A la prison de Tanger, les détenus peuvent regarder Al Jazeera qui n'est certes pas une chaîne de divertissement comme Géo ou Escale qui peuvent chanter « kéttati jamila wa smouha Namira », mais par rapport au pénitencier de Hay Salam, menu amélioré, des détenus sont obligés de regarder soit la Une avec son journal incontournable pour voir où on va, soit et la Deux qui mêle les histoires de sang et de son dans un décor à la Ruquier qui porte maintenant un pendentif qui le rend moins créatif, déjà qu'il a un humour lourd, bientôt il portera une boucle d'oreille pour attirer l'attention sur ces changements, depuis qu'il a compris que des lecteurs ne peuvent plus le voir en peinture avec son air de satisfait dans son surfait. stop. Les sucreries originaires des Asturies et de toute l'Espagne qu'on nous refile chez moul zariâa qui a trouvé une pépite en or dans ses commandes de la Souika – grand boulevard animé jusqu'à 22 h - peuvent être décoiffantes. Moul l'accajou, recommandé pour la santé, ne vérifie même pas la date de péremption – quand il y en a – de la halwa achetée par Jawad et Salmia qui avalent la hlawa les yeux fermés. stop. Rive droite. Rue Boutouil, dans l'ancienne médina, qu'on rejoint maintenant en venant de Rabat par un réaménagement à la San Francisco, qui n'en a que le nom, il y a un hammam, qui fait parler de lui. Il y aurait dans ce hammam, un trou qui permet à des criminels moins suniques que Dutrou, de filmer des pauvres femmes nues en train de se laver. Si les autorités laissent faire, les clientes n'auront plus qu'à changer de hammam tant qu'à faire. A suivre. stop. Rectif. Il fallait lire dans le flash Google aussi important qu'un Etat souverain, tout terrain « Silicone Valley » et non autre chose. stop. La MAP. A l'occasion de la fête nationale de son pays, Sa Majesté le Roi félicite le président de la République de Nauru, sans préciser où ça se trouve ! Ça s'appelle de l'info incomplète car même des universitaires de Cadi Ayad ou du Souissi, ne savent pas où se trouve Nauru république en Polynésie, ce que ne précise pas l'agence de Si Bennouna qui avait le goût du détail à une époque où la censure b'taille taille, était omniprésente rue Yamama. stop. Tanger veut faire de l'ombre à Marrakech écrit Ali Abjiou qui présente les atouts de la ville du Détroit avec brio. Mais franchement quel rapport peut-on établir entre la ville rouge carnin et Tanger prête à s'envoler pour Cadix. C'est vrai que la nuit à Tanger est pétillante dans des endroits qui déjà, faisaient déplacer les r'batis, les bidaouis et les fassis mais chaque ville a sa spécifité et la ville de Ibn Tachfine, jouit du soleil presque toute l'année à part les orages venus de l'Oukaïmeden – l'Ouka pour les snobs qui fumaient Anfa ou Louka - qui a fait dire à Stéphanie Jacob de « L'Economiste » que la saison hivernale bat son plein que la chaîne américaine CNN vient de classer F6 sur 100 meilleurs stations au monde Mais ni CNN, ni Stéphanie Jacob, n'ont vu You Tube – ce qui est ahurissant – on a vu le 2 février des bagarres autour du télé ski, des images qui font pouffer de rire. A voir sans hésitation. Ensuite Tanger a son charme avec ses vents et ses pluies qui ne feraient pas d'elle la porte de l'Europe, si elle n'avait pas ces caractéristiques qui ont incité Paul Bowls et autre Brian Gysin à habiter à deux pas du grand Socco, le Morocco d'antan. stop. Dis-moi comment tu te comportes avec ton portable je te dirai qui tu es. Chapeau à ceux qui répondent à tous les appels même ceux qui enquiquinent et qui donnent l'envie de prendre la quinine. Mais comprenons ceux qui refusent de décrocher même s'ils n'ont pas les mains sur le volant. Mais en règle générale, le portable a classé les hommes par catégorie et gloire à ceux qui préfèrent répondre par message, histoire de ne pas laisser leur correspondant dans le brouillard. Mais, disons que ceux qui jouent les muets éternels, sont à plaindre et nul ne souhaite être à leur place. Parce que ceux qui appellent et qui tombent sur un roc dans le Maroc d'aujourd'hui aussi froid que février qui tarde à partir pour laisser la place aux gazouillis du petits oiseaux du matin des magiciens. Certains considèrent que ne pas répondre, c'est mal poli, une tare qu' accorde la modernité numérique. En ajoutant que « li ja ldarek, ja laârek ». C'est-à-dire qu'on ne ferme pas sa porte à celui qui vient frapper bab Allah. Mais difficile à faire avaler la pilule à ceux qui n'ont pas de mois difficile et pour qui le niet est la solution un peu trop facile, et ça donne une mauvaise impression de la personne qui croit s'en laver les mains avec un portable minable. L'idéal c'est de répondre et de dire les quatre vérités à son correspondant borné au lieu de laisser sonner ou alors d'éteindre