Luiz Inacio Lula da Silva, le président brésilien, a adopté jeudi à Copenhague le slogan de son homologue américain Barack Obama, «Yes we can», pour défendre la candidature de Rio de Janeiro à l'organisation des jeux Olympiques 2016 dont la ville hôte sera élue vendredi. «Jamais le Brésil et Rio dans ses précédentes candidatures aux JO (2004 et 2012) n'a été mieux préparé qu'aujourd'hui. Il n'y a pas seulement en anglais que l'on peut dire +Oui, nous pouvons+», a lancé Lula en portugais lors de sa première conférence de presse donnée dans la capitale danoise où il défendra vendredi le dossier carioca devant les membres du Comité international olympique (CIO). «J'ai 63 ans et jamais je n'ai vécu un moment où le Brésil était dans une telle santé économique, où les Brésiliens avaient autant confiance en eux. Nous allons changer les bidonvilles en banlieues, changer nos mentalités, donner une chance à la jeunesse et les JO seront un accélérateur» a poursuivi le président brésilien. «Nous sommes considérés comme des citoyens de second rang. Les jeux Olympiques ont toujours été tenus dans des pays développés à l'exception du Mexique (1968) et d'une certaine façon de la Chine (2008)», a-t-il regretté. «Mais le Brésil est aujourd'hui dans une situation bien meilleure que les pays soit disant riches.» Lula, chantre de la candidature carioca qu'il défend avec ardeur depuis deux ans, présentera vendredi le dossier brésilien au CIO aux côtés de l'autre atout de Rio, le légendaire footballeur Pelé. Le président américain Barack Obama, dont l'épouse Michelle est arrivée au Danemark dès mercredi, atterrira lui au petit jour vendredi matin pour soutenir le comité de candidature de Chicago avant de repartir avant même le résultat de l'élection.