La justice italienne a émis, mardi dernier, 56 mandats d'arrêt, dont un contre un sénateur de droite, pour fraude fiscale et blanchiment de près de 365 millions d'euros. La mesure judiciaire concerne également des responsables des groupes de télécommunications Fastweb et Telecom Italia Sparkle (filiale de Telecom Italia) et neuf personnes établies à l'étranger. «La majeure partie» des personnes faisant l'objet de ces mandats d'arrêt ont été incarcérées, a déclaré à la presse à Rome Giancarlo Capaldo, magistrat chargé de l'enquête.