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Les Marocains d'Espagne dénoncent les manœuvres visant à nuire aux relations entre le Maroc et l'Espagne
Publié dans L'opinion le 17 - 12 - 2009

Des associations de la communauté marocaine en Espagne ont dénoncé les man£uvres fomentées par les ennemis du Maroc pour nuire aux relations excellentes entre le Royaume et l'Espagne.
Cette stratégie machiavélique fomentée par les ennemis de l'intégrité territoriale du Maroc vise à exercer des pressions sur les gouvernements de deux pays pour atteindre des objectifs politiques sous couvert des questions des Droits Humains, ont affirmé ces associations.
Dans ce cadre, l'»association des femmes immigrantes 8 mars pour la convivialité et l'inter culturalité», basée à Grenade (Sud de l'Espagne), qui a dénoncé avec force «le plan diabolique» des ennemis du Maroc pour porter atteinte à la souveraineté du Royaume, a affirmé que ces manœuvres n'entameront en rien la volonté du Maroc d'aller de l'avant en matière de consolidation de la démocratie et de promotion des Droits de l'Homme.
L'association a également relevé le grand attachement des femmes immigrées marocaines résidant en Espagne à l'intégrité marocaine et leur rejet catégorique de tout comportement hostile au Royaume ou portant atteinte au sentiment de l'ensemble des Marocains.
L'association «Adib Biladi», dont le siège se trouve à Tarragone en Catalogne (Nord est de l'Espagne), a dénoncé, elle aussi, «la campagne de propagande» au profit de Polisario en Espagne et réaffirmé son rejet de toutes les pressions exercées par des parties connues pour leur hostilité maladive à l'égard du Maroc, pour nuire aux relations excellentes entre le Maroc et l'Espagne.
L'association a également dénoncé les agissements irresponsables de la dénommée Aminatou Haidar, qui a renié sa nationalité marocaine et qui se laisse instrumentalisée par les ennemis du Maroc.
«Adib Biladi», qui œuvre dans le domaine du partenariat économique entre le Maroc et la Catalogne et l'intégration des immigrés, a également lancé un appel pour la libération des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf.
La même revendication est partagée par l'association «l'Union des Marocains des îles Baléares», basée à Palma de Majorque, qui a demandé la libération des Sahraouis séquestrés dans les camps de Tindouf en Algérie pour leur permettre de rejoindre leur pays le Maroc.
L'association a dénoncé, dans ce cadre, les violations des droits de l'Homme perpétrées par le Polisario dans les camps de Tindouf, lançant un appel aux gouvernements européens et américains et aux associations et Ong des Droits de l'Homme d'enquêter sur les violations perpétrées par le Polisario, surtout celles dont sont victimes les femmes sahraouies.
L'Union des Marocains des îles Baléares a également fustigé les man£uvres des ennemis du Maroc visant à porter atteinte à la souveraineté du Royaume, et dénoncé avec force les actes de haute trahison de la dénommée Aminatou Haidar sous l'instigation des ennemis du Royaume.
De son côté, l'Association des Travailleurs et Immigrants Marocains en Espagne (ATIME), a exprimé le rejet total de la communauté marocaine résidant en Espagne des «manœuvres de manipulation» de la dénommée Aminatou Haidar.
Les Marocains résidant en Espagne dénoncent «le chantage en toute règle» de la dénommée Aminatou Haidar, fait au Maroc et à l'Espagne, «dans la seule prétention de marquer une position politique évidemment manipulée par de tierces parties», a indiqué ATIME dans un communiqué parvenu à la MAP.
«Face à la crise créée entre l'Espagne et le Maroc par ce cas et les conséquences qui peuvent en découler sur les relations hispano-marocaines», ATIME affirme que «nous ne pouvons pas, comme ressortissants marocains et résidants en Espagne, accepter le chantage en toute règle exercé sur deux Etats dans l'unique objectif de marquer une position politique manipulée par de tierces parties».
«Les Marocains résidant en Espagne jugent inacceptable une quelconque pression qui prétend modifier l'agenda des négociations entre les parties au conflit sous les auspices des Nations Unies», selon ATIME.
ATIME a également lancé un appel à la société civile espagnole pour faire preuve d'»objectivité» dans cette affaire, réclamant «le Droit des Marocains, qui sont contre les positions séparatistes, d'être écoutés».
«L'association des amis de Sidi Ifni Baamrane de Catalogne», basée à Barcelone, a dénoncé, elle aussi, les déclarations émanant de la dénommée Aminatou Haidar et qui lui sont dictées par un groupe d'individus obéissant aux ordres de l'Algérie et du Polisario.
Face à ce genre de comportements, «la communauté marocaine établie en Espagne tient à dénoncer les actes de provocation de cette personne qui a porté atteinte aux constantes du Maroc et aux sentiments de l'ensemble des Marocains attachés à l'unité de leur pays», affirme l'association dans un communiqué.
