Après la vallée de Akkrach qui n'intéresse ni le centre régionale des investissements – tissu urbain trop pourri – ni les mairies des deux rives qui n'ont pas encore montré de quel bois elles vont se chauffer cet hiver, ajoutons le cas de la catastrophe écologique dans les zaërs. En effet, des camions déversent des déchets chez des propriétaires de terrain qui reçoivent en contrepartie, 100 dh par camion. La vue de ces « camio » qui déversent au bord de l'oued des gravats et autres déchets de construction ne choquent pas encore les élus. A suivre. stop. A l'Ourika, autrefois aussi cotée que Bouznika devenue de nos jours très prisée, les visiteurs découvrent que la municipalité est consciente de la question de l'environnement avec les panneaux où l'on peut lire « Gardez votre village propre »… mais il n'y a pas de poubelle ! Du coup les gens jettent dans la rivière des bouteilles en plastique qui mettront des siècles pour disparaître. Sans oublier les automobilistes qui sont incapables de marcher à pied et qui sont là pour exhiber leur hdid qui gâche la nature. Pourquoi ne pas ouvrir un parking pour préserver l'authenticité – un mot de plus en plus galvaudé – de ce village. Gardez votre village propre ainsi que votre tête. stop. La MAP qui joue la carte de la vigilance en défendant les institutions, les acquis et bien d'autres points positifs – c'est son rôle et chapeau bas – ne devrait plus citer les noms des journalistes ou des journaliers qui n'ont pas été encore présentés à la justice. De même qu'elle ne doit pas nous dire que Facebook est une organisation inconnue, quand des milliers de Marocains sont branchés sur le virtuel qui secoue le rituel. Pour le reste tout va bien pour le travail indispensable qu'elle fait qui rend d'énormes services aux publications qui manquent de documentations. stop. A la veille de l'Aïd qui n'est plus synonyme uniquement d'habits neufs pour les garçons, un formidable mouvement de solidarité s'est déployé chez Oulad Ennass qui ont aidé des pères de familles sans revenus consistants. Des SMS ont été envoyés aux hommes et aux femmes généreux qui ont répondu présents. Cette forme de communication est de plus en plus employée à la veille d'une fête ou autre événement familiale. Quelques mots suffisent pour attirer l'attention d'un proche parent ou d'un mécène. stop. Le Conseil de développement et de solidarité CDS qui a pris un bon départ à Casablanca, va sans aucun doute contribuer à l'essor économique et social du Maroc. Or, dans un article général sur ce Conseil qui arrive à point, Salima Guisser nous dit qu'il s'agit d'une institution sans but lucratif, indépendante de toutes tendances politiques, syndicalistes, religieuses, ethniques ou linguistiques. Passe encore, pour toutes ces caractéristiques mais l'expression indépendante de toute « tendance religieuse » ça passe difficilement dans un pays à majorité musulmane. Le CDS sous la houlette d'un groupe de travail alerte, devrait faire attention aux mots de trop. A part ça on ne peut que soutenir ce réseau associatif. stop. Zineb El Rhazoui devenue célèbre du jour au lendemain pour avoir conduit des « oikaline ramdane » ce qui n'est pas une nouveauté, va-t-elle revenir l'été prochain pour nous faire un autre show qui fait plutôt rigoler ? A moins qu'elle ne laisse la place à un ou une inconnue pour un nouveau cirque. Maintenant Zineb avec la pub glanée à bon marché pourra s'offrir n'importe quel job avec son nouveau tremplin. En montrant ses gencives sur la place Jameê el Fna pour une pub de dentifrice ou une réclame pour Mac Do… Et si c'était après tout, un coup de pub, cette histoire de rupture du carême qui ne sera l'emblème de rien du tout ? L'histoire de Zineb qui voulait manger du îneb, un jour de Ramadan sur la place publique où elle n'a connu son salut, que grâce aux agents de sécurité qui l'ont sauvée du lynchage (suite). Elle nous rappelle la même scène qui s'est passée il y a plus de 45 ans au café Chergui, qui n'existe plus, derrière le Balima. Ce jour là le panier à salades qu'on appelait « el wechma » a embarqué une trentaine de « oikaline ramadane » qui prenaient leur petit déjeuner alors que le soleil était bien haut… Parmi eux, des figures connues de la place. C'était quand Rabat avait encore un air international où les rues grouillaient d'européens. Tandis que maintenant on est entre nous, entre musulmans. Autres temps autre mœurs. stop. Les points forts des dix ans de règne de Mohammed Sadisse. C'est le citoyen qui n'a plus la trouille au ventre quand il entre en 2009 au commissariat du quartier pour déposer plainte contre un agresseur ou qui téléphone au propriétaire qui lui loue un appartement, un gradé de l'armée, pour lui dire qu'il paiera son loyer avec une semaine de retard, en remerciant d'avance avec « Merci mon colonnel »… Tous les petits détails qui comptent dans ces dix ans de transparence et d'ouverture, n'ont pas été notés. Mais tout le monde en est conscient. stop. La formule de Méditel qui laisse à ses clients en rade, un numéro qu'ils peuvent « biper » s'ils n'ont plus d'unité, restera comme un geste citoyen. stop. Durant la fermeture des robinets, des guerraba ont fêté l'aïd comme il ne se doit pas. Ces vendeurs de boissons diaboliques qui « travaillent » avec leur portable – les GSM c'est pas fait pour les Kanbou – ne livrent plus que du vodka, du gin ou de scotch… le vin rouge ne figure plus dans leurs stocks. Ziada f'el Islam… stop. Un institut de beauté qui vient d'ouvrir à l'Océan s'appelle Hibat Allah… La Ilaha Illa Allah. C'est tout ce qu'on peut dire. stop. Chambre de nuit. A la rue Napoli qui ferait rougir la rue de Rivoli avec ses tarifs topless, la chambre peut être louée pour un soir… 500 dh. Les clients peuvent aussi louer un après-midi pour moitié prix. Le tout est discret pour ne pas offusquer les voisins. stop. Gérard Le Normand sera au TNM V début octobre. Votre serviteur se rappelle de la librairie kiosque du Drugstore au 84 Champs Elysées où il était libraire chez Brentano's et correspondant de L'Opinion à Paris. Ce chanteur français qui n'avait pas 20 ans vers 1973-74, venait feuilleter les magazines dans notre rayon presse pour voir s'il y avait sa photo. Gérard était jeunot et presque inconnu. Il se souvient certainement de Nordine qui lui mettait « Salut les copains » de côté, quand il y avait sa photo de jeune premier. Ça ne nous rajeunit pas. Bienvenue au Maroc comme dirait Arsalane Kébir. stop