Le dimanche après-midi, qui ne devrait pas ressembler à une cour de prison dans Rabat où il n'y a même pas de cinémathèque ni de discothèque pour les jeunes comme le Bowling et la jeunesse PTT du temps des yés yés, reste encore difficile à supporter. Point d'animation, point de vibrations. A moins de se rendre à Tnine Moghan, à Maâmora ou à Harhoura. Mais tout le monde n'est pas motorisé. On ne dira pas vivement dimanche, comme dirait l'autre qui se fait tirer la peau chaque été pour rester dans le coup, mais qui a le mérite de ne pas tricher sur son âge. stop. Si vous fuyez newamer, ils viendront vers vous-même s'ils paraissent rébarbatifs. En effet, les chiffres nous rattrapent toujours.Les entreprises du Masi ont généré un bénéfice de plus de 30 milliards de dh l'année dernière en progression de 8,6%. Un niveau qui ressort en dessous du consensus marché. « Nous avons sous estimé l'impact de la crise en 2008 et 2009. Les entreprises n'ont pas toutes eu les rendements attendus », relève un analyste. Les bénéfices de la cote ont évolué au même rythme qu'en 2009, soit 8,5%. Pour autant, les actionnaires ne profiteront pas pleinement de la hausse. Les entreprises reverseront 64% des bénéfices de 2010, soit 19,3 milliards de DH, au titre des dividendes contre un taux de distribution de 71% en 2009 selon la banque d'affaires CFG Group et 67,4% pour CDG Capital. Pour le compte de 2010, Maroc Telecom devrait distribuer près de la moitié du montant total (9,3 milliards de Dh). Vivendi, sa maison mère, récupèrera près de 5 milliards de Dh. Lafarge (400 millions de dh à Lafarge France), Holcim (281,2 millions de dh à Holcibel SA), MBCI (221,5 millions de dh à BNP Paribas) ou encore Centrale Laitière (162,3 millions de DH à Gervais-Danone) reverseront également une part importante de leurs dividendes aux actionnaires étrangers. stop. La méduse ou « belaa el bed » comme on dit sur les rochers, fait peur. Dimanche dernier, des baigneurs effarés par le nombre de ces monstres marins à la Follara où on se baigne malgré les vagues, ont fui B'har el Kébir, préférant la plage de Sid El Yabouri moins infectée par ce phénomène nouveau. En fait, les jeunes baigneurs paniqués par cet avaleur aveugle sont effrayés à l'idée de perdre leur virilité. Ça provoque aussi une grande rigolade, mais le pire peut arriver. Petite leçon de choses sur la méduse qui ne laisse pas uniquement médusé. Elle n'a pas de cerveau, comme certains bureaucrates, de poumons, de sang ni de squelette. Elle est composée d'eau à 98%. Elle a dans son centre une masse gélatineuse où se trouve sa bouche. Tout autour de son corps, elle porte des filaments, qui contiennent une substance qui, si on entre en contact, provoque une inflammation de la peau. Sa piqûre est sans aucun danger pour l'homme. Cependant, la méduse géante porte un venin mortel. Au centre de son corps se trouve un disque contenant ses organes reproducteurs et qui est de couleur lilas allant jusqu'au mauve. Elle capture ses aliments au moyen de ses tentacules et ces aliments lui confèrent sa forme, autrement elle s'effondrerait. stop. Quand on a annoncé le départ de Abdallaoui de Staréo, un responsable des ressources humaines, évincé comme un chef de rayon de la Samaritaine, on avait deviné que le fond de l'air dans la boîte de bus n'était plus en stéréo. Cette fois, la coupe est pleine et Staréo – 700 millions de pertes après 18 mois d'exploitation – va quitter le Maroc. Au Télégramme, on n'en a raté aucune, du départ en fanfare aux tobès brûlés avant les manifs sans canifs. Dès le départ, il y a eu malentendu entre la mairie de Bahraoui qui n'a pas lu Nina Bahraoui et le protégé de Véolia - Environnement qui n'a plus envie de chanter « Les magnolias » avec des chiffres décoiffants. Enfin, d'un côté, le ministère de tutelle qui n'a pas l'œil uniquement sur Meditel et Untel, nous dit que Staréo s'en va parce qu'il n'a pu respecter le contrat, d'autre part, pour la filiale de la multinationale, les pertes sont énormes. Quoi qu'il en soit, gardon les beaux bus, un acquis pour la ville de Moulay Brahim. Dernier flash. Lundi, les employés organisent une « ouakfa ihtijajiya », une de plus, devant la pauvre Wilaya qui voit ses fonctions s'agrandir. De plus, un préavis de grève pour mercredi, jeudi et vendredi a été lancé dimanche dernier. Ceux qui avaient l'intention d'aller à la mosquée Lalla Soukaïna iront à pied. stop. C'est quand même pas un secret d'Etat. On devrait rendre publique la liste des projets soutenus par nos partenaires européens ou guadeloupéens. En attendant, on ne peut qu'applaudir des deux mains. Dix-neuf nouveaux projets de partenariat entre l'Union Européenne et les organisations de la société civile au Maroc ont été financés en 2010 pour un montant de 73 MDH, a annoncé, à Rabat, l'ambassadeur, chef de la délégation de l'UE au Maroc, Eneko Landaburu. Ces projets touchent notamment aux domaines de la démocratisation et Droits de l'Homme, l'éducation, les personnes handicapées, l'enfance et les jeunes, la femme, le développement rural et la migration, a précisé M. Landaburu qui s'exprimait lors du séminaire de lancement des nouveaux projets de partenariat UE-société civile. « Au Maroc, la relation avec la société civile est