Ph. Archives. L'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi aux Etats-Unis, Lalla Joumala Alaoui, a mis en avant, jeudi à Orlando, en Floride (Sud-est des Etats-Unis), la vision holistique du Souverain pour l'édification d'un Maroc moderne, résolument engagé sur la voie du progrès et de la prospérité, en étant adossé à une stabilité politique qui le distingue dans son environnement régional, tout autant que sa politique sociale inclusive, sa coexistence religieuse et l'esprit de la libre entreprise qui guide son économie. « Sous le leadership de Sa Majesté le Roi, le Maroc s'est évertué durant les deux dernières décennies, à mettre en oeuvre des réformes substantielles et audacieuses aux plans social, politique et économique », a souligné l'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi, qui intervenait lors d'un débat, organisé à l'University of Central Florida sur le thème: « Le climat des affaires aux Maroc et l'environnement socio-culturel ». Aujourd'hui, « le Maroc est fier de la richesse de son histoire millénaire et de son engagement présent, tel qu'ancré dans notre Constitution, en faveur de la diversité spirituelle et ethnique, devenue le plus grand atout du Royaume », a souligné Lalla Joumala Alaoui, notant qu'il s'agit là du « même idéal qui anime l'ouverture du Maroc sur le monde aux plans économique, sociétal et humain ». « Ces valeurs communes ont été la pierre angulaire de l'amitié qui lie le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d'Amérique depuis 240 années », s'est-elle réjouie, en faisant observer que cette « alliance historique est plus solide aujourd'hui que jamais, dans la mesure où les deux nations, qui se sont souvent retrouvées du même côté de l'histoire, partagent des intérêts stratégiques et oeuvrent ensemble à la promotion de la paix, la stabilité et la prospérité dans la région et bien au-delà ». Sur le plan économique et commercial, Lalla Joumala Alaoui a tenu à rappeler que les deux pays sont liés par un accord de libre-échange (FTA), l'unique du genre signé par les Etats-Unis avec un pays africain, ajoutant que cet accord, entré en vigueur en 2006, a été le catalyseur pour la création d'emplois et l'augmentation des opportunités commerciales pour le secteurs privés américain et marocain, comme en témoigne le volume des échanges commerciaux qui a triplé depuis le lancement du FTA. Abordant le volet académique, Lalla Joumala Alaoui a affirmé que « la signature, aujourd'hui, d'un mémorandum d'entente entre l'Université d'Al Akhawayn et l'University of Central Flordia, apporte un témoignage éloquent quant à l'intensification des opportunités pour les chercheurs universitaires marocains et américains, dans le cadre d'un échange fécond de leurs connaissances et expertise ». L'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi s'est dite particulièrement ravie de l'enrôlement de jeunes marocains de la deuxième génération dans l'University of Central Florida (UCF), en faisant part de sa conviction que ces jeunes « joueront un rôle essentiel dans les relations bilatérales entre les deux nations en jetant les passerelles de l'entente et des échanges tous azimuts ». « Vous êtes les pilotes de ce partenariat séculaire unissant le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d'Amérique. Vous êtes en mesure de baliser le chemin pour aller de l'avant dans cette relation spéciale à travers vos idées et vos initiatives. En tant qu'Ambassadeur de Sa Majesté le Roi vous trouverez toujours en moi un soutien indéfectible pour accompagner vos efforts dans cette entreprise vertueuse », a conclu Lalla Joumala Alaoui. Ce débat s'est déroulé en présence de Dale Whittaker, président de l'UCF, Michael Johnson, Doyen du College of Science de l'UCF, Dwight Bush, ancien ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, Driss Ouaouicha, président de l'Université d'Al Akhawayn, Mohamed Benhammou, président du Centre marocain des Etudes stratégiques, Tarik Kabbaj, Vice-président Business Banker à la Seacoast Bank (Floride), et Amal Laassel, fondatrice et Managing partner de Laassel Law, et Sanaa Lahlou, directrices des Marchés internationaux à l'Agence marocaine de Développement des investissements, ainsi que de plusieurs investisseurs américains.