Répondant aux questions du journaliste Eduardo Inda, fondateur du média digital espagnol "Ok diario", le chef du parti populaire (PP) et candidat à la présidence du gouvernement du royaume ibérique, Alberto Núñez Feijóo, a affirmé que son premier voyage extra-communautaire sera au Maroc. "Je ne crois pas que Bruxelles soit considérée l'étranger, parce que Bruxelles est la capitale européenne. C'est une de nos capitales. Mais pour un pays non membre de l'Union européenne, je voudrais que ce soit le Maroc" a-t-il confié à OKdiario, plutôt de tendance néolibérale et nationaliste.
Il s'agit en effet d'une tradition que se sont pris les chefs de gouvernements qui se sont succédé à la Moncloa depuis l'établissement de la démocratie après la mort du Caudillo, soit-il du parti populaire ou du parti socialiste travailliste. Felipe Márquez González, José María Aznar, José Luis Rodríguez Zapatero et Mariano Rajoy se sont tous rendus à Rabat comme premières destinations de leurs premiers déplacements à l'étranger, hormis l'actuel locataire de la Moncloa, Pedro Sanchez Perez Castejon.
En outre, le chef de l'opposition espagnole et ancien président de la communauté autonome de Galice a fait savoir que les relations avec le Maroc devraient être au delà "des liens personnels entre le Roi du Maroc et le Chef en exercice gouvernement", soulignant que son objectif demeure d'avoir une excellente relation avec la Maroc, "car c'est un voisin, un allié et un ami, gage de transparence, de loyauté et d'équilibre". Il avait auparavant déclaré à Telecinco que " Nous devons savoir ce que Sánchez a convenu avec le Maroc et reprendre nos relations avec l'Algérie et le peuple sahraoui dans le cadre des Nations unies et dans un cadre équilibré, comme cela s'est produit avec des présidents démocrates".
Force est de rappeler, en définitive, que les députés et les sénateurs du PP aux Cortes Generales ont voté en faveur au plan marocain d'autonomie au Sahara.