Dans les villes occupées, tout ce que vous direz sera retenu contre vous. Kiko Veneno l'a payé cher. Lui, c'est un chanteur espagnol. Sa tare ? Avoir exprimé ouvertement son soutien au Maroc dans sa lutte pour la récupération de Sebta et Melilla. Dans un entretien accordé au quotidien Publico, l'artiste espagnol a déclaré que ces deux villes font logiquement partie du territoire marocain. Un avis qui n'était pas du tout du goût des autorités locales de Sebta. Du coup, le concert de Veneno, prévu le 12 février 2010 dans l'enceinte de la ville, a été interdit illico presto.