Arbitrage : La critique permanente et la contestation systématique sont un mal du basket-ball national. Tout le monde est mécontent de tout et de rien, tout le monde se cache de moins en moins pour le dire. Arbitre ! Avant de te lancer dans ce genre de sport difficile, pense à ce que représente la fonction. Elle représente la justice et la vérité. Basket : Pas du grand basket cette saison. Tout le monde s'accorde donc à reconnaitre que le niveau technique des équipes a beaucoup baissé et on a perdu du terrain ces dernières années au niveau de la formation. La preuve, les joueurs voyagent d'un club vers un autre. Conférence : Depuis les assises nationales organisées il y a une dizaine d'années à la ville de Meknès, on n'organise plus de conférences au sujet de l'avenir du basket-ball, le promouvoir et le développer dans les quatre régions du Royaume. Division : Pour la 1ière fois depuis la saison 84 -85, le championnat du Maroc, en première division, s'est joué avec deux poules de huit, loin de la béatitude du football. Mais, vu les circonstances qu'a vécu le monde du basket-ball national, son départ, le championnat n'a pas connu l'engouement escompté. Essaouira : La cité des Alizées a vu naitre le basket-ball en 1912, une ville où la grosse balle orange est, par excellence, son poumon sportif, à travers elle le sport respire. Cette année, la ville d'Essaouira a placée sur le plateau final sa formation de l'Amal (garçons et filles). Avec en prime le titre de champion du Maroc chez les Dames, le 2ième après celui de 2010. Formule : Cette saison, une formule de championnat avec deux poules de huit a été adoptée. La saison prochaine, celle de deux poules de sept sera optée, pour passer, lors de la saison 2015-2016, à un championnat élite composée de huit équipes et un championnat de la 1ère division avec 10 équipes. Une formule pour donner à nos internationaux un paysage solide pour préparer l'Afro-basket 2015. Guelmim : Une 1ière dans les annales du basket-ball national de la plus prestigieuse compétition nationale : la phase finale de la Coupe du Trône s'est déroulée à la ville de Guelmim, porte du Sahara Marocain. Un événement à poinçonner d'une pierre blanche. Homme : Etre homme, c'est précisément être responsable. Et là, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mustapha Aouarch, semble prendre ses responsabilités vis-à-vis des composantes du basket-ball national. Le pouvoir repose sur la raison. Illusion : La fonction d'entraineur est certes un métier, mais, c'est aussi un sacerdoce. Un métier à faire monter très haut, puis chuter et se voir critiquer par le premier venu. Se retrouver seul dans un coin de la salle, désespérément seul. Pour un entraineur, gagner est sa seule illusion, l'illusion est hélas son domaine. Jeremy : En recrutant cette saison Jeremy Anderson, les responsables de l'A.S.S. ont fait la bonne pioche. Sur l'aire de jeu, Jeremy détale comme un lapin. Par sa technique, il a amené au groupe Slaoui une autre mentalité dans le jeu. Jeremy peut jouer aussi sur les postes un et deux, consistant dans le jeu grâce à de bons fondamentaux. S'il opte pour une nouvelle saison avec le club de la rive droite de Bouregreg, le titre 2015 ne risque pas de changer de lieu. Kilomètres : Les équipes ont disputées les phases finales de la Coupe du Trône et du championnat en parcourant bien des bornes, de Tanger en passant par Meknès, Salé, Essaouira pour arriver à Guelmim et d'Essaouira en passant par Salé, Meknes, Tanger et Al Hoceima pour arriver à la ville de Nador. Durant, les équipes ont parcourues une moyenne de 2500 kms. Ligue : Depuis quelques saisons, le rôle des ligues est de plus en plus discret, pour ne pas dire déficient, alors qu'elles ont pour principal objectif le développement de la pratique régional du basket-ball, l'élaboration des objectifs quantitatifs et qualitatifs, à valeur ajoutée, l'amélioration et l'accompagnement des clubs en matière de formation, ainsi que la coordination des projets événementiels de la F.R.M.B.B. A bon entendeur, salut ! Médiatisation : Depuis toujours, les médias (presse écrite et audiovisuelle) occupent une place prépondérante dans le monde sportif. Mais, il se trouve qu'au sein de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, on a du mal à faire valoir ce qui se trame au sein du basketball national : cette situation ne date pas d'aujourd'hui, caractérisée par une médiatisation insuffisante vers le grand public et un retard assidu des