La brigade régionale de la police judiciaire de Marrakech a ouvert, vendredi 21 février, une enquête sous la supervision du parquet compétent afin d'établir la responsabilité pénale d'un commissaire de police en poste à la circonscription régionale d'Aït Melloul, soupçonné de s'être livré à des faits d'extorsion et de corruption. L'affaire a éclaté à la suite d'une plainte accusant l'officier d'avoir exigé une somme d'argent d'un justiciable impliqué dans une procédure en cours, en contrepartie d'une intervention en sa faveur. Face à la gravité des allégations, les services de sécurité ont déployé une enquête minutieuse qui a permis d'appréhender le mis en cause en flagrant délit de perception d'un pot-de-vin. L'intéressé a été placé en garde à vue dans l'attente des conclusions de l'enquête, qui vise à déterminer les circonstances exactes des faits et d'éventuelles complicités. Parallèlement à la procédure pénale, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué qu'elle attendrait l'issue des poursuites judiciaires avant d'engager les mesures disciplinaires prévues par le statut des fonctionnaires de police.