Oued Web, le Centre d'Appels, continue sur sa lancée. Déjà que ça ne va pas au beau fixe. Après l'interdiction de la jellaba, mais curieusement pas le voile qui peut être porté par la vendeuse d'une pâtisserie populaire comme d'une vraie « ikhwaniya bent H'niya », voici qu'on vient d'interdire le décolleté à la Marilyne, le short à la Madonna et autres tenues légèrement ou pas débraillées, comme disait Salem Amrani, l'ex-patron de la Cage, qui n'a jamais retrouvé sa classe dans une ville où les nanas bananas occupent les pistes. Le Centre d'Appels qui fait, certes, travailler du monde semble tenir le diable par la queue avec les menaces de Montebourg qui n'ont pas encore perturbé le marché de l'emploi, fait du chantage, sachant qu'il occupe une position stratégique qui risque de se terminer par une tragédie. stop. Un travailleur immigré s'est arrêté à Zagora pour acheter à sa femme, une Américaine, des provisions. A un moment, un agent de police se présente pour la sempiternelle vérification de papiers. Bien que tous les documents étaient en règle, notre agent laisse attendre le couple « suspect » tout en continuant à superviser la circulation. Aussitôt, il disparaît une heure en racontant aux contrevenants, qui n'avaient pas marqué un stop – aller savoir – qu'il n'avait plus de carnet de contraventions et qu'il est allé le chercher au commissariat central. L'Américaine va certainement rapporté son histoire, une fois rentrée aux... USA. stop. Heureusement qu'il y a eu la 12ème édition des Prix Mohammed VI de jet-ski les 8 et 9 septembre sur les rives du Bouregreg où il ne se passe rien le long de l'année où on a installé une foire foraine de Khemis Zmamra qui a chassé les derniers oiseaux des Oudayas. Des gens sont venus des deux rives pour voir le super ski stock doté de 7 000 dollars remporté par Jeremy Poret, champion du monde en titre qui est admiré par de nombreux passionnés de jet-ski et de jet-set... stop. Les délices de la chroniqueuse belliqueuse. Parlant de l'Education Nationale – elle maîtrise tous les dossiers avec des mots grossiers –, elle dit que cette affaire montre encore une fois que le ministère de l'Education Nationale ne tient pas mieux ses troupes aujourd'hui qu'il y a dix, vingt, trente ans... Mais pourquoi, diable, revenir en arrière, alors que les jeux, les enjeux et la situation politique ne sont plus les mêmes. Déjà, en revenant dans le passé, elle affirme que la situation n'était pas mieux et que nous sommes restés dans la même situation. Au ministère, il y a eu des hauts et des bas, mais il ne faut pas dire que, de nos jours, il ne tient pas mieux ses troupes. En 2012, la face de la terre a changé. Il y a 20 ans, personne ne sortait dans la rue avec des banderoles qui faisaient trembler les systèmes et les forts en thème. Enfin, on ne peut pas reprocher à un ministère de ne pas tenir ses troupes. C'était bon du temps des troupeaux. stop. Salma Lazim, avec FEO, dresse la liste des centres où l'on apprend les langues étrangères. Liste basic et classique qu'on connaît tous. L'Institut français qui ignore le breton et le corse – ça viendra un jour – le Goethe, Dar America, pas un mot sur la langue des Sioux ou Siouxsie and the Banshees chez les Britanniques au British Council, sans oublier l'Institut Cervantes. Mais cette liste date des sixties quand tout le monde voulait partir à Paris, Londres, Madrid ou Dusseldorf au pays de Meinhof qui fut journaliste avant d'apprendre à manier les armes et à manifester contre la bombe atomique. Aujourd'hui, l'engouement est toujours vivace pour les langues du vieux continent, à Rabat, à Casa ou à Taza, mais les écoles et Instituts classiques ont été renforcés par des petites unités qu'on trouve même dans les quartiers populaires. Des classes de 10 ou 15 élèves, dirigées par des hommes de bonne volonté qui ne sont homologués ni par l'Institut français, ni par l'Institut franglais... Et ça, l'enquête sur l'apprentissage des langues étrangères ne le dit pas. stop. Mehdi Qotbi reçu par Benkirane, en attendant de descendre sur le terrain de Marsam pour barbouiller ses arabesques qui ornent les salons des parisiens snobs qui ne connaissent ni l'arabe, ni le persan. Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, s'est entretenu, lundi 10 septembre à Rabat, avec une délégation de la Fondation Nationale des Musées (FNM), conduite par Mehdi Qotbi. Ce dernier a souligné que «le chef du gouvernement a exprimé son intérêt grandissant et son soutien à l'action de la Fondation et affiché son entière disposition à l'aider dans l'accomplissement de sa mission». Et d'ajouter : «Je rends hommage à la coopération et la collaboration avec le ministre de la Culture et son secrétaire général. Nous avançons vers une réelle entente avec ce ministère». La Fondation Nationale des Musées, dont le siège est à Rabat, a pour mission d'assurer la gestion moderne des différents musées pour le compte de l'Etat afin de préserver et d'enrichir le patrimoine archéologique et culturel national. stop. Une chambre pour 2 ou 3 personnes à 290 DH TTC/nuit. Le voyage en petite famille pour les derniers jours ensoleillés, cet été indien, loin des Indiens, devient intéressant. Tanger, Agadir, El Jadida qui redécouvre le jadid et bientôt Fès. Il faut dire que, de plus en plus, des Marocains de la classe moyenne et de celle qui veut le devenir, veulent saisir les multiples occasions qui s'offrent à eux. Ibis Budget Hôtels l'a compris. On ne sait pas comment elle fait pour couvrir ses charges avec des tarifs à 290 DH pour 2 ou 3, mais chapeau quand même. Pour le tourisme de privilège, là encore, les services se multiplient. Du sauna au hammam, en passant par le jacuzzi spa, des termes qui étaient inconnus dans les programmes touristiques même s'ils existaient déjà. stop. L'arnaque chez les énarques et chez les pauvres types qui croient être dans le vent en s'offrant de la cocaïne venue du Mexique ou de la Colombie, alors qu'elle se fabrique chez nos amis subsahariens à Sidi Moussa ou au Mharigue. De la fausse qui peut mener à la fosse quand elle est consommée régulièrement. Le phénomène est tel que certains portiers de dancing en manque d'argent – salaire de 1500 DH par mois – en revendent de la mauvaise avec le même papier plastique fin et le même système de fermeture, scellé comme chez les pros. On arrête bien des pauvres types fichés dans la case des mokhadérate, mais on ne touche pas trop aux criminels qui bousillent la santé de nos enfants, quel que soit leur quartier. Le pire, c'est que les victimes sont de plus en plus jeunes. Une étude récente, publiée par le journal «Le Monde» après 9 ans d'études sur le terrain, a démontré que ce sont les plus jeunes qui sont les plus vulnérables, dont le cerveau s'éveille à peine à la vie. A Rabat, dès qu'une fripouille est fichée et tombe ou pas, un autre assassin reprend le flambeau, en changeant son numéro de portable. La blanche se vend maintenant comme de la «hendiya» à 600 DH, pour faire croire que c'est de la vraie, la vraie tromperie. stop. Poésie : Extrait de Mustapha Nissaboury, poète marocain Pourquoi fermer devant la lueur de l'aube tes paupières illuminées alors qu'est douce la lueur de l'aube ? Pourquoi te satisfaire de la vie des cavernes ? Où donc est le chant ? Et où le doux élan ? Aurais-tu peur de la beauté du chant céleste ? Craindrais-tu la lumière de l'espace dans la plénitude du jour ? Allons, réveille-toi, prends les chemins de la vie Celui qui dort, la vie ne l'attend pas.