Samedi à la salle Ibn Yacine, les Hachad, Alaoui du côté du Widad, Houari, Hasnaoui, El Oufir du côté du FUS, ont suivi avec intention la partie entre le FUS et le WAC. Une partie qui rappelle aux ex gloires du basket-ball national les belles empoignades de la belle époque du basket-ball national, mais celle du samedi était bien loin du niveau technique qu'offrait au public les formations les plus tirées du basket-ball national. Face au WAC, le pivot algérien du FUS Mohamed Harrat avec 34 minutes en temps de jeu, il a été un poison permanent pour la défense casablancaise avec 33 pts sur les 59 pts réalisés par son équipe soit 55%. Qu'en serait-il samedi du FUS sans la prestation de son joueur. Les statistiques de l'international du WAC, Réda Harras face au FUS, pose plus d'une question sur la valeur actuelle du joueur aussi bien sur le plan physique que technique : 1⁄4 au L.F (25%), 1/8 dans les tirs(13%), 2 rebonds, 7 pertes de balles. Un jeune joueur averti en vaut deux. Après une première mi-temps exemplaire sur le plan tactique, au retour sur le parquet le coach du WAC, devant errements de ses joueurs, il a totalement perdu de son latin tactique, puisque son groupe ne va réaliser que 4 points durant le troisième quart-temps et sur lancers-Franc S.V.P. A leur sortie de la salle Ibn Yacine, les supporters du FUS n'ont pas manqué de soulever le problème du recrutement au sein du club. A vrai dire, les nouvelles recrues du FUS sont loin de répondre aux attentes du public, pour ne pas dire apporter un plus au groupe. La rencontre FUS-WAC c'était aussi la partie du gâchis au niveau de pertes de balles, 30 pour le FUS contre 29 pour le WAC. C'est beaucoup pour des équipes réputées par leur basket alléchant. Si le championnat de la première division a pris son départ, ce n'est pas le cas pour celle de la deuxième ou encore de la troisième division. Il semble que du côté de la fédé on n'a toujours pas trouvé la bonne formule pour pouvoir lancer l'entre-deux. Sans pour autant douter de la valeur morale des uns et des autres, la commission des arbitres doit faire en sorte d'éviter la désignation pour les rencontres les arbitres qui appartiennent à la même ville pour ne pas dire des ex du club. Un point qui n'a pas manqué de faire grincer l'entourage du FUS au sujet de la désignation d'Aziz Mabrouk face au WAC. Dans une saison sportive, il y a le mercato estival et hivernale, mais cette année pour le basket-ball national il y a le mercato open. Puisque les clubs continuent de recruter tous azimuts du moment qu'aucune date n'a été fixée par la fédé. Il ne faut pas s'étonner si une équipe aligne un nouveau joueur le jour de la finale. Enfin, le courant électrique est rétabli à la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, et ce, dit-on grâce au concours de la direction du complexe sportif Moulay Abdallah. Lors de son passage sur la chaîne d'une télévision nationale, le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mustapha Aourach, l'année 2014 va être une année de transition pour le basket-ball national. Espérons une transition vers un avenir radieux. En attendant 2015, le nouveau patron du basket-ball national pour l'opinion publique, doit faire savoir et faire valoir ce que compte faire la FRMBB, ou encore comment développer une stratégie-Média et valoriser l'ensemble des futures manifestations. Surtout lorsqu'on déclare que le basket-ball national va se hisser au niveau des gros bras du continent. Enfin, la ville de Tanger aura son derby, et ce, à l'occasion de la quatrième journée du championnat en poule Nord, pour la première fois dans les annales du basket-ball national l'IRT va croiser le fer avec la RST dans une partie qui, et sans aucun doute, ne va pas se jouer avec le dos de la cuillère. Après une première expérience mi-figue, mi-raisin, il y a trois saisons avec l'Amal d'Essaouira, l'ex international marocain et natif du Danemark, Akhinouchou est de retour au pays pour porter les couleurs de la formation de l'Oriental, le MCO. A Fès on se demande qui se trouve derrière le vol de l'appareil des 24 secondes, alors que les portes de la salle du 11 Janvier n'ont connu aucune infraction. Ironie du sort, c'est la deuxième fois que se produit ce délit, à l' occasion de la visite de la Renaissance de Berkane. Après la défaite de l'Amal d'Essaouira sur son parquet face à l'ASS, les voix s'élèvent à la citée des Alizées, de peur à ce que leur équipe ne connaisse le même sort de la saison 2009-2010, la saison où le club souiri a recruté tous azimuts, pour sortir finalement les mains vides, pour ne pas dire il a frôlé de peu la chute en deuxième division.