L'Exécutif espagnol veut abandonner la plainte contre le Maroc, dans la présumée affaire d'espionnage Pegasus pour ne pas nuire aux relations entre les deux pays, rapportent des médias espagnols. Après que la Commission européenne ait tranché dans l'affaire Pegasus, en indiquant dans un rapport l'absence totale de toute preuve d'implication du Maroc, tout en invitant le gouvernement espagnol à comparaitre devant la Commission d'enquête avec des preuves pour prouver ses accusations, dans un délai de deux semaines, Madrid affiche des signes d'appaisement. Le gouvernement espagnol, d'après les échos provenance des médias locaux , refuse de pointer du doigt directement Rabat. Ce positionnement, précisent les mêmes sources, reflète l'intention de l'Exécutif de ne pas obscurcir les relations diplomatiques rétablies à peine quelques mois. L'Espagne est enclin à ne pas accuser le Maroc d'espionner le chef de l'Exécutif, délaissant ainsi les allégations, que les responsables espagnols considéraient comme "une attaque très importante et injustifiée". L'Espagne veut préserver, indiquent l'entourage de Sánchez, selon le média Okdiario, les relations entre deux Etats qui doivent poursuivre leur coopération". Ce désintéressement est remarqué, indique la même source, par le nouveau comportement des responsables espagnols, qui ont commencé à minimiser ces derniers temps, les faits, malgré le fait que jusqu'à trois gigaoctets de données privées et confidentielles ont été phagocytées depuis les terminaux des ministres de la Défense, Margarita Robles, et de l'Intérieur, Fernando Grande-Marlaska .