Lors du 2ème Congrès national des métiers du tourisme qui s'est tenu à Marrakech et qui a coïncidé avec l'arrivée de Yassir Znagui - décidément tout arrive en même temps : « A l'aéroport de Marrakech, on précise que le prix du taxi vers le centre ville est de 50 dh, mais quand le touriste prend le taxi, le chauffeur en demande 200 ». Mais il n'y a pas que la ville phare du tourisme. Il y a aussi l'aéroport de Rabat où l'on fait également payer un petit trajet avec la même somme. De plus, les chauffeurs, habillés selon leur humeur, ne sont contrôlés par personne. Leurs véhicules ne subissent aucune visite parfois. Ils passent du garage de Souk El Kelb à l'aéroport de Rabat-Salé. Pour le touriste qui débarque, c'est une belle image de bienvenue. Znagui qui n'est pas un novice constatera certainement que tourisme et je-m'en-foutisme ne se conjuguent pas. A suivre. stop. L'ouverture d'une cantine de l'école Madani Sebbar à Tabriquet, subventionnée par l'Agence internationale pour le développement (Aide Fédération) en partenariat avec l'Académie de la région de Rabat dans le cadre de cette chère INDH, est placée sous le signe de la lutte contre l'abandon scolaire. Cela nous incite à rappeler que nous avons évoqué à deux reprises la nécessité d'une cantine, en particulier dans les zones loin de la ville. L'abandon scolaire étant le principal motif, il y a lieu de rappeler que des enfants bien nourris n'abandonnent pas l'école. Mais, au juste, il y a combien de cantines et de réfectoires dans le pays ? Combien d'enfants dans les zones rurales ou dans les périphéries, se contentent d'un morceau de pain avec un semblant de nourriture à midi ? Il ne faut pas aussi oublier les douches et les salles de repos. Une école, ce n'est plus uniquement des tables et des bancs. stop. Le petit commerce Hanouty, qui n'a pas réussi à reprendre la formule de Félix Potin qui attire des clients aussi bien dans les beaux quartiers que dans les banlieues en panne de modèle d'intégration, est en pleine déconfiture. Les franchisés, pénalisés par un système de distribution défectueux que Othmane Benjelloun n'avait pas prévu ce concept innovant au début, manifestent maintenant devant le Parlement devenu la pierre angulaire de toutes les manifs. Nos lecteurs se rappellent que nous avons attiré l'attention au moment opportun sur ces épiceries « in » mais pas fines qui ont raté leur entrée dans les quartiers populaires ou favorisés. On a voulu trop moderniser et on s'est planté. stop. Alors que Barid Al Maghrib, qui n'a pas encore parfumé ses billets de 100 ou 200 avec mesc lil ou la rose du Dadès, améliore ses services bancaires et que Maroc Télécom, en partenariat avec la Banque Centrale Populaire et Attijariwafa Bank, lance un nouveau service baptisé « Mobil Cash « , le secteur bancaire qui voit la manne lui passer sous le nez, n'a pas l'air de s'inquiéter. Ses contre-offensives sont timides à un moment où on n'a jamais vu autant de tribunes libres et de « libres opinions » qui remettent en question ses fondements même. Même El Wali de Bank Al Maghrib a ajouté son grain de sel en critiquant les services où la banque, du commerce intérieur ou extérieur, se sucre à volonté. A ce rythme, les grandes banques vivront encore combien de temps ? Pour commencer, des clients sont de moins en moins confiants. Rappelons que le Mobil Cash permet de déposer et de retirer de l'argent grâce à son portable. Il fait gagner du temps et évite des déplacements en n'entraînant aucun frais de tenue de compte. Vous vous rendez compte ? stop. Bien des Kasbah Tour ne valent plus le détour. Nous parlons ici de ces mini complexes touristiques qui jouent sur l'architecture locale et qui offrent un décor désolant où l'on peint à la chaux, sur des murs en pisé ou en terre glaise, des signes bâtards qui n'ont aucun sens. A l'intérieur – ce qui est moindre – de la Kasbah de fortune comme sur la façade. Evidemment, à la sortie de Zagora ou non loin d'Erfoud, ça n'interpelle personne qui se promènerait en Harley-Davidson. Mais c'est avec des petits détails du genre qu'on finit par appartenir au clan des plus beaux pays du monde. stop. Yassir Znagui, le nouveau ministre du Tourisme, doit remercier le ciel et l'arc-en-ciel qui illumine les cieux. Il débarque en même temps que l'an 2010 où des signes de reprise sont annoncés dans les milieux professionnels. Le pays qui a soufflé le chaud et le froid durant ces dernières années en cédant du terrain à ses concurrents low cost à tous les étages, dispose d'un environnement de rêve à condition qu'il soit bien exploité. Le slogan « Eblouissement des sens » est passé de mode. Il faut revenir à la campagne « Au Maroc, la nature est restée naturelle » tout en prenant soin de notre environnement. 2010 sera une année exceptionnelle où la fin de la crise internationale sera payante. stop. Le journal « L'Equipe » s'est gourré une fois de plus en annonçant que Luis Fernandez allait entraîner les lions de l'Atlas. Le quotidien sportif qui veut tenir la dragée haute à toute la presse sportive bourrée de plumitifs aurait dû prévoir Patrick Hernandez … stop. Dakhla avec son plan ordonné sans bidonville ni souk improvisé avec ambulants au pas lent, qui dénaturent les villes, a accueilli le chanteur franco-arménien Charles Aznavour - qui a marié sa fille à un Nord-Africain - pour quelques jours. La ville de rêve a également reçu Chakib Benmoussa venu se reposer après son départ du ministère de l'Intérieur où il a beaucoup donné. Il y a un temps pour tout. stop. Quand « Télégramme » avait osé poser un regard différent de la presse mondaine, de Paris à l'Aquitaine, sur le couturier Yves Saint Laurent qui a trouvé son bonheur à Marrakech, loin des sentiers de malheur et loin des boîtes moites ou les vertiges de l'escalier de Coco Chanel, rue Montaigne, on a trouvé le moyen de nous taxer d'excessif. Qu'on jette un regard sur le livre paru cette semaine de Marie Dominique Lelièvre qui ne se prive d'aucun sujet tabou … stop. Moins d'ordures dans les poubelles. Les déchets collectés dans les 84 communes de l'agglomération parisienne ont diminué de 3% en 2009, soit une baisse de 73.000 tonnes. Une diminution qui serait la conséquence de la crise économique, en plus du tri des poubelles, dit-on, mais on trie depuis des années à Paris bien plus qu'à Berlin. stop.