Décidément, on ne compte plus les fausses alertes. Les uns nous annoncent que le pays revient 30 ans en arrière, encore heureux qu'on ne nous parle pas de la guerre de 30 ans; les autres, cette fois de vrais schizo, noircissent le tableau en ressortant à chaque fois la crise du vieux continent ; l'Europe nous la joue depuis des années. Enfin, les derniers soulignent que le Ramadan serait sur ses dents et que c'est le mois de la criminalité, vols à l'arraché, agressions, meurtres en tout genre… en concluant : les Marocains doivent-ils s'inquiéter ? Un constat parano qui fait pitié. Côté sécurité – le vol des 11 kilos d'or est à classer dans les faits divers des 4 saisons – il suffit de consulter les registres des commissariats pour constater que le Ramadan n'est pas plus propice aux tristes forfaits que les autres mois de l'année. Certains postes de police retrouvent un calme inhabituel. Ce qui ne veut pas dire que les citoyens doivent dormir sur leurs deux oreilles pendant ce mois de recueil et de quiétude. Il faut, en fin de compte, voir ailleurs les particularités de ce mois qui met en émoi ceux qui font le carême «b'jmil», comme si on les priait pour qu'ils le fassent, alors que c'est une question entre eux et leur Créateur. stop. Dans les bureaux, sur les chantiers et dans les rues, comment éviter les provocateurs qui se servent du mois de la pénitence et des privations – après le ftor, certains ne se privent plus de bien des choses – pour régler leurs comptes, surtout si c'est des «embêteurs» nés, pour rester poli, qui veulent passer pour des anarchistes – pauvre expression vidée de son sens par les apôtres du non sens, des nihilistes indignes de se proclamer citoyens exemplaires ? Alors que le Ramadan instaure un climat de confiance et de solidarité, ces provocateurs qui rompent le jeûne en cachette après le travail, dressent les collègues les uns contre les autres, en racontant médisance sur médisance jusqu'à ce que la tension monte sur le lieu du travail. D'ailleurs, des travailleurs conscients se méfient de ces pestiférés qui créent la zizanie par sadisme et par mépris pour les hommes et les femmes qui affichent la sérénité et l'esprit de bon voisinage. Leurs collègues qui les supportent parce que c'est le sort qui en a voulu, les fuient comme la peste en attendant l'après-Aïd pour retrouver la tranquillité. On comprend dès lors des femmes harcelées et des hommes agressés verbalement, qui disent qu'ils ne parlent pas avec tel ou telle, des hypocrites, hargneux qui ne méritent même pas qu'on leur souhaite un bon Ramadan, parce qu'ils n'en ont cure et que leur principal souhait c'est la destruction du rythme du travail de l'entreprise ou de l'administration. stop. S.M. LE ROI : IL EST TEMPS DE ROMPRE AVEC LES PRATIQUES ÉLECTORALISTES SCANDALEUSES QUI ONT PORTÉ PRÉJUDICE À LA CRÉDIBILITÉ DES ASSEMBLÉES ÉLUES. STOP. « La Sûreté reprend la main », nous dit-on en page intérieure dans un quotidien qui croit être aux aguets ; «reprend la main» comme si elle l'avait perdue alors que dans ce monde de la sûreté – prudence est mère de sûreté, écrivait «L'Opinion» sous les années plombées à un moment où la DGSN faisait trembler les murs - on reste vigilant sans jamais perdre ni la main, ni la tête. Les éléments de la Sûreté Nationale seront de plus en plus présents dans les principales artères des villes marocaines. C'est l'une des décisions issues des dernières orientations prises au plus haut niveau, «pour veiller à la préservation de la sûreté et l'ordre public et assainir la voie publique de toutes les impuretés et les dysfonctionnements qui pourraient porter atteinte à la sûreté du citoyen». C'est le directeur national de la Sûreté Nationale en personne, Charki Draiss, qui a tenu à porter le message au niveau des démembrements régionaux de son institution. Le responsable de la Sûreté Nationale a même plaidé pour plus «d'ouverture sur la société civile, de manière à favoriser davantage de proximité vis-à-vis des besoins du citoyen en matière de sûreté, dans un cadre de respect des dispositions législatives et réglementaires y afférentes». «Ouverture sur la société civile et davantage de proximité», a-t-il dit, et c'est ce que les observateurs lucides ont retenu. A suivre. stop. Echos de la vie carcérale. En visitant la prison de Oukacha dont l'appellation résonne comme un coup de tonnerre à Casablanca, dans tous les milieux, S.M le Roi a mis du baume dans tous les cœurs des détenus de Tanger à Smara, en passant par Salé, Meknès, Fès et autres maisons d'arrêt qui attendent un peu de souplesse en ce mois du partage et de la solidarité. Un chef d'Etat qui rend visite, surtout en ces jours de piété, c'est pas très courant sur notre planète au bord de la défaite ici et là. Ce n'est pas Sarkozy - sa femme garde de bons rapports avec les prisons - qui ira à la Maison de Santé à