Comme convenu, Si Zoubir rencontre Salwa chez le bijoutier à qui il demande de lui montrer une parure qui soit « à la hauteur » pour l'offrir comme cadeau. Le bijoutier lui montre une parure qui a plu à Salwa. Quant au prix, Si Zoubir signe un chèque de 100.000 dhs et le remet au bijoutier. - « Aâlech tquellefti ? », lui dit-elle. - « El ghali rkhiss ila ezzine aâjbou ! », répond-il. Salwa le remercie pour ce cadeau. Si Zoubir lui demande de se revoir sans tarder. - « Demain, si tu veux… ». Il lui fixe rendez-vous au bord de la piscine d'un grand palace. A l'heure arrêtée, elle arrive, ravissante, dans une robe rouge rayée avec ses hauts talons et son sac à main de marque ; elle sentait un parfum que Si Zoubir a beaucoup apprécié ! Salwa entame le vif du sujet et lui demande ses intentions réelles. Si Zoubir n'hésite pas à répondre : - « Le mariage de toute évidence ! ». - « Mais toi, tu es déjà marié et tu as des enfants de mon âge ! ». - Qu'importe ! Je peux tout laisser tomber, pourvu que je sois avec toi ! - « Moi, j'ai mes conditions ». - « Je les accepte toutes sans hésiter et avant même que je les connaisse ! » - « D'abord, je veux être la seule épouse, c'est-à-dire tu dois quitter ta première femme. En d'autres termes, tu dois divorcer. Une fois cette condition remplie, je te communiquerai les autres conditions après». Si Zoubir est bouleversé. - « Comment vais-je entamer le sujet avec Bahya ? Et mes enfants, que vont-ils penser de moi ? Je m'en fous ! Qu'ils fassent ce qu'ils veulent. J'ai droit à vivre ma vie. Si je divorce, Bahya doit quitter le foyer conjugal avec les enfants. Pour aller où ? Idabrou L'rashoum ! ». Il s'imagine, lui, vivant avec Salwa dans ce ryad. Une si belle créature qui va donner de la chaleur à cette maison. Il ne cessait de chanter : « Lalla Salwa ya salba aâqli. Ana aâbyedek ila rediti bya ! ». Si Zoubir demande conseil à un ami avocat au sujet de la procédure à suivre pour divorcer. Ce dernier lui rappelle les nouvelles dispositions de la Moudawana. Il se rend ensuite au tribunal de la famille pour demander au juge le divorce et lui accorder l'autorisation d'épouser Salwa.