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Télégramme
Publié dans L'opinion le 05 - 06 - 2013

Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes ces filles – fille d'aujourd'hui, femme de demain, chantait l'autre – à s'habiller en noir, tout en noir; des pieds à la tête ? De la jellaba au tee-shirt et au body que des garçons portent en rose bonbon ou en rose indien dès le début de l'été.
De Yacoub El Mansour côté El Manal à l'Obéra, ex-Opéra où Zaâfrani a démoli le cinéma Star, salle populaire mythique où l'on a projeté Audy Murphy et Jack Palence avec des séances spéciales le dimanche matin, à l'Akkari, qui rit de voir qu'on n'a pas construit encore des batémates habitées par des chiffonniers et des « barmétates » habillées chez Lahbib Laâouar; les filles ont opté pour l'habillement en noir, comme dans un deuil à Hendaye ou à Issy-les-Moulineaux. Une couleur funèbre qui fait dire aux vieilles dames : « Sallama ».
Le noir te va si bien, dit-on dans les milieux up to date, et la mariée était en noir, affichait un film de Truffaut, mais ce «khel », qui se généralise, annonce de mauvais présages, déjà qu'on n'est pas gâté par le thé et la harcha qui reflète les privations en regardant le Barça. stop.
«Le Matin », le journal de ceux qui se réveillent tôt pour avoir des nouvelles fraîches de la veille – la presse écrite ne peut pas devancer le net, elle peut tout au moins gagner dans la réflexion – a eu le courage d'évoquer l'affaire du vent de contestation en Turquie, dans la même édition où il annonce l'arrivée au Maroc de Recep Tayip Erdogan, le Premier ministre turc.
On sait que l'opinion publique s'est révoltée contre un complexe immobilier qui menaçait de déraciner des arbres, sans modération. Mais le même journal du matin ne rappelle pas, hélas, qu'au Maroc on déracine sans soulever de la contestation. Comme à Bouknadel où des arbres ont été arrachés sur un air de Handel revu par David Guetta qui, à force de se produire au Maroc, finira par faire un bœuf avec la ghaïta... stop.
Yasmina Baddou, ex-ministre de la Santé, dont le bureau d'avocat n'a jamais été fermé, durant son exercice, parlementaire qui ne sait pas se taire, quand il faut parler, est devenue la cible de quelques-uns, parce qu'elle a un appartement à Paris. Alors que depuis quelques années déjà, qui n'a pas un pied-à-terre à Paris ou à Parly II ? De l'hôtelier restaurateur qui a fait son beurre avec la cuisine au beurre à Rabat ou à Casa jusqu'à Taza, en passant par Tipaza. Des Marocains pas forcément milliardaires disposent d'un appartement à Montparnasse ou à Juvisy, où l'on loge les enfants qui viennent étudier le droit ou les Arts et métiers.
Un toit qui abrite la grand-mère qui vient soigner ses varices à Bichat ou le grand-père qui vient se ressourcer après une cure à Vichy. Ça ne choque plus à l'heure du village planétaire de voir les Marocains se déplacer tout au long de l'année. Anciens ministres, anciens secrétaires d'Etat, et vedettes en vogue, ils ont tous un pied-à-terre dans le pays de Badinter.
Ne parlons pas de ceux qui ont une résidence à Deauville, un appart meublé en style Bonaparte et qui rêvent d'avoir un duplex à Nashville.
D'ailleurs, il vaut mieux avoir dans ce pays ami, où l'on se rend souvent, une adresse pour la famille et les amis, que de se ruiner dans les hôtels où les prix ne sont pas donnés. stop.
Khalid Benjelloun, Président du Conseil d'Affaires maroco-saoudien à la CGEM, « nadi el maâlmine », qui affiche bonne mine malgré la crise, a bien fait de confier aux « Echos in the rainbow » que l'Etat doit s'impliquer pour aider directement les entreprises exportatrices vers l'Arabie Saoudite, qui accueille Ben Ali et sa coiffora, sans état d'âme, ni tapis rouge.
Mais Khalid Benjelloun, dont le nom rappelle celui d'un pianiste, dont on n'entend plus parler, aurait dû profiter de l'occasion pour dire que l'Etat Providence devrait aider, directement ou indirectement, toutes les entreprises qui travaillent dans l'export qui vise Djeddah, Mecca ou Davenport. Il ne devrait pas y avoir de régime de faveur dans un secteur qui a besoin de toutes les ardeurs des décideurs. stop
España. Que viva la muerte ! Les Marocains qui veulent s'offrir une résidence – il n'y a pas que Yasmina Baddou qui opte pour la mondialisation sans renoncer à sa nation – contre une carte de séjour sur la Costa del Sol dont Roselito chantait mi corason, ou la Costa Brava, il faudra débourser 500.000 euros pour y avoir droit.
