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Télégramme
Publié dans L'opinion le 20 - 06 - 2012

Après le bidonville, le carton-ville des rescapés de Tindouf qui squattent le trottoir à l'Est de la gare de Rabat- ville dont le sort va être réglé incessamment, on parle maintenant de Tenteville, où «lguitoune» de la plage est devenu un abri.
Mais, c'est le carton-ville en plein centre de Rabat qui attire l'attention des touristes qu'on détourne de la place centrale pour les monuments historiques où il n'y a pas de manifs pathétiques, qui reste une préoccupation pour la municipalité qui ne va quand même pas déloger des gens âgés qui touchent une misère après avoir défendu des valeurs sacrées. stop.
Montebourg, qu'on a soutenu ici avant les présidentielles et les législatives, cible les centres d'appels du Maroc ? Ça nous fera mal au cœur, d'autant plus qu'on a vu en lui l'avenir de l'Hexagone.
Pourfendeur de la mondialisation, le ministre français du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'attaque à la délocalisation des centres d'appels des opérateurs télécoms. Il voudrait les inciter (en attendant peut-être de les contraindre) à rapatrier leur activité de gestion de la relation-client dans l'Hexagone. Le gros de l'activité des centres d'appels d'Orange, Bouygues Télécom et SFR est implanté au Maghreb, le Maroc abritant la plus grande partie devant la Tunisie.
Nous avons soutenu Arnaud Montebourg à une époque où personne ne parlait de lui dans la presse du Sud. stop.
La place de Bab El Had, tantôt place Tahrir de nouveau en ébullition, tantôt place « beghrir » – on y vend de tout, en attendant la barbe à papa – n'avait pas été conçue quand on a tout nettoyé pour planter des palmiers, en prévoyant une fontaine un peu crado à cause du manque d'entretien, et un espace pour les enfants, les retraités et les femmes au foyer qui viennent ici pour oublier le coût du loyer.
Durant ce week-end, la place de Bab El Had, fini la place « ma kayn had », a été le théâtre de sit-in qu'on n'avait pas vus depuis les sorties du Twenty. Dès le lundi, les rassemblements se sont poursuivis sur un air de joie cette fois où des manifestants reprennent des slogans qui ressemblent aux « anachide» de la colo de Aïn Kharzouza. La manif à Rabat, sans cocktail Molotov ni canif, est entrée dans les mœurs par la porte de Bab El Had. Elle ne dérange même pas le tram qui provoque des bouchons dans ce croisement où les arrêts prolongés donnent le cafard aux automobilistes, les premiers de la liste des mécontents. stop.
Signe des temps. L'Agence pour l'Aménagement de la Vallée du Bouregreg a envoyé une invitation au vernissage de l'exposition d'un artiste peintre. Dans cette lettre destinée aux médias, Omar Benslimane, directeur Marketing et Communication, précise : « Je vous prie de bien vouloir désigner un journaliste pour représenter votre publication au vernissage de cette exposition et de nous transmettre son identité et ses coordonnées ». Alors qu'il ne s'agit que d'un vernissage ouvert en principe à tout le monde. « Bon, identité » ? La prochaine fois, le service com. demandera son casier judiciaire... stop.
Alors que tous les journaux, même les feuilles de choux, se sont inquiétés des conditions d'hygiène dans les abattoirs de Casablanca où, derrière El Baraqua, le confrère donneur de leçons à Casablanca a ressorti un pavé après les 30 tonnes de viandes rouges incinérées à la suite d'une fuite de gaz, pour nous dire qu'il avait déjà sonné l'alarme. Un rappel mesquin qui a fait sourire la profession. Quand on fait son travail, on n'a pas besoin de jouer les lampistes à chaque fois.
Du coq à l'âne bien qu'on reste dans le même domaine. A Rabat, on a vu pour la première fois sur l'avenue Abdelkrim El Khattabi, après la « knissiya », des bouchers envelopper leur carcasse de viande, accrochée devant leur boucherie qui donne sur une avenue où la circulation ne s'arrête pas, de plastique. Ce qui, évidemment, donne envie aux passants d'acheter du mouton protégé contre les gaz, prêt à se faire cuir sur la « botagaz »... stop.
A l'heure où les gens ne parlent que de la hausse du carburant qui déroute les chauffeurs de taxis comme les conducteurs de taxi-colis et les particuliers, un journal de Casablanca titre sur toute sa une : « Le diesel et le cancer »... Ce qui a fait sursauter des observateurs lucides pour qui rien n'échappe. Est-ce une façon de noyer le poisson dans l'eau de l'oued, ou est-ce simplement un fait du hasard qui fait oublier inconsciemment un fait marquant ? stop.
Le prêtre Massalatin, recteur respecté de la paroisse de la Sainte Résurrection à Rabat : «Nous n'avons pas ici l'intolérance que nous voyons en Syrie et en Egypte où il y a beaucoup de victimes parmi les Chrétiens ». Mais pourquoi, votre excellence, faire des comparaisons avec des pays lointains à qui nous souhaitons une issue réconfortante ? Alors qu'au Maroc, il y a des Marocains qui ne savent même pas qu'il y a une église russe orthodoxe – dont nous avons salué le réaménagement à Bab Tamesna – ou protestante qui ouvre ses portes à la Chorale de Peraudin à côté de la MAP et du consulat de France Simple observation et bonne continuation. stop.
