Le Prix Grand Atlas Maroc 2011, qui est à sa 18ème édition, a été attribué, mercredi soir à Rabat, à l'écrivain et journaliste Zakya Daoud pour son Essai francophone «La diaspora marocaine en Europe» (La croisée des chemins, 2011). Le Prix de la catégorie jeunesse est revenu à Mehdi de Graincourt pour son livre «Raconte-moi Ibn Battouta» (Yanbow Al Kitab, 2008) alors que le Prix de la traduction en arabe du livre «La critique et la conviction» de Paul Ricoeur (Calman-Levy, 1995/Toubkal, 2011), a été décerné à Hassan Amrani. Les trois prix sont dotés chacun de 40.000 dirhams. Le jury de cette édition a été présidé par l'écrivain, chercheur et homme politique, Azouz Begag. L'écrivain et journaliste Zakya Daoud lauréate de la catégorie Essais, est auteur et co-auteur d'ouvrages consacrés au Maghreb, à l'émigration et au féminisme, parus en France et au Maroc, dont «Féminisme et politique au Maghreb», (Editions Maison neuve et Larose, 1993), «Marocains des deux rives « (Editions L'Atelier, 1997) et «Marocains de l'autre rive» (Editions Paris Méditerranée-Tarik, 2004). Mehdi de Graincourt lauréat du «Prix Jeunesse» est écrivain et artiste peintre. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages notamment le livre «Ibn Al Arabi, les révélateurs de Fès et Marrakech», une biographie du soufi andalou des XIIe et XIIIe siècle» et «Leur Maroc - regards d'écrivains, artistes, voyageurs venus d'ailleurs» (Malika Edition, 2010). Hassan Amrani lauréat du «Prix Traduction» est écrivain, traducteur et professeur de philosophie. Il a traduit en particulier Jacques Derrida et Paul Ricoeur. Il travaille sur un ouvrage sur Heidegger et le problème de la métaphysique. Cette année, «nous avons voulu introduire deux nouveautés. D'une part, il nous a semblé en effet, qu'aussi professionnel que soit notre jury, il manquait une catégorie essentielle de représentants de la chaîne du livre: Le lecteur lui-même (...)», a indiqué l'ambassadeur de France au Maroc, Bruno Joubert, lors de la cérémonie de remise du Prix initié par le service de coopération et d'action culturelle relevant de l'ambassade. «Nous avons donc sollicité des étudiants en Master de médiation culturelle de la Faculté des sciences de l'éducation de l'Université Mohammed V de Rabat. Plusieurs étudiants ont lu avec attention les livres en compétition. Ils ont fait part de leurs avis au jury et transmis de cette manière un autre regard». Le président du jury a, de son côté, affirmé qu'il a été «agréablement surpris» de la qualité des livres en compétition que «j'ai reçu et lu». «J'étais très heureux de voir que les éditeurs marocains sont à la pointe en matière de présentation du livre et c'est un atout considérable pour donner le gout de la lecture», a-t-il dit.