Le cas A. Haidar, une opération orchestrée contre le Maroc
et ses relations avec l'Espagne
D'autre part, le président du Conseil royal consultatif pour les Affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid, a indiqué que le cas Aminatou Haidar, est «une opération diplomatique orchestrée par le polisario et l'Algérie pour porter atteinte au Maroc et à ses relations avec l'Espagne».
M. Ould Errachid a indiqué, dans une déclaration à la radio espagnol «Cadena Ser», que l'affaire de la dénommé A. Haidar n'est pas politique, mais elle a été politisée, ajoutant que le Maroc n'est pas contre le retour de cette femme, à condition qu'elle présente des excuses au peuple marocain et une demande pour récupérer ses documents de voyage, en harmonie avec la détermination du Royaume à défendre son intégrité territoriale et sa souveraineté.
Le président du CORCAS a regretté le fait que la dénommée A. Haidar ait renoncé à son rôle de défenseur des droits de l'Homme quand elle a renié sa nationalité et annoncé son militantisme au profit du polisario et du séparatisme.
Il a ajouté que son «rôle de militante des droits de l'Homme était un rôle important et nécessaire pour la région, mais dans le cadre de la Constitution marocaine».
M. Ould Errachid a, également, indiqué que le fait de renier la marocanité du Sahara est une «attitude agressive intolérable», ajoutant que les manœuvres contre les intérêts du Maroc au profit de l'Algérie et du polisario requièrent des mesures à l'instar de celles prises par les pays démocratiques.
A. Haidar victime des pires formes d'exploitation pour saper le
règlement du conflit du Sahara
Par ailleurs, le journal électronique mauritanien «Sahara Média» affirme que la dénommée Aminatou Haidar est victime des pires formes d'exploitation de la part d'autres parties pour le seul et unique but de saper les efforts visant à trouver une solution politique, réaliste et applicable à la question du Sahara.
Dans un article publié mardi sous le titre «la question Haidar et le pari perdu», le journal souligne que la dénommée A. Haidar, qui a renié sa nationalité, mène une action politique au profit d'une partie étrangère ce qui nécessite de la traiter en tant que mercenaire et non pas en tant que séparatiste, la différence étant importante entre les deux situations.
Les observateurs, qui voient le climat d'ouverture et la liberté prévalant au Maroc où les militants des droits de l'Homme voyagent en toute liberté à l'étranger, ne peuvent qu'exprimer leur étonnement suite à l'affaire de la dénommée A. Haidar, qui a été exploitée de la pire forme qu'elle soit, de la part d'autres parties, écrit «Sahara Media».
Le voile est à présent tombé sur ceux qui font d'A. Haidar une marionnette qu'ils manipulent selon leurs visées et leurs intérêts, écrit le journal, ajoutant que cette campagne programmée, qui par sa forme et son timing, vise à faire pression sur le Maroc et créer une situation de tension qui rendra impossible la mission de M. Christopher Ross, envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU.
Le cas A. Haidar, une
manipulation des droits
de l'Homme au service
d'intérêts étrangers
La question de la dénommée Aminatou Haidar est une manipulation des droits de l'Homme au service d'»intérêts étrangers», souligne le journal mauritanien «Assafir».
Dans son édition de mardi, «Assafir» précise que les dénommés A. Haidar, Mohamed Salem Tamek et Mohamed Dadech ont profité du climat des libertés, qui s'est renforcé sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, pour militer dans des ONG défendant les droits économiques et sociaux des populations sahraouies, avant de dévier de ce cadre et adopter les thèses séparatistes.
L'auteur de l'article intitulé «la question d'Aminatou Haidar: Quand les droits de l'Homme servent des intérêts étrangers», note que grâce au climat d'ouverture et de liberté régnant au Maroc, les activistes des droits de l'Homme voyageaient en toute liberté et sans contrainte aucune.
La dénommée A. Haidar a profité de ce climat de liberté pour se rendre aux Etats-Unis où on lui a remis «un prix des droits de l'homme» grâce à l'entregent d'un cabinet d'avocat à Washington payé par l'Algérie. Elle a voyagé aussi en toute liberté en Espagne où elle a préféré céder aux tentations des autorités algériennes et renier sa nationalité, rappelle la publication.
Selon le quotidien, ce qui attire l'attention au sujet d'A. Haidar c'est qu'elle posait pour une photo avec l'ambassadeur d'Algérie à Washington en brandissant le drapeau algérien, poussant de nombreux observateurs à s'interroger sur ce comportement, qui démontre clairement l'implication de l'Algérie dans l'affaire de la dénommée A. Haidar, cherchant ainsi à porter atteinte à la stabilité du Maroc et son intégrité territoriale et à bloquer la construction de l'Union du Maghreb Arabe.
Même la classe politique, les médias et les organisations des droits humains espagnols s'interrogent sur les vraies motivations d'A. Haidar, précise le journal.


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