La première manche des demi-finales de la Ligue des Champions a vu la double victoire égyptienne. Zamālek et Al Ahly rentrent au pays permettant à leurs fans de rêver d'une finale purement égyptienne. Les Ahlaouis sont plus assurés que les Zamlakaouis. On voit mal comment le faiblard Wydad pourrait remonter le score. Les Rajaouis, eux, n'ont pas dit leur dernier mot. Ils ont les moyens de revenir. L'arbitrage injustement décisif !
Les demi-finales de la Ligue des Champions se jouent en deux manches. Les deux clubs égyptiens mènent par deux à zéro. Si la victoire d'Al Ahly est limpide, incontestable et juste, celle de Zamālek ne l'est pas. L'arbitrage y était complice. Il a privé le Raja de 2 penalties flagrants. Quant à la VAR, sa présence était formelle, l'arbitre ayant estimé qu'il peut s'en passer. Lors du match Wydad-Al Ahly, l'arbitrage avait été correct. Le Wydad avait perdu parcequ'il l'avait mérité. Il s'est présenté en offrande à Al Ahly. Mais dimanche soir, l'arbitrage était injustement décisif. Il a lésé le Raja en présence de la VAR.
Une défaite mais encore de l'espoir !
On attendait avec beaucoup de curiosité la réaction du Raja après la débâcle du voisin Wydad. On a été servi. Oui, le Raja a perdu. Mais l'arbitrage l'a privé de deux penalties qui auraient pu changer le résultat. Contrairement au Wydad, les joueurs du Raja ont été compétitifs. Ils ont manqué d'efficacité mais ils étaient réellement présents sur le terrain. Ils ont tenté, ils ont même dominé une grande partie du match. Ils ont été collectifs. Ils peuvent renverser la situation au Caire. La qualification est encore jouable. Le Zamālek n'est imbattable.
1ère mi-temps : Une partie d'échecs !
C'était une partie d'échecs en première mi-temps. Le Zamālek jouait en bloc compact. « On avance et on recule en blocs sans vide », telle était la consigne de coach du Zamālek à ses joueurs. Cette stratégie a empêché les Rajaouis d'évoluer à l'aise et d'imposer leur jeu. Bloqués en l'absence de couloirs libres, ils ont été contraints de recourir aux balles arrêtées et à la rapidité et la technicité de Rahimi pour porter le danger dans la surface de réparation. Les Zamlakaouis tout en jouant en bloc compact, se déplaçaient par des remises et des infiltrations latérales. L'une d'elles a été payante à la 18ème minute. Recevant une latérale du côté droit dans le dos des défenseurs, Bencherki s'est hissé et a placé le ballon dans les filets de Znaiti inscrivant l'unique but de la partie. Quelques minutes auparavant l'arbitre a privé Rahimi d'un penalty après une intervention irrégulière d'un défenseur Zamlakaouis. Le but de Bencherki a stabilisé le mental de ses coéquipiers. Ils ont pris plus d'assurance se permettant de prendre l'initiative de gérer le match à leur façon et à leur rythme. Ils ont réussi à garder le score jusqu'à la fin de la 1ère mi-temps.
2ème mi-temps : Des déferlantes rajaouies... sans but ! En deuxième mi-temps, il n'y avait plus de partie d'échecs. Le ballon n'avait qu'un seul sens ultra défensif ne réagissant que par des contres. Le Zamālek a choisi de défendre laissant le jeu au Raja lequel s'est installé dans la moitié du terrain des visiteurs. Les assauts variés et multiples sont restés stériles. Le gardien Aboujamal et la défense ont tenu bon. Deux contres zamlakaouis ont même failli aboutir. L'arbitre a "oublié" de sifflet pour la seconde fois un penalty évident en faveur du Raja. Le score n'a pas changé. Le Zamālek est sorti vainqueur. Telles sont les caractéristiques de la deuxième mi-temps. Le Raja a perdu mais rien n'est encore joué.