Quatre missiles tirés par des avions israéliens qui opéraient à partir de la Méditerranée à la hauteur de la ville côtière de Lattaquié ont touché mercredi soir l'aéroport international d'Alep. L'agence officielle syrienne Sana a confirmé les frappes qui ont causé, selon elle, « des dégâts matériels ». Il s'agit de la vingt-troisième fois qu'Israël bombarde des cibles en Syrie depuis le début de l'année, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme qui a précisé que la piste d'envol et des hangars ont été touchés. Des incendies ont éclaté et des explosions qui seraient dues, selon l'ONG basée à Londres, à des missiles iraniens entreposés sur le site, ont été entendues. Une heure plus tard, la défense anti-aérienne syrienne postée au sud de Damas est entrée en action contre des missiles tirés par des avions à partir de la région désertique au sud-est. Plusieurs projectiles ont été abattus, rapporte Sana, mais d'autres ont touché la région de Kiswa, où sont déployées des forces pro-iraniennes. Le 25 août, une série de frappes israéliennes « parmi les plus violentes » contre des positions militaires dans les environs de Hama, au centre, et de Tartous, à l'ouest, avaient fait des morts et des blessés.