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Télégramme
Publié dans L'opinion le 06 - 05 - 2013

Incorrigible ce moka qui embarque dans l'estafette de la baladia un mikhali en laissant sa « carrossa » en pleine rue, comme si quelqu'un allait venir pour récupérer le deux-roues qui sert à ramasser des bouts de carton et des bouteilles en plastique, revendus chez les recycleurs de Akkrach.
Le mikhali qui a du mal à trouver une mikhala en ville, comme au temps des terrains nus à deux pas des avenues, a été conduit à Aïn Atig, centre social où survivent des personnes âgées la h'bib la r'him qui ont tout perdu, sauf la dignité. On n'avait jamais encore vu un mokaddem priver un sans-abri de son outil de travail car il n'y a pas de sot métier. stop.
La femme du concierge qui nettoie un appartement vide, dont le sol est tâché de peinture, passe à la vitesse supérieure. 200 dh, à prendre ou à laisser, dit-elle au célibataire qui n'a pas le choix. Ces femmes du « Mokef » - qui demandaient moins -, avaient l'impression de faire un sit-in à Bab El Bouiba – il fallait lire Bab Er-Rouah inondée et non Bab El Had, photo Guy Rottier – avant la tendance des sit-in qui aurait charmé le Living Theatre qui avait séduit Tayeb Seddiki, devenu silencieux, comme le portable d'Henri Dutilleux, qui n'en avait pas... stop.
Finalement, la montagne n'aura pas accouché d'une souris. La journée mondiale de la liberté de la presse a été une occasion opportune non pas pour parler de ceux qui ont fait fortune dans le milieu avec des éditoriaux douteux, mais de faire le point sur la situation de la profession sans illusion au Maroc, depuis que les réseaux sociaux ont renversé les vapeurs de ce hamam sans kbab.
A retenir. Moujahid, le président du syndicat, a cette fois parlé haut et fort, sans provoquer des renforts, dans un métier où les pros dînent avec des navets comme le guezzar, le boucher, qui n'a pas l'oreille bouchée, qui vend tout à ses clients et qui ne ramène rien à la maison pour le dîner des enfants. Moujahid a dit : « Il n'est pas raisonnable que les responsables s'attendent à ce que le travail des journalistes se limite à la couverture des événements officiels et des festivités ».
Si c'est bien formulé, on ne sait pas de quelles festivités il parle. De moins en moins de mot d'ordre pour faire descendre de la montagne les ruraux pour l'inauguration du centre des tisserands de Tissa. Il n'aurait pas à dire : « C'est pas raisonnable », car il y a des événements incontournables que les journalistes doivent couvrir, quand il s'agit d'événements d'utilité publique.
Concernant la liberté d'expression qui aurait stagné dans les grands débats de société sur les chaînes publiques, Mouj est on ne peut plus clair. Pour Moujahid, « cela ne se limite pas aux chaînes publiques, mais s'étend également à la MAP qui n'accomplit pas effectivement la mission qui lui est assignée ». stop.
C'est un vrai Conseil de guerre que les réunions concentrées autour du prochain Mawazine. Avec le temps, le sécuritaire a appris à tout prévoir, le prévisible et l'imprévisible qui fait sauter les fusibles quand on ne s'y attend pas. Le drame d'Al Nahda que notre journal avait prévu, pas prêt d'être oublié, a endeuillé des familles venues fêter un événement aujourd'hui international, même s'il ne branche pas les téloches qui accordent une minute à la mort de Viviane Forester qui a écrit « L'horreur économique « , un livre capital pour mieux comprendre les dessous de la mondialisation et les explications tordues des experts en économie-pandémie qui atteint les torchons qui brûlent entre les détenteurs de chiffres.
Ijtimaâ et non jamaiyaâ, qui pousse Bouchaïb Rmail et son staff de khiat aux nouveaux fonctionnaires imprégnés de psychologie et autres sciences humaines, à faire taire son portable. Des réunions régulières qui indiquent que Mawazine, une réussite qui dépasse le cadre de la capitale, n'est pas une simple fantasia qui attire les gens de la région. Ce qui amusait au début est devenu une affaire sérieuse qui se prépare, dans le moindre détail. stop.
Le Maroc serait candidat à la Coupe du Monde en 2026 quand on recevra du kiwi de Rungis et des flageolets au skinjbir du pays flamand. Après avoir raté le coche en 1994, 1998, 2006 et 2010 qui a fait pleurer Ilham et Driss.
Une candidature en 2026 quand beaucoup d'entre nous ne seront plus là pour voir le Bouregreg, traversé par les premières voitures volantes, sans passer par le pont d'Avignon sur lequel personne n'a envie de danser, alors qu'on traversait le pont Hassan II à pied, en fredonnant des refrains de Brahim El Alami, un pont démoli dans l'indifférence, qui s'intégrait parfaitement avec l'environnement.
