Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
20 milliards de centimes pour régler le problème social de Mdina Bus Transport en commun
Objectifs : Régulariser la situation des employés et acquérir 200 bus neufs
Après tant de promesses non tenues, un brin d'espoir semble souffler dans le rang des travailleurs de Mdina Bus. Pour une fois enfin, quelque chose de concret, palpable, se profile à l'horizon, surtout après l'octroi par la Direction générale des collectivités locales dépendant du ministère de l'Intérieur de 20 milliards de centimes à la ville de Casablanca. Cette manne serait destinée en partie à régler le problème des arriérés de paiements des cotisations de la CNSS. Mdina Bus doit quelque sept milliards d'arriérés à la Caisse, accumulés tout au long de près de cinq ans, en cotisations prélevées aux travailleurs mais non versées à la CNSS. Surtout que la CDG, entrée en lice dans la gestion de Mdina bus, exige l'assainissement de la question sociale au sein du transporteur urbain. Les 20 milliards serviront donc en partie à payer les arriérés de la CNSS. Les 13 milliards restant de la manne serviront en principe à l'acquisition de deux cents bus neufs. On parle aussi de l'acquisition de 240 bus usagés comme ceux acquis au départ de la mise en service de Mdina Bus en 2004 en tant que nouveau délégataire du transport en commun à Casablanca. Deux cents bus est-ce suffisant quand on pense que Mdina Bus doit prendre en charge le transport en commun à Casablanca avec progressivement un monopole suite à l'arrêt des concessions privées comme annoncé à maintes reprises ? Pour le plus pressé c'est le règlement définitif du dossier social. Pour les travailleurs, les attentes donc sont du côté des augmentations, avancements en fin de ce mois de janvier sans compter la nouvelle augmentation décidée par le gouvernement et qui prendra effet en mars prochain selon les promesses. Cette nouvelle augmentation est très attendue parce qu'elle aura la valeur de 300 Dh au moins pour le plus petit salaire » assure une source syndicale qui ajoute : « Mais les gens ont hâte d'avoir en main ces augmentations et l'attente de trois mois s'avère interminable surtout pour les contractuels (temporaires) qui constituent le gros des troupes, soit trois mille travailleurs» Quant à l'autre dossier social des retraités de l'ex-RATC, près de 900 personnes, il est lui entre les mains du ministère de l'Intérieur. Et là, il s'agit d'arriérés de la CNSS frôlant les 16 milliards. On sait que depuis 1993 un problème a commencé à se poser à la RATC pour ce qui est des cotisations de la CNSS. Ceux-ci étaient prélevés aux travailleurs mais pas versées à la CNSS. Au gré des mises à la retraite des employés les plaintes avaient commencé à fuser. Les nouveaux retraités étaient surpris. C'est que la CNSS en ce temps-là n'envoyait pas de correspondances aux affiliés pour les informer sur leur situation dit-on. Et de son côté la direction de la régie s'ingéniait à payer régulièrement les maigres allocations familiales, congé de maternité et congé de maladie de 1994 à 2004 comme si c'était la CNSS elle-même qui le faisait et afin d'éviter les protestations. Quand le nombre des retraités sans pension de la CNSS a augmenté, tout le monde a su que les cotisations n'étaient pas versées. Là les dégâts étaient très important surtout pour les personnes malades qui ne pouvaient s'engager dans un autre travail de machiniste de bus ou taxi-driver après 60 ans.