Autres temps, autres mœurs, les directeurs d'hôtel, avec la crise qui sévit, ne s'offre plus de bonus qui donnait autrefois le tonus. Les formules d'économie des énergies et d'économie des ressources, s'accumulent sur leur bureau. Le cas d'un dirlo qui a marié sa nièce aux frais de la princesse, c'est-à-dire aux frais de la Boîte a fait le tour des palaces où le mot de passe est à la fin des audaces et au retour à l'austérité. Ce mariage où on a servi grands plats de la cuisine marocaine, cuisine internationale et pâtisserie à gogo, des cornes de gazelle à la ghrouiba rbatia, et des jus de fruits en quantité considérable, a choqué le personnel qui n'a même pas droit à un gratin de légumes qui ne vaut pas une fortune. Pour laisser une bonne impression le boss, qui n'a pas indemnisé comme il se doit, l'ancien personnel de l'ex-enseigne où il a fait son beurre, raconte ses proches qu'il invite à toutes les réceptions toujours aux frais de la maison qui fait rougir la maison mère à Paris, aurait dû choisir un centre hôtel que celui qui lui offre un salaire en or. Histoire de ne pas donner aux avides de potins, de se venger sur sa voracité l'hôtellerie et son esprit obtus. Dans rien n'échappe à la confrérie. stop.
Tiznit. Les sangliers ravagent les cultures. Mais ne les battues et la chasse n'ont fait main basse sur ce hallouf el ghaba.
Les explications sur cette multiplication restent peu satisfaisantes surtout quand on nous dit que la disparition des panthères a poussé le sanglier à se multiplier. Ah bon, mais depuis combien de décennies on n'a plus vu de panthère dans la région de Tiznit ? Plus d'un siècle. Qu'on trouve une autre conséquence directe du déséquilibre écologique naturel causé par la disparition des prédateurs. Le chacal par exemple qui a disparu il n'y a pas longtemps du beau bled d'autrefois envahi de nos jours par des constructions laides. stop.
Echos des nominations dont on parle. Le chef de la PJ de Rabat Oukhouya qui répond au téléphone... a été nommé chef de la Sûreté de Salé. Un poste de haute responsabilité dans une ville qui n'est plus une petite madina ou le bac a battu des records d'inscriptions. stop.
A l'heure de l'alternance qui fait sortir de la non-chalence, les réfractaires au changement, des férus de siba renversent la vapeur. Ainsi, des chauffeurs de taxi ne se sont pas gênés pour augmenter les tarifs du Maârif au Rif, sans le consentement des autorités concernées à qui ils viennent de faire un pied de nez.
Quoi qu'il en soit, voici les chiffres dont on parle, en attendant des augmentations officielles qui donnent des soucis aux officiels.
Les grands taxis seront majorés de 0,50 DH.
Quant aux petits taxis, le montant minimum de la prise en charge passera de 1,70 DH (2,55 DH la nuit) à 2,00 DH le jour et 3 DH la nuit. Pour sa part, le prix de la course minimale sera de 7,50 DH au lieu de 4 DH actuellement, majoré de 50% la nuit.
Pour ce qui est du prix de la chute, il restera fixé à 0,20 DH tous les 80 mètres. La course entre le centre-ville et l'aéroport sera de 20 DH plus chère. En somme, des augmentations qui permettraient aux opérateurs de faire face à la hausse du gasoil.stop.
Témara. L'équipe de foot féminin qui nous change de la kora sans lendemain, arrive à bon port, en visant la 1ère division. Ne reste qu'un match barrage pour que Omar Bahnini nous invite à faire la fête au club de tennis et de foot qu'il dirige avec acharnement sans l'aide les gens qui comptent dans la région. Tenez bon. stop.
Potins sur le rotin. Madame Benenati envisage de relooker le coin café de la Dolce Vita qui existe avant «La Manna», un café qu'elle trouve ringard. Il ne faudrait pas fâcher Mathieu même s'il n'est plus là. Il a gardé l'œil sur tout. stop.
Amine Demnati, le peintre qui a su gardé, un regard d'enfant sur les formes et les couleurs, à la Miro, Matisse ou Paule Marot est de retour pour le bonheur de ceux qui apprécient sa manière de peindre qui a fait dire à Michel Bouvard que Demnati est un peintre assez secret qui se tient en dehors des mouvements dominants de la peinture marocaine et à Abdellatif Kilito : chacune de ses toiles, tout en étant reliée aux autres par une affinité évidente, à un visage unique, irremplaçable. A voir. stop.
Parabole. Des petits génies Jine Jini chante David Bowie en parlant de Jean Genet, arrive à obtenir des images venues de loin, sans téléphone en fonction, juste la tonalité... même avec une ligne coupée, avec le Trimbox évidemment. stop.
Expo de Lamia Belghiti à la Galerie du Crédit Agricole ou Sijelmassi, Massi Jay l'Settat et Sidi Bennour pour écouter les doléances des fellahs dont le «sawt» cette année est entendu. Lamia Belghiti expose en même temps d'une Yéménite des œuvres d'inspiration pop art sur laquelle on reviendra. stop.
Chez Tamusika, Sabounji, une valeur pour les collectionneurs. stop.
Potins. Vigon et Gad El Maleh chantant sur «TF1» un refrain de Hajja Hamdaouia. La prochaine fois, le duo chantera du Hajja Hlima à la terrasse du Balima... stop.
Quel délice ! «Les larmes amères de Petra Von Kant» sur Arte, ainsi que «Le mariage de Maria Braun» avec Hanna Schygalla, qui était venu à Rabat au Festival du cinéma - avant la mièvre copie – quand on projetait «Adieu Bonaparte» de Youssef Chahine devant un parterre médusé... où Michel Piccoli embrasse des pieds... par passion. stop.


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