Ce flash de la Coupe du Monde a été relayé par le site « Kooora » qui rappelle le défunt « El Kora », du temps où des presbytes porteurs de verres correcteurs, des hebdos la presse arabophone, passaient à la rédaction, sans crier gare, en écartant avec mépris les plumes motivées qui avaien t des choses à écrire. « El Kora » dirigé par un certain Tijani, perdu de vue, comme Isabelle Adjani qui a refusé de jouer la femme de Dominique Straus, un rôle vite accepté par Gérard Depardiou – disent les ricains – qui ne crache dans aucune soupe, la russe la catalane que n'a pas connue Aïtobane qui nous faisait marrer à la Préfecture des seventies, quand un simple mokaddem se prenait pour un caïd sous le bacha Boualem qui a une place à Nice où lon n'a pas encore élu une miss beur, nourrie au jambon beurre halal. « Alal », dirait la pucelle qui veut chasser les Romanichelles. stop.
De l'amazigh – langue qu'on a remarquée dans l'affiche pop de l'UGTM, qui semblait sortir de l'atelier de Andy Warhol – dans les diplômes du baccalauréat scolaire 2012-2013, l'année des fraises – ouvrage introuvable dans les librairies de Rabat, à cause d'un distributeur au service de Chraïbi, nourri au raïbi qui ne vérifie pas les ventes.
De l'amazigh dans les diplômes en attendant des épreuves de bac dans la langue de Khaïr Eddine, qui faisait la tournée des bacs et des rayons à Paris pour voir si ses livres étaient en bonne place dans les drugstores et chez Gibert Jeunes où on ne pique plus le Manuel du bricoleur, depuis que les commerces surveillent tout à Fès, comme à la sortie de la messe de l'église de Nicolas de Charbonnet où les militants racistes en ont fait un rendez-vous sans rendez-vous.
Enfin, n'oublions pas que la NC (Nouvelle Constitution, pour ceux qui ne le savent pas), née un radieux 9 juin, prévoit l'amazigh comme langue officielle et c'est pas confidentiel. stop.
Abdelkebir Rabi qui porte le même prénom que Abdelkebir Khatibi qui a laissé une phrase célèbre : « Au Maroc, on assiste à une reproduction culturelle » qui a donné du fil à tordre et à retordre aux sociologues qui en ont ras le bol du monologue qui ne mène à rien.
Rabi, un passionné du trait et de la tâche, a confié à Sanaa Eddaïf :
« Le désir, il me rapproche progressivement d'un état que je suppose être le bonheur.
Quand j'arrive à la somme de mes idées, j'ai mon tableau et j'ai l'impression que c'est cela le bonheur. Mais cette approche est fugitive. En effet, c'est comme dans une prière : on recommence car l'objet de désir est inaccessible ».
Allahou Akbar... qui a dit que les peintres gardaient le silence comme le message de leur tableau ? stop.
Drôle de notion du service public au centre dentaire de la CNOPS à Hay Salam sur la rive droite où le réaménagement moite suscite de vives critiques. Un adhérent a patienté une heure, pour une urgence, dans une salle d'attente, déserte, pendant que moul snane de service faisait la causette avec le gardien qui a des allures de secrétaire... de Badinter qui, lui, au moins, maîtrise les droits de l'homme. stop.
Rue Tanta, ex-Paul Tirar. Sandro et sa maman ont déposé des pots d'arbustes le long de la Mamma comme au cimetière de San Remo. C'est joli, ça fait écolo, surtout avec le feu de bois qui chauffe la pitzza Stéphanie qui reste fidèle à la fête de l'Ephiphanie, mais ça ne remplacera par le reste au café de la Dolce Vita, fermé définitivement, un endroit historique que des nostalgiques venus de Kiev ou de New York considéraient comme un lieu de recueillement où la voix de Matthieu, plus redoutée que celle de Ivan le terrible, qu'on aimait bien malgré ses coups de gueule derrière Nadir, Jojo et autre maître Albert, retentissait de loin.
Repose en paix Matéo, tu avais déjà chassé les amateurs de capuccino, dans le préau, mais en gardant quand même un bout de café, sans tabac, comme le café en face de la MAP, qui ne sert pas de thé à la menthe... que du Lipton avec une tranche de citron au parfum des vergers bien surveillés par des bergers. stop.
Rabat en fête. Sorties printanières, nuits fraîches où l'on se couvre moins qu'au mois d'avril où, généralement, on ne se découvre pas d'un fil, fut-il d'Ariane. Lundi au Latino, la star, c'est vous, affiche la nouvelle carte d'invitation. Karaoké, qui semble s'essouffler ailleurs, prend ici des notes renversantes. Le mardi, la salsa du Démon de minuit. Salama ! Live, tous les soirs avec Mimi qui veille au grain, en tentant d'encourager la perle rare. stop.
Papillon maintient ses gratins maison dans un quartier où on n'avait jamais goûté du saumon... stop.
Pizza Ricca persiste et signe. Ses salades, à emporter ou sur place, restent inimitables. Toujours copié et jamais égalé, et puis les prix sont tentants. stop.
Recto Verso ne se contentera pas de kefta au bon goût. Une soirée rétro ne sera pas de trop, un dimanche, disent des habitués. stop.
Blanchiment culturel et remplissage. Kharbouche qui a toujours des souvenirs croustillants des années bonheur, contrairement au bonheur de Patrick Sebastien qui hurle comme un forain qui aurait intéressé Edgar Morin, a pris son bâton de pèlerin – à ne pas confondre avec le zoulat – pour dénoncer les faussaires qui vendent chère une copie de Gharbaoui, dont l'expert reconnaît pourtant les défauts. stop.


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