Contrairement aux Fake news colportées par la diplomatie algérienne, la MINURSO a révélé la vérité de ce qui s'est passé lors de l'incident qui a eu lieu 10 avril à Bir Lahlou. En réalité, les Forces armées royales ont ciblé des camions transportant des armes et des munitions qui menaçaient la sécurité du Royaume. Détails. La réunion du Conseil de sécurité a permis de lever le voile sur ce qui s'est passé le 10 avril près du mur de la défense au Sahara. L'exposé du Chef du MINURSO, Alexander Ivanko, dont les détails ont été dévoilés par le forum FAR-Maroc, a donné la version véridique des évènements, exploités sournoisement par l'Algérie afin de tordre la réalité. Contrairement à ce qu'a prétendu le communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères qui a accusé le Maroc d'avoir abattu des civils, le responsable onusien a fait savoir que le Maroc a informé les services des Nations unies d'une opération spécifique, menée par les Forces armées royales qui ont ciblé un convoi de 10 camions transportant des armes et des munitions. Ces armes étaient destinées contre le Maroc, rappelle la même source, qui précise de le convoi a été visé dans les environs de la localité de Bir Lehlou. Afin de dissimuler les camions qui ont été bombardés, les milices du polisario n'ont laissé les casques bleus de la MINURSO se rendre sur place qu'après 72 heures de l'incident, le temps de réaménager l'espace de sorte à ce que le caractère militaire du convoi ne soit pas reconnaissable. À travers cette démarche, les milices séparatistes ont voulu faire croire qu'il s'agit d'un convoi civil. Selon FAR Maroc, les éléments du MINURSO n'ont trouvé que deux camions et un véhicule lorsqu'ils sont arrivés sur place. L'enquête menée sur le terrain a contredit les allégations du polisario. Selon l'exposé d'Alexander Ivanko, les provocations des milices du polisario près du mur de la défense ont diminué depuis octobre 2021, sachant que la fréquence quotidienne de leurs incursions dans la zone tampon est passée de 2,6 à 1,3 incident par jour. Selon FAR-Maroc, ceci dénote le haut de degré de vigilance et d'efficacité de l'Armée de l'Air pour sécuriser les frontières du Maroc. Rappelons que l'Algérie a publié, le 12 avril, soit deux jours après l'opération des FAR, un communiqué accusant le Maroc d'abattre « des civils de pays voisins ». La Mauritanie a réagi ensuite, par la voix du Porte-parole de son gouvernement, pour affirmer qu'elle n'est nullement visée par cet incident.