au cœur de notre partenariat depuis longtemps », a-t-il dit, ajoutant que « cette relation s'enracine dans la force de proposition et de plaidoyer de la société civile marocaine en faveur de réformes démocratiques et sociales ». Il est bon de le rappeler en ces termes à l'heure où la société civile n'est pas la tasse de thé de certains technocrates phallocrates et peu démocrates. stop. Une cellule d'audit à la préfecture de Khénifra. Qui dit mieux ? Soucieuse de moraliser ses services et de se doter des bases d'une bonne gouvernance et une gestion rationnelle, la préfecture de la province de Khénifra s'est dotée, récemment, d'une cellule d'audit et de contrôle de gestion. L'installation de cette cellule au niveau de la préfecture a eu lieu lors d'une journée de communication. Cette dernière a été également l'occasion pour présenter la charte d'audit qui définit le cadre général des missions et des attributions de la cellule, les mécanismes d'intervention ainsi que la méthodologie et les différentes étapes de la réalisation de l'audit. Cette réunion a permis aux différentes collectivités locales de s'enquérir de la documentation nécessaire à la réalisation de cette opération. stop. Les échos de la vie carcérale. Après l'expérience danoise où des détenus peuvent respirer avec la formule des travaux d'utilité publique, voici l'expérience américaine que n'a pas encore chantée Bruce Springfield, plus courageux que Micel Field qui donne la parole à la Marine Marchande qui doit jubiler en voyant l'interdiction qui ne dévoile rien. L'univers pénitencier au Maroc tâte le pouls de toutes les expériences du monde. En attendant, signalons qu'à la prison locale de Kénitra, les choses changent avec de la musique, du sport et autres temps forts. En plus des cours d'arabe et de français pour tous. A mettre à l'actif de Limouni Mustapha et du raïs Al Maâkal Ben Salah Hamid, dont les actions devraient êtres suivies. A suivre. stop. Malheur à celui qui n'a jamais rien demandé à la MAP qui continue à encombrer son portable avec ses messages d'une lourdeur et de contenance obsolète qui perturbent la vie privée de celui qui les reçoit dès la première heure. Du coup, le persécuté est obligé de supprimer les flashs sur l'Open d'Australie ou la signature avec la Westphalie entre le Weser et le Rhin. Sinon, son portable deviendrait ingérable. Il enlève les nouvelles qu'on ne trouve ni dans «Elle» ni dans «Tel Quel» qui s'en prend aux pauvres arbitres victimes des «sobess» capables de s'en prendre aux tobès. La victime de la MAP enlève flash par flash comme des morpions qui ont disparu comme les poux qu'on ne trouve plus ni chez les ripoux ni chez les petits choux. stop. Ben Allou et Berq Ellil sont au trou. Voilà qui va faire plaisir à ceux qui les ont jugés et grugés avant qu'ils n'aillent en prison. Du grand art qui a dérouté ceux qui ne mettent par la charrue avant les bœufs. Que la justice entre en lice pour faire taire ceux qui veulent envoyer tout le monde en taule. stop. Les voyagistes européens ont le sens des affaires. Tant qu'à faire, ils ne vont pas à chaque rébellion perdre les pédales. Ainsi, pour la Syrie sur laquelle des yeux arabes sont fixés, ces voyagistes, qui ne sont quand même pas des bagagistes fiers de porter les sacs Louis Vuitton, ont attendu qu'il y ait 200 morts dans le pays de Tewfiq Salah - l'auteur du film «Les Dupes» - et Mayada El Hennawy - une voix d'or - pour suspendre les réservations... A Sidi Baz. stop. Un correspondant à Paris qui écrit pour un journal d'ici, dont les correspondants à Béni Mellal ou Tidas sont mieux inspirés, nous dit que Nicolas Hulot, le candidat de l'espoir qui reflète la véritable Europe qui fait peur aux frileux, est le candidat de la frime ! Rien que ça. Alors qu'il apporte un regard neuf sur les élections. C'est indécent, ces analyses légères qui choquent les fins observateurs des Affaires Etrangères d'ici et de là-bas. De l'ingérence, diront les plus sensibles aux indigestions. stop. Lors de WAC-Raja, on a vu côte à côte le coach qui a préféré la tribune au terrain et l'ambassadeur de France à Rabat. Aujourd'hui, les diplomates sont partout. Là où on ne les attend pas. Autrefois, l'ambassadeur ne dépassait pas le Rotary ou les Provinces de France - belle époque ! - la maison de retraite du Souissi où il y a notre ami Yvette et le club de bridge. stop. Potins sur le rotin. On parle encore du vernissage chez «Arcanes» du peintre mondain, père de charmants jumeaux qui s'habillent en tissu soyeux et en daim. Un travail inclassable dont Tahar Ben Jelloun a souligné l'audace et le cachet particulier. Dans la mêlée, on a retenu la présence de Melehi, cheveux blancs et queue de cheval, que Nabil Lahlou au style andalou a déjà portée, Chraïbi sans chapeau comme Fatima Mernissi, la Xavière Gauthier de l'université Mohammed El Khamiss, Jdaïni qui ne cache pas son âge comme les coquets et les coquelets, Ikken toujours aussi calme, Habouli sage et sobre comme une image, Meliani qui pense s'installer à Berlin qu'il connaît déjà, Benaïssa qui fut photographe à Rome pour la FAO avant d'être ministre de la Culture, Habib El Malki qui est passé dans la Galerie en coup de vent, sans oublier Abid Ziadi qui n'en rate pas une... stop.