Des protestations et une grosse polémique ont précédé le deuxième quart de finale du CHAN qui devait opposer le Cameroun, pays organisateur, à la RD Congo. 13 cas annoncés positifs ?
A la veille du match, vendredi, les Congolais ont été informés de la détection de 13 nouveaux cas positifs au sein de leur délégation. L'information a été lancée en pleine réunion technique. Et ce n'est pas les officiels de la CAF qui l'ont faite, mais les Camerounais. D'où la colère des Congolais qui ont demandé immédiatement une contre-expertise.
Une contre-expertise demandée par les Congolais de la RDC
La CAF avait accepté la requête congolaise. Les tests ont été re-effectués dans un autre laboratoire. Les résultats ont été compliqués. Des joueurs ont été confirmés positifs. D'autres ont été signalés douteux (ni positifs ni négatifs). Les Congolais, perplexes et suspicieux, mettaient en doute la bonne foi des Camerounais. Ils attendaient la réaction de la CAF pour qu'elle mette fin au flou de la situation. Un troisième test a été effectué.
La RDC accuse le Cameroun !
Sur un tweet de Léopard Sport Afrique, on pouvait lire : "Le coordinateur de l'équipe nationale de la RDC Theo Binamungu fait des révélations gravissimes sur les flous qui règnent autour des résultats et tests Covid-19 des Léopards et le Cameroun est pointé du doigt de trafiquer les résultats".
Les résultats de la contre-expertise donnent raison aux Congolais !
Finalement les résultats de la contre-expertise sont tombés à quelques heures du coup d'envoi. Au lieu des 13 cas annoncés initialement positifs, ce n'était plus que 3 cas : 2 joueurs et le kiné.
Une enquête en vue !
Les résultats de la contre-expertise poussent à se poser des questions. Les protestations et les accusations congolaises seront-elles fondées ? La CAF a promis de faire une enquête.