La décision de réduire les visas français accordés aux marocains est approuvée par 87% des français, selon un sondage de l'Institut CSA. Détails. Le durcissement de l'octroi des visas français pour les Marocains, décidé par le gouvernement français, est accueilli positivement par l'opinion publique française. 87% des citoyens français ont approuvé la mesure du gouvernement de Jean Castex, dans un sondage exclusif de l'institut CSA, effectué à la demande de la chaîne d'informations continues CNEWS. Ceci dit, près de 9 Français sur 10, soutiennent la réduction des visas et le durcissement des conditions d'entrée au territoire de l'Hexagone pour les ressortissants du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie. Les personnes sondées ont répondu à la question de savoir si «la France a eu raison ou tort de durcir les conditions d'octroi des visas à l'égard du Maroc, de l'Algérie et la Tunisie qui refusent de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière». D'après le sondage, il s'avère que la décision des autorités françaises rassemble largement les français, toutes orientations politiques confondues, y compris les personnes d'obédience gauchiste. En plus des gens de droite, connues pour leur tendance souverainiste, près de 78% des personnes, qui se sont déclarées proches de la gauche, ont cautionné la réduction des visas. Rappelons que le gouvernement français a décidé de réduire de moitié le nombre des visas accordés au ressortissants marocains, sous prétexte que le Royaume ne coopère pas assez dans le rapatriement des migrants en situation irrégulière. Cette décision a été jugée injustifiée par le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, qui a expliqué que le Maroc accordé, cette année, plus de 400 laissez-passer aux marocains refoulés. Leur retour au Maroc dépend de la présentation d'un test PCR. Comme le test est facultatif en France, plusieurs d'entre eux refusent de se faire dépister au débarquement, ce qui empêche leur entrée dans le territoire marocain. Nasser Bourita a expliqué que le Maroc est souverain dans sa politique consulaire, regrettant la décision prise par Paris qui ne reflète pas la réalité de la coopération dans le domaine migratoire entre le Maroc et ses partenaires européens.