Madrid – mot d'origine arabe comme Guadalkivir, Wädikebir- promet monts et merveilles, nous dit Amal Baba Ali, à tout porteur étranger dont l'activité est en mesure de créer de l'emploi et à tout entrepreneur qui investit dans un projet d'intérêt général. De la sorte, ce futur entrepreneur « hautement qualifié » aura droit à des abattements fiscaux, et, en guise de bienvenue, à un titre de séjour européen, conclut Baba Ali.
En fait, s'il faut passer par l'Espagne pour avoir un titre de bienvenue, c'est que les choux de Bruxelles comptent pour du beurre. stop.
Bac plus... plus toutes les dépenses des parents qui se privent de tout pour payer des cours particuliers à Moncef et à Ilham qui passent le baccalauréat, un diplôme toujours exigé pour suivre un cycle d'études d'archéologie à Rome ou une formation hôtelière à Benguérir. L'école de la rue Laghouat, ex-Toulouse, quand Guido innovait avec Nicole, en proposant des salades copieuses, au lieu des niçoises peu bourgeoises de Bachir et Françoise.
Des parents sur la rive gauche, moche avec un pont qui a gâché la vue sur Bab El Mrissa où les pauvres barcassiers ont pris une sacrée madroussa, plus de randonnée à deux sous sur l'oued web, mais aussi la rive droite où Mac Do a gâché, lui aussi, l'entrée au pied du viaduc de Bettana, avec une construction à un étage de trop, que la ville de Salé n'aurait jamais dû accorder. Il ne fallait pas construire en hauteur, dans cette zone où le Dawliz, le Club Royal et autre Péniche, ont respecté l'environnement.
Bac plus, c'est 200 à 400 dh pour les cours du soir afin que les candidats ramènent à la maison une bonne nouvelle, qui fera tourner la manivelle qui donnera envie de sauter à la marmaille, en attente de bons résultats. stop.
Harhoura, qui se donne un air de Las Vegas où Vigon a enregistré son dernier clip, comme du temps d'Elvis et Roy Anderson que Ali Hassan vient à peine de découvrir, après nous avoir gavé de Brel et jamais de Pachenbel, devrait imposer aux chauffeurs de taxi d'avoir une station, au lieu de ramasser les gens comme le panier à salades, dans «Irma la douce» avec Shirley Mac Laine. stop.
Dans bien des banques, les employés apportent à manger, nourriture dans la toupina qui a remplacé la gamelle des ouvriers de Renault qui écrase des vendeurs d'auto qui en sont restés au service vente de toto. Cela permet au moins aux employés de partager les repas et de goutter à plusieurs plats, comme dans un pique nique sans t'mounique qui rappelle toujours la chanson de Dominique, n'en déplaise aux frileux qui ont peur de mots qui lorsqu'ils ne tuent pas, engraissent... comme la graisse de l'Aïd El Kébir qui n'est pas plus grand que l'Aïd El Fitr et autre Aïd Sghir. stop.
Le Stade Marocain où Oussama jouait le Che Guévara de Témara, va être démoli. Cherkaoui et ses copains devront trouver un autre lieu pour jouer aux boules qui font passer des boulistes attirés par le pastis pour des maboules, qui chantaient l'histoire du caftan ouvert qui laisse maboul. Le SM, toute une légende où Redouane Sabbata nous récitait des poèmes de Omar Khayam, Adonis et autres plumes de génie, qu'il avait lu dans «Intégral» quand Mlihi nous faisait croire qu'il avait l'édition dans le sang, alors que ce n'était qu'un coup de cœur qui n'a pas duré plus qu'une saison de vendange, dans le Bordelais, quand des jeunes maghrébins partaient dans les années 60 en Europe sans visa, ni baliza, mais juste un sac à dos qui revient à la mode chez les ados, qui n'ont lu ni Nizan, ni vu les films d'Elia Kazan.
Le Stade Marocain vit ses derniers jours. Il devrait organiser une soirée souvenir avant de disparaître, comme son cousin germain sur le Bouregreg, enseveli par des technocrates qui lisent rarement. stop.


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