La réunion du Conseil de Sécurité sur le Sahara a été une occasion pour faire le point sur la situation dans la région. Le Porte-parole du Secrétaire Général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a discrédité les accusations algériennes contre le Maroc sur la supposée attaque sur des civils aux confins du Sahara. Les Nations unies n'ont pris connaissance d'aucune attaque. Détails. Lors de la réunion du 20 avril, les membres du Conseil de Sécurité ont pris connaissance de la situation au Sahara à travers l'exposé du Chef de la MINURSO, Alexander Ivanko. Là, il s'agit d'un moment de vérité, ou plutôt de Fact-Checking pour cribler toute la propagande algérienne et celle du polisario sur la situation sur le terrain. Depuis la libération d'El Guerguerat le 13 novembre 2020, le voisin de l'est et ses sbires à Tindouf n'ont eu de cesse de faire croire que le Sahara est le théâtre d'une guerre permanente. Ce que le gouvernement algérien a tenté de faire en accusant, à nouveau, le Maroc d'avoir abattu un convoi civil aux confins du Sahara et de se livrer au « terrorisme d'Etat ». Situation au Sahara : Discrédit du narratif algérien Après la réaction du gouvernement mauritanien qui a discrédité les accusations de la diplomatie algérienne, les Nations Unies, par la voix du Porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, ont fait de même. Cette question n'a pas tardé à surgir lors de la conférence de presse que ce dernier a tenue suite à la réunion du Conseil de sécurité. Interrogé sur une supposée frappe militaire qui aurait coûté à la vie à des civils, le porte-parole d'Antonio Guterres, a affirmé qu'il n'est pas au courant d'un tel incident. « Je ne dispose d'aucune information à ce sujet. Je peux essayer de m'assurer de ce qui s'est passé, mais je n'ai rien vu », a-t-il répondu succinctement, laissant croire que les casques bleus du MINURSO n'ont constaté aucun incident qui mérite d'être notifier au Secrétaire général. Ceci dit, les propos de Stéphane Dujarric infirment les accusations de violation du cessez-le feu que l'Algérie ressasse à longueur de journée. Pour mieux appréhender la situation, faisons un flashback. Le 12 avril, le ministère algérien des Affaires étrangères sort un communiqué avare de détails, accusant le Maroc « d'assassiner des civils de pays voisins ». Un jour plus tard, le porte-parole du gouvernement mauritanien sort de son silence, déclarant que la Mauritanie n'est pas visée par cet incident.