informations. Comment agir et à qui s'adresser ? Nationale : Pour avoir une équipe nationale forte, il faut avoir un championnat de haut niveau. Sinon, on va continuer à jouer les seconds rôles dans le concert africain, pour ne pas dire, il faut moins parler du team national. Optimiser : L'Objectif majeur du Président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball est d'optimiser l'utilisation des ressources existantes et rechercher de nouveaux moyens, d'agir auprès de l'Etat et des Collectivités locales pour trouver d'autres formes d'aides. Autrement dit, le basket-ball national risque de ne pas bouger d'un pouce. Passion : La passion qui réunit les gens autour de la grosse balle orange est un état d'esprit qui n'est pas palpable. Avant d'avancer des propos à caractère financier, il faut, au premier abord, chercher à arrêter et à planifier comment sortir le basket-ball national de sa léthargie, qui visiblement a pris du temps. Qualité : Honnêtement, la qualité du spectacle fourni par les équipes est très disparate aussi bien au niveau technique que tactique. Un basket, disons-nous, le tout haut de celui tiers-mondiste, avec des renforts étrangers, dont la plus part n'est que de second acabit. Renaissance : La Renaissance Sportive de Tanger aura été la révélation de ce championnat 2014. Annoncée par la quasi-totalité des médias comme promise pour la seconde division, l'équipe tangéroise a fait rouler sa mécanique dans le bon sens pour occuper, avec brio, une honorable troisième place. Saïd : Après un passage à l'I.R. Tanger, l'A.S. Essaouira, la R.S. Berkane avec qui il remporta le championnat national, en 2012, puis le M.C. Oujda, le natif de Salé, pour son retour au bercail, réalise la passe de deux : Coupe du Trône et championnat 2014. En clair, un retour gagnant de Saïd Bouzidi. Télévision : Pour voir un match de basket-ball, il faut se rendre dans les salles, du moment que la télévision ne donne pas une très grande importance, dans ses programmes, à la retransmission des rencontres du championnat du Maroc. La preuve : le vendredi, lors de la finale du championnat du Maroc Dames, elle a abrégé la retransmission de la rencontre C.O.D.M-A.S.E, pour passer celle du football féminin entre l'A.S.F.A.R. et Khenifra. Un manque d'accompagnement qui taxe les clubs en matière de sponsoring. Union : On parle de la communication interne ou externe, de la formation, d'un basket-ball national qui cherche son identité, du basket au niveau scolaire, de ressources, des licenciés, des structures, des besoins...Bref, sans l'effort de tous et la contribution des uns et des autres, le basket-ball national aura du mal pour bondir à nouveau vers l'avant. W.A.C. : Incontestablement, le club de la métropole, champion en titre, est le grand absent de la phase finale. Une absence due à une erreur d'ordre juridique, du moins faisant preuve d'amateurisme, en raison de l'alignement d'un joueur non qualifié. Et c'est dommage ! Valeur : Valoriser l'image de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball et renforcer son positionnement au niveau Arabo-africain. Devenir le sigle symbole du basket au Maroc. Un long chemin attend les pontifes de la grosse balle orange ? X comme inconnu : Des inconnus, des points d'interrogations, des mystères, il y en a forcément plein de choses à résoudre pour que le basket-ball national puisse affirmer son bond en avant. Ya Hasra : Comme disait la chanteuse Oum Khaltoum « Goul Li Zâmane Yargâa Ya Zamâne ». Par le passé, les amateurs de la balle au panier trouvaient du plaisir à suivre les péripéties d'une finale du championnat du Maroc et celle de la Coupe du Trône. Ce qui n'est pas le cas cette année, puisque le spectacle, fourni par les finalistes, n'a pas franchi la barre de la moyenne, malgré la présence, sur le parquet, d'une belle brochette de joueurs de talent. A Nador ou à Guelmim, on était bien loin des fameuses finales des années 70, 80 et 90. On se dit à la saison prochaine pour une finale émotionnelle et haute en couleur. Zakaria : Le natif de Safi, l'index pointé vers le public : c'est ainsi, à chaque panier à trois points marqué, que Zakaria Mesbahi salut les supporters de l'A.S.S. Zakaria a forcément le don de cette capacité à réussir les tirs les plus fantastiques derrière l'arc. Il fait partie de la génération des meilleurs shooteurs du championnat national, de la trempe des Houari (F.U.S.), El Guerch (C.M.C.), Hachad (W.A.C.), El Oufir (F.U.S.), H'Cina (M.E.C.), Abid (M.E.S.).