La participation des femmes au marché du travail au Maroc reste faible malgré l'augmentation de leur niveau d'instruction, la hausse de l'âge au premier mariage, la baisse des taux de fécondité et l'intensification du plaidoyer international autour des opportunités économiques et de l'autonomisation des femmes. Selon des chercheurs de Georgetown University, plusieurs facteurs expliquent cette contre-performance, dont les lois familiales discriminatoires, l'absence de structures de soutien pour les mères qui travaillent, et la fragilité du secteur privé. Dans l'ensemble, ils estiment que la contraction du secteur public et le manque d'emplois adaptés dans le secteur privé ont fait qu'une grande partie des femmes susceptibles de faire partie de la population active restent en dehors de celle-ci. Ils pensent également que, sans les politiques sociales de développement nécessaires, la plupart des pays de la région MENA verront les femmes rester largement en dehors de la main-d'œuvre formelle, incapables de contribuer à la productivité, à la croissance et à l'autonomisation économique des femmes.
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