Fleury - Mérogis, pour s'enquérir du moral des troupes forcées, dont beaucoup sont victimes de la machine judiciaire qui ne montre pas ses crocs à l'Est comme à l'Ouest. L'Europe traite ses prisonniers comme du temps de Sacco et Vanzetti ou la bande à Baader Meinhof. Au Maroc, le Souverain a réconforté les détenus dès le début de Son règne, en se rendant pendant le Ramadan - temps exceptionnel - dans la prison pour rappeler à tous que c'est des hommes comme tous les hommes. stop. Jamais la ville de Rabat n'a été aussi sale. A chaque coin de rue, on trouve des poubelles qui puent avec des sacs d'ordures éventrés. Ceux qui visitent la Médina doivent, par endroits, le faire en apnée (arrêt des mouvements respiratoires) afin d'échapper aux odeurs nauséabondes. Le mur du Centre de Santé Sidi Fatah est devenu une sorte de décharge publique, on y jette déchets et immondices qui empestent les lieux. Et dire qu'il fut un temps où ce centre qui s'appelait autrefois «dispensaire» dégageait l'odeur du formol à 100 mètres de rayon… Les habitants, malgré leur bonne volonté, sont dépassés. Pourtant, ceux qui sont en charge de la ville ont grandi en médina. Maintenant qu'ils vivent dans des quartiers huppés, ils oublient les quartiers de leur enfance qui offrent actuellement une image désolante aux visiteurs. «Si nous ne soignons pas la propreté de nos villes, nous atteindrons les 11 millions de touristes à la Saint-Glinglin». stop. Le réalisateur anglais Ridley Scott, qui a laissé entre la ville de Salé et celle de Rabat des milliards, va t-il revenir sur les deux rives pour sa nouvelle production ? Le réalisateur britannique a signé pour explorer à nouveau l'univers de Blade Runner, son film culte de 1982. La nouvelle fait l'effet d'une bombe. Selon Deadline, Ridley Scott a signé pour réaliser un nouveau Blade Runner, sans savoir pour le moment s'il s'agit d'une suite ou d'un prequel. En tout cas, après avoir revisité l'univers d'Alien avec Prometheus, qui doit sortir en 2012, voir le réalisateur britannique s'attaquer à ce qui est considéré comme un chef-d'œuvre du film de science-fiction, a de quoi faire saliver plus d'un cinéphile. A Rabat, l'avenue principale avait été envahie par les figurants et le matériel performant de haut niveau. Ce qui nous a fait oublier l'ambiance imposante de la ville. stop. Parmi les «farracha» qui occupent le trottoir de l'avenue centrale, il y a de plus en plus de subsahariens qui vendent des statues, des colliers, des bagues et des gourmettes. Bienvenue chi… no… stop. Pères criminels. Des enfants sans identité ignorent qui les a mis au monde. S'ils apprenaient que leur père géniteur est en fonction dans telle ou telle administration privée ou publique, il y aurait des procès en série avec ou sans ADN. Si les uns reconnaissent que c'est une erreur de jeunesse que d'avoir enfanté telle ou telle femme de ménage, flane ou flana qui traînaient sur le passage et qu'ils font tout pour aider des bâtards victimes de l'injustice, d'autres morveux à qui tout le monde en veut, font tout pour se déculpabiliser à coups d'explications tordues comme leur raisonnement sinistre qui ne tient pas. Ceux-là ne méritent pas d'occuper une place privilégiée dans la société où ils vivent sans impunité. S'ils ne reconnaissent pas leur acte criminel en aidant la mère abusée et l'enfant né dans l'indifférence, ils doivent être traduits en justice qui n'est pas faite souvent de gens qui n'ont rien fait de « punissable ». stop Après le louize, ces pièces de monnaie de 500 dh dans la maison de Abdelatif Jouhari, gardien du temps financier qui nous protège contre les banques arrogantes qui nous considèrent comme des assistés, voici que l'on parle de mines de diamants au Maroc, du diamant comme chez Goldfinger ? La version chantée de Shirley Basse est considérée comme la vraie. La société canadienne Metalex, qui vient d'obtenir un permis pour l'exploration et l'exploitation de mines d'or dans le Sud du Maroc, a fait savoir récemment que son permis couvrait également l'exploitation de champs diamantifères. La société a un permis qui couvre une zone de recherche de 17.000 kilomètres carrés qui avait déjà fait l'objet de travaux exploratoires de la part de l'ONHYM et dont les résultats étaient, selon l'Office, très encourageants. stop Depuis que Lamghari, qui vante de moins en moins son avancée sur l'oued boycotté par les mouettes, a chassé les derniers habitants du phare dont les parents d'une championne d'athlétisme, de ce cher phare de Rabat, notamment le gardien et sa famille, la capitale n'affiche plus la couleur qui faisait d'elle une ville qui compte dans le parcours des marins professionnels ou amateurs genre Amine Ben Ammar, le veinard, qui parcourt la côte en écoutant les vagues. Le phare est toujours éteint et ça ne dérange apparemment personne en Solex ou en Harley Davidson. stop