L'insuline passe de 135 à 85 dh. Une aubaine pour les malades atteints de diabète qui a été saluée par tout le monde, y compris par ceux qui ignorent les effets de la glycémie. Pour le laboratoire - ils remettent tous en question leur rôle dans la société – SOTHEMA, c'est une question de marketing, a déclaré Lamia Tazi, la directrice générale, lors d'une conférence lundi dernier à Casablanca. Mais qu'il soit pauvre ou loin d'être dans le besoin, le diabétique reste sur le qui - vive. Pendant que ses parents et ses amis vivent normalement sans se priver d'un thé à la menthe bien sucré, d'un gâteau aux saveurs envoûtantes, de jus de fruits à gogo, « moul soukar », comme s'il portait la COSUMAR sur le dos, doit prendre des précautions multiples et surveiller toute son alimentation. Il sait que tout dépassement provoquera la surprise amère. Alors, une insuline à 85 dh c'est un grand pas, mais ça n'empêchera pas au diabétique de vivre au pas avec un régime presque militaire. stop. Un pavillon en plein air non loin de Sala Al Jadida ou pas loin de Bouknadel, sur un terrain encore abordable – ça devrait exister en ces temps de h'bal pas forcément à Béni-Mellal – coûterait beaucoup plus cher qu'un appartement dans un immeuble de 2 ou 3 étages. La question posée autrement : est-ce qu'on n'est condamné à construire pour les gens moyens que des batémates selon les concepts des promoteurs, voire des dessinateurs et architectes, nuls en math ? Quand on parlait autrefois de pavillon de banlieue, ça voulait dire que ce n'était pas une habitation de luxe. Aujourd'hui, le pavillon de banlieue est devenu zone résidentielle sous l'arc en ciel… stop. Des décennies après l'avènement du golf au Maroc, bien après les prouesses de Thami Glaoui sur le Farway de Marrakech et les free drop des Boby Casper et autre Sophie Dandolo, voici qu'on parle de vulgariser ce sport d'élite qui demande plus de temps libre que de gros bras. C'est la énième fois qu'on nous ressort le coup du golf pour tous de Tanger à Sidi Ali Ben Hamdouch - c'est pour bientôt. Cette fois, tonitruant Moncef Belkhayat veut la création d'écoles de golf pour permettre aux jeunes fauchés dont les parents ne sont pas des habitués du buffet du dimanche qui ne sont pas des adhérents, de pratiquer une « belya » qui ne séduit pas tout le monde. C'est un peu comme les ramasseurs de balles à qui on promet une carrière à la Younès El Aynaoui, excellent serveur, disposant d'un des meilleurs coups droits sur le circuit. Les enfants peuvent déjà rêver de « Air-shoot » avec ou sans short signé Lacoste, avec la gueule fermée ou ouverte… qui veut dire un coup dans le vide, au-dessus ou à côté de la balle. Erreur du plouc typique, le parfait débutant. stop. Luis Fernandez, entraîneur du Paris Saint-Germain, devrait chanter du Luis Mariano, la Belle de Cadix pour commencer, avant de se voir à la tête des Lions de l'Atlas. Après « L'Economiste » de Casablanca qui écrit que le coach qui a grandi dans les minguettes est fortement pressenti aux commandes de l'équipe nationale, Ouest-France jette à son tour le pavé dans la mare. A Rabat, des observateurs crédibles sont prêts à mettre leur main au feu pour dire que Luis Fernandez ne sera pas désigné comme le moudarib national… tant pis pour les repreneurs de dépêches qui continueront à jeter des noms en pâture jusqu'au mois de juin où sera désigné officiellement l'entraîneur national. On n'avait jamais vu encore une fédé se marrer comme une baleine de bon cœur, en lisant les scoops, un vrai cheveu dans la soupe… stop. Une campagne pour la protection de l'eau suscite autant d'intérêt chez les défenseurs de l'environnement que chez le commun des mortels qui, chaque matin, sait, en ouvrant le robinet de sa salle de bain, que les citoyens ne disposent pas plus que de 2 ou 3 litres pour la toilette. Cette fois, la Fondation Mohammed VI, de plus en plus sensible à ce problème de l'heure, organise, avec l'apport précieux de l'Office National de l'Eau Potable jusqu'au 29 avril 2010, une campagne de sensibilisation afin de promouvoir la culture de protection de cette denrée qui sera rare dans quelques années. Ce n'est pas une raison pour la considérer comme inépuisable sous la terre ou sous le sable. stop. Ni à Rabat ni à Meknès, on n'a changé le Centre culturel français par le Centre Victor Hugo comme les Allemands qui ont baptisé leur Institut Goethe. En mars 2009, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a annoncé qu'il se pliait à la majorité et retenait le nom d' « Institut français ». Mais les mois passant, l'idée de marquer les esprits en changeant radicalement de nom a refait surface. Elle a fini par s'imposer. Contre l'avis de la commission des Affaires culturelles, la commission des Affaires étrangères du Sénat a suivi le ministère et adopté « Institut Victor Hugo ». Le symbole du poète de la République, combattant l'esclavage et la peine de mort, célèbre en France comme à l'étranger, l'a emporté sur la simplicité administrative. « Mais rien n'est fixé », indique-t-on au Quai d'Orsay. Le ministère ne souhaite pas inscrire l'appellation dans la loi et préférerait qu'elle soit fixée par décret. Retarder le choix autant que possible. Jusqu'à l'accouchement. stop. « Les gars du bled », du réalisateur Mohamed Ismaïl, sera en compétition internationale à la 26ème édition du festival international du film d'amour (FIFA) qui aura lieu du 19 au 26 février dans la ville belge de Mons. La compétition internationale de cette édition compte dix autres films représentant la Tunisie « Les secrets » et des pays d'Europe et d'Asie. La sélection pour la compétition internationale rassemble un panel d'œuvres issues du monde entier qui abordent la thématique de l'amour sous des angles inédits. Ces films seront jugés par les membres d'un jury international, composé d'experts et de professionnels du 7ème art. Voilà un thème réconfortant qui nous changera pour un temps des séries noires, Casanégra, les enfants terribles, Sidi Moumen et autres descentes dans les enfers... stop. Gloire aux derniers seigneurs, toutes religions confondues, qui pensent aux gens sans ressources suffisantes, à la veille de chaque fête symbolique. Ils ont une liste - qui s'enrichit chaque année - avec des noms, pas forcément pauvres mais qui sont dans le besoin. Des familles entières prient pour ces « oulad ennass » qui ont le sens de la solidarité et du partage. Ça fait chaud aux cœurs qui ne perdent pas espoir. stop. C'est à perdre son latin. Même les seniors emploient sur Facebook, daba n'drab bouk, un langage branché, une fierté des illettrés diplômés. Ainsi, MDR veut dire sur la toile avec ou sans voile - tout est permis - mort de rires... et NN signifie non... non, rien de rien, non... je ne regrette rien... chantait la môme Edit bent Piaf... stop. Dernière sortie du journal de l'Est « Annahar El Jadid ». Rabeh Saâdane sollicité pour entraîner le onze national marocain ? Pourquoi pas Rabeh Dariassa... stop.