son bidule ridicule qui n'est pas humain même s'il rend service à l'humanité. stop. Affaire Ben Barka que les jeunes branchés sur Google ne connaissent pas, qui survolent la photo du professeur Mehdi, avocat de la Tri, parce qu'ils ignorent de qui il s'agit. Cette fois c'est l'avocat Maurice Buttin qui a été condamné pour violation du secret professionnel alors que depuis des années les violations, sous une forme ou sous une autre, du secret pro ou amateur, ne se comptent plus quoi qu'il en soit Tounsi mêlé de près à cette affaire décapante, doit jubiler de son Buttin traîné devant les juges de Lille où on lit pas spécialement Le Conte de Lisles. stop. Elle n'intéresse pas les linguistes encore. Il s'agit de la aâransiya, cette darija hramiya où ça consiste à écrire l'arabe dans les messages sur son portable, en caractère latin, du français qui ferait rougir les grandes figures de l'Académie française où ne siège pas toujours des sommités. Cela donne zaekader pour dire Abdelkader et hram alik pour dire hram...Si bien qu'on finit par rigoler avec un langage prompt à batifoles. On remarque que la bataille d'Hernani autour de la darija, ne soulève pas la âaransiya qui n'est pas passée par la knissiya. stop. L'OCDE recule.Elle renonce à ses chiffres lapidaires qui ont effrayé cadres et manutentionnaires. L'OCDE dresse son propre constat et érudie minutieusement les raisons derrière ce « clash » économique accéléré par une presse économique au service des lobbys lugubres. Les enseignements du chaos mondial ont été largement débattus lors du Forum de Paris-Casablanca Round le 5 février dernier. « L'incapacité à prévoir et à anticiper, c'est là la première grande défaillance dévoilée par cette crise », avait lancé Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et des Finances ». L'OCDE n'est pas la seule à relever des erreurs de prévision, mais aussi des études du FMI ont mis en avant une corrélation négative entre les erreurs de prévisions de croissance du PIB en 2010-2011 dans ses perspectives de l'économie mondiale du printemps 2010 et les projections d'assainissement budgétaire durant cette période. Sans oublier la Banque Mondiale mise au pied du mur de la honte qui existe toujours sur la route côtière qui cache des bidonvilles où le niveau de vie n'est pas déplorable. stop. Rumeurs qui ne donnent pas de tumeurs de l'estomac que des illuminés rêvant de lumière soignent avec du potiron cuit à la vapeur et foul gnaoua qu'on ne recommande pas au Festival d'Essaouira, devenu Festival des musiques du monde au lieu de rabâcher sur l'air de Sidi Mimoun et Lalla Mira qui aurait pu envoûter Mira Brenkridge, un film culte chez les têtus qui ont leur revue qui passent en revue les têtes bien faites. Rumeurs qui tournent autour d'une éventuelle arrivée de Lahlimi à la place de Benkirane qui quittera le tirane en chantant «A Yamna ajini fi lamane». Mais une rumeur reste une rumeur qui a un droit de cité comme une nouvelle confirmée. stop. Il ne fait pas bon être écologiste en Russie, surtout pendant les Jeux Olympiques de Sotchi où Moscou cherche à scotcher ceux qui ont la gueule ouverte comme le militant écologiste Euguéni mis en taule pour 15 jours – le temps que les Jeux prennent fin – parce qu'il avait osé critiquer le coût des travaux des tremplins et des structures d'accueil alors que la région manque de moyens structurels. Au Maroc, ça n'intéresse personne pas même Fatima Alaoui qui s'est imprégnée d'écologie, bien après le cri d'alarme du Collectif Er-Ribat au début des années 80 quand les poules portaient des minis, dans la journée et non pas uniquement le soir comme aujourd'hui à l'Amnésia qui ferait bondir les noctambules de Malaysia. stop. Privé de chèque un citoyen durant dix ans, dix ans de travaux forcés, comme s'il avait tué John Fitzerald Kennedy – Robert était un copain du Maroc du temps où il a honoré le vernissage d'Abdelkader Benkemoun dans la Gallery américaine sur l'Avenue Allal Ben Abdallah. On prive un citoyen marocain de chèque parcequ'un fournisseur véreux a présenté un chèque à la banque, sachant parfaitement que le compte de sa victime était vide et qu'il allait être fiché pour 10 ans. On ne prive pas pourtant l'économie de «Rawaj» formule nationale sublimée au plus haut niveau. Alors veuillez svp lâcher les bribes pour que les hommes catalogués ne vivent plus de bric et de bribes. stop. Toujours au top, la Tour Hassan et son restaurant marocain aux mille senteurs, dans un décor de mille et une nuits, revu et corrigé et le Golden Tulip dont la Brasserie marie la tradition et la modernité, service impeccable chez les deux. Un détour également à l'Entrecôte où la vieille cuisine se fait dans les vieilles marmites Ipsos, sauce garantie de la blanquette de veau. stop. A lundi.