Les négociations sont toujours en cours entre les autorités russes et leurs homologues marocaines en vue de conclure un contrat portant sur la fabrication du vaccin Sputnik-V au Maroc. Des négociations qui ont peu de chances d'aboutir compte tenu du stock vaccinal confortable du Royaume et le projet de fabrication de Sinopharm qui est dans sa phase finale. Eclairage. Les autorités russes semblent attachées à la production du vaccin Sputnik-V au Maroc pour l'écouler sur le marché africain, indique Maghreb intelligence, qui précise, citant des sources diplomatiques, que la Russie est toujours en négociation avec les autorités marocaines en vue de sceller un contrat de fabrication du vaccin russe au Royaume. La même source souligne que les négociations ne seront pas faciles du moment que le Maroc dispose d'un stock vaccinal suffisant et se lance dans son propre plan de fabrication du vaccin anti-Covid-19. Cette nouvelle information va dans le sens des déclarations du Chef de la mission commerciale de Moscou, Artyom Tsinamdzgvrishvili, qui avait fait part de la volonté d'un laboratoire marocain de produire et de distribuer le vaccin russe Sputnik V. Ceci a été aussitôt démenti par des acteurs de l'industrie pharmaceutique marocaine. En effet, ce n'est pas la première fois qu'on évoque l'éventualité d'une coopération entre les deux pays dans le domaine de la production des vaccins anti-covid-19. Des négociations ont eu lieu précédemment pour l'acquisition du vaccin Sputnik-V, sans qu'elles soient couronnées de succès. Le Comité technique de vaccination avait donné son aval à l'autorisation du vaccin russe au Maroc. Pourtant, aucune commande n'a été effectuée par le Royaume qui a préféré finalement aller vers les fournisseurs américains à savoir Pfizer et Jenssen. Rappelons que le Maroc s'apprête à produire la première dose du vaccin Sinopharm, "Made in Morocco". La production se fait dans les installations du Laboratoire Sothema. Le Maroc va installer ensuite une usine de fabrication des vaccins, dont les travaux sont en cours, sous la supervision du géant suédois Recipharm qui va accompagner le Royaume dans l'exécution de ce projet.