L'ex député français et proche des cercles du pouvoir en France, Julien Dray, a sévèrement critiqué l'acharnement des médias français sur le Maroc, tout en reprochant à la diplomatie de son pays sa mollesse et son attitude peu proactive vis-à-vis de l'un de ses alliés historiques en Afrique et au monde arabe. Détails. L'affaire Pegasus continue de susciter le débat en France, après la décision du Tribunal Correctionnel de Paris qui a jugé irrecevables les poursuites judiciaires engagées par le Maroc contre plusieurs médias tels que Le Monde, qui ont relayé les accusations d'utilisation du logiciel israélien. Les plaintes en diffamation déposées par l'avocat du Royaume, Olivier Baratelli, n'ont finalement pas trouvé écho favorable dans la justice française. De quoi refroidir davantage les relations maroco-françaises, déjà glaciales ces derniers temps. Un point de vue partagé même par les fins connaisseurs de la scène politique en France, tels que l'ancien député et proche d'Emmanuel Macron, Julien Dray. Sur le plateau de Cnews, ce dernier s'est indigné contre les tentatives de sabotage des relations maroco-françaises et du traitement réservé au Royaume par une partie de l'élite politico-médiatique française. « J'ai vu qu'on vient d'évoquer le cas du Maroc et l'utilisation du logiciel Pegasus, je ne comprends pas le rapport qu'essaye d'établir la diplomatie française avec le Maroc. (...) Le Maroc est en pleine évolution, avance très vite et est un élément essentiel dans la diplomatie en méditerranée, et pourtant, il y a des gens en France qui veulent lui mettre les bâtons dans les roues », s'est-il indigné, reprochant à la diplomatie française sa mollesse vis-à-vis de l'un de ses plus anciens alliés en Afrique et dans le monde arabe. « Vous savez, l'Espagne a soutenu le Maroc dans le conflit du Sahara, ce conflit est en train d'être résolu par le travail fait par le Roi du Maroc, cela fait des mois et des mois que je ne comprends pas pourquoi la diplomatie française n'a pas pris l'initiative pour la refondation d'une relation saine avec le Maroc », a ajouté Julien Dray, qui n'a pas caché son admiration pour SM le Roi Mohammed VI dans plusieurs déclarations précédentes.
De son côté, l'avocat et célèbre chroniqueur de Cnews, Gilles-William Goldnadel, s'en est pris, à son tour, aux médias français et à leur acharnement contre le Royaume. Aussi a-t-il fustigé la duplicité de quelques-uns, jugés trop conciliants vis-à-vis de l'Algérie. « La manière dont on traite le Maroc n'est pas convenable », a-t-il regretté. Rappelons que l'Affaire Peagus a été révélée par le consortium Forbidden Stories qui s'est associé à Amnesty International dans cette démarche. Sans la moindre preuve, ce collectif auquel appartiennent le Monde et Radio France, a accusé le Maroc d'avoir eu recours au logiciel d'espionnage israélien pour espionner des personnalités françaises. Ce qui n'a jamais été avéré jusqu'à présent. Le gouvernement français a choisi de tempérer les ardeurs et de ne pas se hasarder à accuser le Royaume qui a nié tout usage du Logiciel de NSO.