Cette enveloppe comprend 25 millions d'euros destinés à l'appui budgétaire et 3,5 millions pour l'assistance technique. L'accent sera mis sur le renforcement des réformes économiques, notamment le programme HGER 2.0, la réforme du secteur financier, les politiques de réformes des entreprises publiques, les cadres réglementaires du partenariat public-privé et les réformes transversales et sectorielles impliquant diverses agences. «Ce partenariat représente une autre étape importante dans la collaboration de longue date entre l'Ethiopie et la France, renforçant leur vision commune pour faire avancer les initiatives clés de réforme économique», a souligné H.E. Dr. Eyob Tekalign, ministre des Finances, ajoutant qu'« il intervient également à un moment crucial où l'Ethiopie poursuit ses efforts de réformes structurelles ». L'Agenda de réformes économiques d'origine nationale 2.0 (HGER II), couvrant les années 2023/24 et 2025/26, est une initiative visant à relever les défis macroéconomiques du pays et à favoriser une croissance durable. S'appuyant sur les réalisations de la première phase, il vise à remédier aux déséquilibres macroéconomiques, à rétablir la viabilité de la dette extérieure et à jeter les bases d'une croissance plus forte, inclusive et menée par le secteur privé. Confronté à une inflation élevée et à une pénurie de devises, l'Ethiopie a officiellement fait défaut sur sa dette en décembre 2023. En situation de surendettement, la dette publique s'élevait à 68,86 milliards de dollars à fin juin 2024, représentant 32,9% du PIB. Depuis lors, Addis-Abeba a mis en place un programme de réformes macroéconomiques. Parmi les mesures figurent la libéralisation du marché des changes ainsi que des ajustements budgétaires destinés à réduire le déficit public.