Le souk Laghzal devenu bouc émissaire de la menace de la délinquance - ce qui a poussé la wilaya à le fermer - continue à faire parler de lui. Les pauvres mais aussi les favorisés venaient un dimanche matin pour trouver le pull rare, la chemise à fleurs non moins rare, le manteau - kabot chetwoi - , la gabardine ou l'alpaga originaire de l'Amérique et bien d'autres trésors du klab chaklab, dit-on dans le pays de Si Hassan Amrani. En cette rentrée 2009 autres frustrés, les mères de famille qui habillent leurs enfants des pieds à la tête. Bien sûr que Souk Laghzal a débordé sur les chaussées le long des trottoirs à l'extérieur et que des ambulants tolérés par le caïd ont tout gâché. Mais fallait-il pour autant condamner ce rendez-vous dominical qui ne dérangeait ni la circulation ni les habitations au loin ? On aurait dû nettoyer devant sa porte au lieu de punir les usagers et les commerçants épaulés par l'UGTM de la sorte. stop. Des spectateurs du cinéma accusés de débauche dans une salle de Casablanca vont-ils passer Ramadan à Oukacha ? Quand l'alerte a été donnée par les voisins, on a embarqué une vingtaine de personnes sans faire de distinction entre ceux qui pouvaient être accusés de provocation sur les lieux publics et ceux qui se tenaient simplement par la main. En fait, si certains cinémas se sont transformés en maison de passe il ne faut pas faire de mélange et mettre tout le monde dans le même panier. Enfin, il faut cesser d'envoyer n'importe qui derrière les barreaux. M. Abdelhafid Benhachem qui maîtrise maintenant la situation pénitentiaire est certainement conscient qu'il ne faut pas coffrer à l'aveuglette. stop. A l'instar de l'année précédente, l'Association Sunrise présidée par la dynamique Mariam Benjelloun organise une collecte de fonds pour l'achat de revêtements au profit des orphelinats de Dar El Afal et des élèves de l'école rurale Al Hawamid de Témara-Pantalon, pull imperméable, chaussures, bottes… Mais pas de robes ? Ni pantalon pour les filles ? Et quel genre de bottes ? En cuir ou en caoutchouc. Certaines familles sont prêtes à donner mais elle ne savent pas trop quoi en ces temps où les effets vestimentaires répondent à des critères définis. En fait, on ne devrait pas préciser la nature du vêtement. Les gens donneront ce qu'ils ont à donner, un jean pour une fille ou des bottes en caoutchouc. stop. C'était prévisible. Barid Al-Maghrib qui est sur tous les fronts avec un boss qui n'attend pas le Ramadan pour jeûner - il fait le carème deux fois par semaine tout le long de l'année - a donné le feu vert à Barid Bank qui obtient ainsi l'agrément en qualité de banque. Ce qui nous rappelle le bon vieux temps où le bon vieux peuple ne connaissant le plus souvent que la bosta et sandok tôfer ! Désormais Al Barid Bank SA regroupe l'ensemble des services financiers de Bank al-Maghrib. Elle est habilitée à exercer ses activités avec la clientèle des particuliers et principalement celle à bas revenus. Car ne l'oublions pas il y a encore des gens qui n'osent pas pousser la porte flane ou flana. Il ne faut pas croire qu'on est arrivé, depuis qu'on parle de classe moyenne. On a fait de grands pas depuis une dizaine d'années, c'est indéniable, mais il y a encore du chemin à faire. C'est pas sorcier. stop. Tendance. La ferveur est telle que des fidèles de longue date ou de circonstance accomplissent chaque jour la prière de Tarawih à l'extérieur et à l'intérieur de la mosquée Hassan II à Casablanca. La grande mosquée de Dar Beïda pleine à craquer ? Le reste de l'année on ne prie pas en plein air. A part la nuit du destin et le jour de l'Aïd. Quoi qu'il en soit, si ce retour sur les lieux de prières pourrait ramener les hommes et les femmes à la raison et au sens du partage on ne peut que'applaudir des deux mains. Encore une image de la prière de Tarawih. On a vu la caméra de la télévision se braquer sur le visage des prieurs saisis par les paroles du prédicateur. Beaucoup parmi eux pleuraient à chaudes larmes et notamment un jeune homme en sanglots. Des moments intenses qui ne pouvaient laisser aucun spectateur indifférent. C'est la magie de la télé qu'on traite encore de tous les noms en ce ramadan « m'bark messaoud » - pour tous. stop. Cette année encore tout le monde s'en prend à la télé alors qu'elle a changé dans la forme et dans le concept. Elle ne s'est pas payée à mise à niveau à l'italienne ou même à la portugaise mais les faits sont là, elle donne moins le torticolis. Une évidence cependant à retenir. On n'est pas obligé de la regarder tous les jours au moment du ftor ou du shor. Jusqu'à preuve du contraire c'est pas un devoir national comme l'hymne le jour du match Khémisset- Nimes... En d'autres termes, le temps est à la mondialisation, le petit écran ne nous appartient plus. On peut passer du coq à l'âne sans perdre sa fougue nationale. L'heure de la rupture du jeûne est trop importante pour l'âme, l'esprit et la santé pour être confié à n'importe quelle chaîne sous prétexte qu'elle n'est pas malsaine parce qu'elle est du pays des ancêtres. Enfin des médiocres profitent de ce statut pour nous faire avaler toutes les salades. stop. Coopération exemplaire. En novembre à Skhirat synonyme de congrès, séminaires colloques et autres rencontres internationales, le coup d'envoi sera du 3ème programme de formation des stagiaires africains dans le domaine de l'entretien des routes. Le Maroc possède une grande expérience dans la maintenance également des machines de terrassement. Des stagiaires viendront de l'Algérie, du Bénin, du Burkina Fasso, de la Côte d'Ivoire, du Gabon, et du Sénégal etc… 40 en tout. Mais il faut éviter à ces stagiaires de faire un saut sur la route de Akkrach, les deux rives, ou autre chemins perdus qui ne font pas honneur au savoir-faire du pays au soleil couchant. stop. Le trottoir, qui séparait Rabat en deux Districts a été démoli pour les besoins des travaux du tramway qui arrive comme un cheveu dans la harrira. Reste maintenant à savoir si la délimitation est toujours valable. En cas d'accident sur cette chaussée agrandie qui ne sort pas grandie de cette improvisation, comment s'y retrouver ? A suivre. stop. L'assurance Al Wataniya a ralenti les remboursements avant les vacances et maintenant elle prolonge la trêve des glaciers. Bien entendu personne ne la ramène sur le droit chemin, ni la DAPS ni les défenseurs des consommateurs qui consomment er-rih… stop. Sup de Co de Marrakech précise dans son slogan que c'est un établissement unique pour élèves uniques soit. Et les profs sont-ils également uniques pour faire bonne mesure ? stop.