Tout en soutenant ceux qui défendent la liberté d'expression de Sanaâ à Tabrouk en passant par Aïn Témouchent, Bizerte, Monastir et Alexandrie, une liberté qui manquait terriblement dans notre monde arabe, devenu majeur et frondeur pour la bonne cause, on peut s'interroger sur les nôtres qui affichent des pancartes genre Lydec dégage ou Aventis dehors. Alors que le combat pour une vie meilleure ne s'arrête pas aux slogans tirés par les cheveux. Qu'on se penche avec un esprit responsable sur les réalités économiques avant de lancer des slogans creux, résultat d'un populisme trop facile. Encore une fois, oui pour le changement dans la sérénité mais pas à n'importe quel prix et souhaitons qu'il ne nous arrive pas ce qui est arrivé à ceux qui ont bien commencé l'alternance avant de tomber dans la démence. stop. Les taxis qui gravitent autour de la gare centrale de Rabat donnent une mauvaise impression aux visiteurs, qu'ils viennent de près ou de Saint Germain – des Près. Non seulement certains ne se contentent pas du prix (5 dh) affiché au départ, mais, de plus, ils prennent deux ou trois courses en même temps. Voyage b'jemla et b'jmil en plus. Le service économique et social de Si Nadir, qui aime travailler sans ghaïta et bendir, devrait mettre un peu d'ordre dans cette place dont le transport est désordonné. Côté bus, Staréo qui ne se croit plus à Bornéo – la réalité est dure – n'a pas encore déterminé les besoins et les demandes de la ville, quand on voit ses véhicules rouler à moitié vides sur des itinéraires soit-disant de haute fréquence pendant que des usagers font le pied de grue dans des abri-bus qui voient un bus sur deux. stop. L'embêtant avec les groupuscules qui réclament plus de liberté, c'est qu'il y a des infiltrés de tous bords qui brisent l'élan des gens de bonne foi. Que peut-on attendre des petits crétins qui mélangent tout et qui affichent une haine inquiétante pour une fraction des hommes ou des femmes à qui ils veulent donner des leçons ? Sur Facebook, on a vu des minus avec des slogans qui n'ont rien à voir avec la liberté d'expression. On savait qu'une manif du 20 février 2011 qui n'a pas les nobles causes du 20 août 1953, était un fourre-tout où il ne manquait que les cartomanciennes et les chasseurs de prime qui dépriment, mais pas à ce point là. stop. Khatfa, Sréka, Kdoub, Lahfa, Jker, t'bendek et autres t'mezkik sans oublier tbaâkik. Les caractères de l'homme qui n'ont pas tous été analysés par Jean de la Bruyère, nous rappellent que l'on n'avance pas dans la clarté. Différents du monde de la corruption qui préoccupe Transparency de Tidas à Nancy, les tares des bricoleurs qui prétendent être techniciens – ioua lach- de la parabole, des robinets ou de l'imprimante qu'ils veulent installer sans CD et sans BD, ne se comptent plus. Des consommateurs qui consomment juste ce qu'il faut sont sidérés par les artisans de la dernière heure qui font honte dans une société avide de réformes, qui a besoin d'abord d'être en forme et de ne pas traîner les pieds en choisissant l'arnaque, le mensonge et le manque de volonté. stop. Eric Zemmour, porteur du virus de la haine, va-t-il quitter la télé des félés après sa condamnation, lundi dernier, par le tribunal de Paris, pour propos racistes. stop. Lundi en fin d'après-midi et jusqu'à 22h et plus, Google comme Facebook étaient difficiles à capter. Le lendemain matin, dès 5 heures, tout est revenu – réseau - comme si de rien n'était. On ne sait pas pour quelle raison à Rabat la connexion-malédiction était problématique, mais on s'est fait du mouron, oui des soucis… en pensant qu'il nous arrivait ce qui arrive en Chine, en Corinchine, à Tobrouk ou au Bahrein qui voit son bhar agité quand on essaie de brouiller les ondes. Mais Dieu merci, dès le mardi matin de bonne heure, on a retrouvé le monde libre… stop. Les échos de la vie carcérale. Dès le lundi matin, c'est-à-dire au lendemain de la manif noyée dans la pluie qui l'attendait au tournant, voyant que la récupération avait encore frappé, les gardiens de la maison d'arrêt où la vie, heureusement, ne s'est pas arrêtée, ont revêtu une tenue de combat comme dans les zones en état d'alerte. De vrais treillis qui ont montré aux détenus que quelque chose d'inhabituel se passait à l'extérieur. Alors que la situation était calme. En fait, les détenus ne regardent ni Al Jazeera live dans el bakhera ni France 24 qui remonte l'escalier d'Odessa quatre à quatre pour créer du grabuge. On ne souhaite pas l'état d'urgence comme chez jari ya jari qui, d'ailleurs, sera levé fin février. Le Maroc a bien résisté aux appels des sirènes, il ne faut pas le préparer au pire. Il est pacifique de nature. stop. Où va l'argent des courses ? Même si des résultats du tiercé offrent des sommes qui paraissent ridicules surtout quand il s'agit au Maroc de « désordre », il faut savoir que le PMUM – retard monstre dans les tableaux des résultats qui fait dire en plus à Google : « Attention, ce site est dangereux et est plein de virus » - a changé ses commissions. Le pari urbain change le taux des commissions prélevées sur les recettes des courses qui sont commercialisées. Un décret publié au BO situe le total des trois types de commissions que le ministère de l'Agriculture est chargé de percevoir à 6,10% des recettes en provenance de l'argent des parieurs hippiques. Le nouveau texte qui entre en vigueur dès cette année a apporté des amendements au vieux dahir de 1935 régissant toujours le pari mutuel urbain au Maroc qui exploite des événements organisés en France tous les jours. Mais ce chiffre ne rassure pas les parieurs qui voudraient bien que tout le pognon qu'ils perdent chaque jour serve à aider les associations caritatives qui n'appartiennent ni aux sœurs Carita, créatrices de beauté, ni à Lalla Ghita. stop. Potins sur le rotin. Ben, réclamé par Tunis, mort ou vif, a été abandonné par la coiffora qui s'est, paraît-il, réfugiée chez Kadhafi. Mais comme ce dernier, le dernier roi des rois, comme il se réclame, est dans de mauvais draps, la coiffora Bent Trabelsi s'est peut-être cachée chez des travestis à la Place Blanche… stop.