Décidément, c'est la saison de toutes les complications aussi bien sur le plan juridique et financier qu'administratif. Au moment où l'on doit parler d'une nouvelle donne pour le futur du basket-ball, donnant ainsi l'occasion aux responsables de nos clubs pour préparer dans la sérénité la saison 2013-2014, voilà qu'une nouvelle discorde surgit, et disons-le tout haut, entre d'un côté la commission sportive de programmation, le secrétariat de la fédé et le Rapid Club Oued-Zem (RCOZ). Et ce, à l'occasion du match de barrage qui devait opposer la formation de Oued-Zem à celle de l'Union de Touarga, pour voir qui de ces deux équipes va accéder à la deuxième division. Une rencontre qui, d'après M. Sedki, président du club de Oued-Zem, devait se jouer à mi-chemin, et ce, jusqu'au mercredi, à Casablanca, soit à la salle du WAC ou du CMC. Mais à la surprise des responsables de RCOZ, on leur fait savoir que la rencontre aura lieu à 21 heures 30 à la salle Fath-Allah Bouâzzaoui (Salé). Une décision qui va, selon les responsables du club d'Oued-Zem, à l'encontre de la légalité des chances entre les deux clubs. De ce fait, le vendredi 2 août 2013 au coup d'envoi de la rencontre sur le parquet de la salle Fath Allah Bouâzzaoui, il y avait les arbitres, le délégué de la rencontre, les joueurs de l'Union Sportif de Touarga et les dirigeants de la formation de Oued-Zem dressant une banderole pour dénoncer le favoritisme et le manque de dialogue au sujet de leur rencontre avec l'UST, dont ont fait preuve les responsables de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Alors la commission fédérale sportive va-t-elle confirmer le forfait de la formation de Oued-Zem, ou bien verra-t-on une nouvelle approche au sujet de la rencontre ? Une chose est sûre, pour le basket-ball national, les vacances ce n'est pas pour demain.