux circuit de l'IAAF. Depuis sa première édition en 2008, cet événement a connu la participation d'une pléiade de champions olympiques et mondiaux. Le Meeting international Mohammed VI sera en lice pour l'entrée dans le calendrier de la Ligue de Diamant (ex Golden League) aux côtés des meetings de Rio de Janeiro (Brésil), Pékin (Chine) et Ostrava (République tchèque). Sur ces quatre meetings du circuit IAAF World Challenge qui ont été «observés» cette saison par le coordinateur de la Diamond League à l'IAAF, Petr Stastny, deux d'entre eux pourraient bientôt rejoindre le circuit.