Le championnat de la deuxième division va reprendre ses droits dès ce week-end prochain avec quatre poules composées de quatre équipes : Poule A: IRCH, USBB, USF, AST. Poule B: SM, UST, MSR, ACM Poule C: TSC, RMB, OCK, RCOZ Poule D: COJ, CA, CSBA, KACM. Les deux premiers de chaque poule joueront le play-off. Chose promise, chose due. C'est le moins que l'on puisse dire après que le bureau fédéral que préside M. Mustapha Aourach a fait marche arrière au sujet du règlement des frais d'arbitrage pour les équipes de seconde et troisième division. Un aveu qu'avait donné le président lors de sa campagne. Les présidents des clubs de la seconde division auraient demandé une audience au bureau fédéral pour s'expliquer au sujet des frais des arbitres, et l'assurance des joueurs. Une demande qui n'a pas eu d'écho du côté de la fédé, pour ne pas dire une lettre morte. Pour trouver une sortie au gèle de la FRMBB par la FIBA, le Président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Mustapha Aouarach, accompagné du membre fédéral. M.Nourredine Boulabed, se sont entretenus avec le Président de la FIBA, M. Yvan Mainini. Après la réunion, il semble que le dégèle est sur la bonne voie, dans la foulée la fédé est invitée à prendre part au congrès de la FIBA prévu sur la rive du Bosphore (Turquie). L'ex international marocain, natif du Danemark, Akinouchou, ne va pas faire des vieux os avec le Mouloudia d'Oujda, et ce, après que les dirigeants Oujdis ont résilié son contrat, et ce, pour avoir refusé de reprendre le jeu face au Chabab Rif d'Al Hoceima. Son passage en 2009 sous les couleurs de l'ASE, n'est pas aussi brillant. Saison terminée pour l'international camerounais du Chabab Rif d'Al Hoceima, Christian Bayang, victime d'une fracture au niveau du tibia. Une perte pour les Rifains qui aspirent cette saison à une place sur le podium. Provocations, contestations et intimidations. Des scènes, hélas de plus en plus courantes dans nos rencontres. Si la commission des arbitres ne place pas des barrières, le climat risque de devenir délétère à plus d'un titre, quand les enjeux deviennent importants. L'heure n'est plus aux belles promesses mais à la sobriété. L'arbitre doit appliquer partout le même règlement. Le rôle du délégué de la rencontre est toujours mal défini. Les observateurs de la balle au panier estiment que sa fonction se limite le plus souvent de veiller à ce que les équipes règlent les frais des arbitres et officiels de la table. Aussi, ils se posent la question suivante : combien de rapport reçoit la commission des arbitres de la part des délégués relatant le manque au code des hommes en gris, ou encore les gestes de l'arbitrage, ses déplacements par rapport aux actions du jeu, des gestes qui doivent être précis et sûrs. Une pensée pour le colonel Abdelkrim Guelzim et doyen des arbitres nationaux, à qui nous souhaitons, au passage, une très bonne santé, et de garder l'œil sur la balle au panier. Pour mémoire, en 1965, il officia avec feu Ben Jilali du CMC, la rencontre comptant pour le premier tour de la coupe d'Europe des clubs champions, entre le Real de Madrid et le club Suédois de Göteborg, puis en 1966 celle qui opposa le Benfica de Lisbonne et le Honved de Hongrie. Aussi, le colonel Guelzim occupait plusieurs postes au sein de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Pour certains observateurs de la grosse balle orange, le recrutement cette année de l'AS.FAR de trois joueurs américains est une première dans l'Histoire du club. Mais la réalité est autre, puisque la formation des Militaires avait enrôlé en 1962 l'Algérien de Bel Hassan, en 1963 l'Américain John, en 1987 le Tunisien Imad et le Mauritanien Mallé, et cette saison le trio américain que compose Willyams, Champman et Cook. Il faut remonter à la saison 86-87 pour voir la formation des Militaires remporter sous la direction du légendaire feu Abderrahmane Bouanane un titre majeur, c'était lors de la finale de la Coupe du Trône face au WAC (74-67). Cette année, pour le retour de la formation des Militaires à la cour des grands, le colonel Boubker El Ayoubi n'a pas hésité de mettre les petits plats dans les grands. En clair, la physionomie de l'AS.FAR s'est totalement métamorphosée en ce début de la saison. Les observateurs de la balle au panier sentent que le groupe FAR a l'envie de réussir une bonne saison. L'avenir nous dira plus sur l'AS.FAR version 2014. Après les équipes de l'USM, le CSC, et l'Alliance, l'AS.FAR est le premier club marocain à prendre part à une Coupe d'Europe avec une équipe composée uniquement de joueurs nationaux, c'était en 1964 face au club italien d'IGNIS de Varese. A cette époque et pour assister à la rencontre qui s'est déroulée au palais de la foire à Casablanca, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball présidée alors par M. Mohamed Alami a mit en vente 6000 billets au prix de 6 dhs aux points : zone toto foot, au passage Sumica, Brasserie Marcel Cerdan, Bar Apollon, Bd Brahim Roudani, et le café de la Renaissance à Rabat .Autres temps, autres mœurs. Et comme disait Oum Khaltoum dans l'une de ses chansons « Gool Li Zamane Iyargâa ya Zamane ». Lorsqu'on saisit, à l'issue d'une assemblée démocratique, le poste du président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball avec un programme clé en main, qui s'étale non pas sur quatre ans, mais sur dix ans, tout est donc en place pour aller de l'avant et que l'horizon est donc dégagé pour la grosse balle orange, et, dans la foulée, le basket-ball national s'ancrer de nouveau dans le gotha du basket-ball africain. Mais voilà et à la surprise des observateurs, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball n'a pas été invitée par le ministère de tutelle pour signature du contrat d'objective. Et pour cause, dit-on dans les coulisses du ministère, la fédé n'a pas encore finalisé son programme. Autant en emporte le vent, et c'est le moins que l'on puisse dire. Une fois n'est pas coutume. Mais pour la commission sportive, depuis le début du championnat, il n'y a pas une journée où on ne change pas la programmation des rencontres, si ce n'est pas l'horaire, le jour de la rencontre. Sans commentaire. Le joueur barcelonais, l'américain Jacob Pauline, en championnat face à Valladolid, a établi un nouveau record dans les shoots à trois points dans une seule rencontre, en réalisant 12/15 (80%) avec un temps de jeu de 23 minutes. Une rencontre qui s'est soldée par la victoire des Barcelonais sur le score de 111-66. Le natif du pays de l'Oncle Sam ce jour là, avait bien la main chaude. Les insuffisances qualitative et quantitative de l'encadrement pose gros problème de formation de nouveaux talents. De ce fait, on voit de moins en moins de joueurs de qualité technique qui émergent dans la cour du basket-ball national. La preuve chaque année on aperçoit les clubs réputés par le passé par la formation des jeunes recruter à gauche et à droite pour faire face aux aléas de la compétition. C'est avec un très grand plaisir qu'on a revu l'emblématique dirigeant du FUS et ancien arbitre fédéral, Abdelhamid Ben Jamaâ, qui pour l'occasion passe le grand bonjour à la famille du basket-ball national, aussi il n'a pas manqué de donner des nouvelles de son frère et légendaire capitaine du team national dans les années 60, Abdelhafid, dont les supporters fusssites gardent en mémoire le panier qui qualifia pour la première fois le FUS en finale, c'était en 1965 face à l'AS.FAR. Une finale que le FUS perdit contre le Wydad de Casablanca (67-56) entrainé à l'époque par feu Bernard Ladjaj. L'Histoire du basket-ball national retiendra.