Le nul vierge à domicile devant le MCO et la défaite à Casablanca devant le RCA commencèrent à susciter des inquiétudes au sein des rouages du club phosphater, mais il fallait quand même attendre cette autre opportunité à domicile devant l'Ittihad de Tanger, un autre club qui n'a pas encore lui aussi goûté la saveur d'une victoire. On ne doit pas, dut déclarer un supporter khouribgui, faire comme les dirigeants du RCOZ qui attendirent leur coach Fouad Sahabi au tournant pour le démettre de ses fonctions à la surprise de toute l'opinion sportive nationale. Ainsi, Abdelaziz et ses hommes se mobilisèrent surtout mentalement pour ne pas décevoir leurs supporters et remporter la victoire de la meilleure relance. Et dès que Daki Reddad siffla le coup d'envoi, les premières menaces furent phosphatières sur tous les flancs, mais les réactions des Tangérois ne manquèrent pas aussi d'inquiéter le capitaine Youssef Oggadi et sa ligne défensive. Quelques paniques dans les rangs tangérois contraignirent leur entraineur à opérer des changements pour redresser la situation et freiner les assauts des attaquants locaux bien servis par l'inusable Najib Mouatani et surtout sur le flanc gauche par le virevoltant bostwanais Kabelo Seakanyeng. Mais, il faut reconnaitre que le bon jeu ou le bon foot n'étaient pas au rendez-vous aussi par les uns que par les autres. Après la pause, les coéquipiers de Mouatani se montrèrent plus entreprenants devant le repli stratégique des hommes de Casoni, mais rien n'aurait réellement un but et seule une erreur dans la défense visiteuse pourrait créer une opportunité de but. Et cette erreur advint à la 58ème minute quand le défenseur Abdelhakim Aklidou rata lamentablement sa frappe du dernier défenseur et le Botswanais Kabelo Seakanyeng était aux aguets pour s'emparer du ballon pour marquer en deux temps le seul but de la rencontre à la joie d'un banc de touche attendait ce but avec beaucoup d'angoisse. Après ce but, Casoni opéra d'autres changements et s'agita tant qu'il put, mais il faut reconnaitre que le club tangérois se doit de revoir son ossature surtout au niveau de la défense. Pour le club phosphatier, certains recrutements jugés bon marché appellent les dirigeants et les membres du staff technique à une meilleure évaluation de leur potentiel humain. Les supporters de leur côté, depuis la démission du Président le docteur Nizar Souktani, attendent toujours ce dont va accoucher cette assemblée générale extraordinaire reportée encore une fois au 4 octobre... Attendons quand même car on continue légalement ou illégalement à gérer les affaires du club sans président avant même l'ouverture de la Botola Pro, ce qui inquiète indéniablement toutes les composantes de l'Olympique Club de Khouribga.